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Récap techno de la semaine - № 237 - Tesla Cybertruck, Google Search, Diple, Linus Torvalds, Raku, Dash Smart Shelf

22 novembre 2019.

Tesla Cybertruck

Tesla Cybertruck.

Cybertruck. © Tesla.

À Los Angeles, près de l’usine de fusées Space X, Elon Musk a dévoilé le très attendu pick-up électrique du constructeur automobile Tesla. Baptisé “Cybertruck”, le camion rétrofuturiste sera disponible en trois versions : 400 km, 480 km et 800 km d’autonomie. Le prix de départ est de 39 900 USD pour la version 400 km qui peut remorquer 3 400 kg. Le Cybertruck de milieu de gamme ajoute 10 000 USD, tandis que la variante haut de gamme “trimoteur” (vraisemblablement avec un moteur avant et deux moteurs arrière) monte à 69 900 USD. Tesla visera une production commençant à la fin de 2020 ou au début de 2021, avec des livraisons débutant au début ou au milieu de 2021. Tesla accepte maintenant des dépôts remboursables de 100 USD pour le Cybertruck. Sortez votre carte de crédit.

YouTube, “Tesla Cybertruck event in 5 minutes.”

YouTube, “Tesla Cybertruck first ride: inside the electric pickup.”

Axios, Gigi Sukin, “Tesla debuts its first electric pickup truck.”

Ars Technica, Jonathan M. Gitlin , “Tesla wants to reinvent the pickup with the $39,900 Cybertruck.”

 

Bien prononcer avec Google Search

How do you pronounce anemone?

How do you pronounce anemone? © Google.

Google a ajouté une nouvelle fonction bien utile (en anglais seulement pour le moment, bientôt en espagnol) à son moteur de recherche. Tapez “How do you pronounce” suivi du mot que vous cherchez et Google Search vous proposera d’entendre la prononciation correcte du mot, avec les variantes américaines et britanniques. Il offre aussi l’option de prononciation lente si vous voulez bien saisir toutes les subtilités de chaque phonème. Si votre téléphone est compatible avec Google Assistant, vous pouvez prononcer le mot dans le microphone de votre téléphone et “recevoir un retour sur ce qui, le cas échéant, peut être ajusté dans votre prononciation”. Cependant, il manque encore pas mal de mots. Ainsi, nous ne pouvons pas contrôler notre prononciation de “otorhinolaryngological”, “antidisestablishmentarianism”, ou encore de “supercalifragilisticexpialidocious”…

YouTube, “How do you pronounce anemone? Practice with Google Search.”

Mashable, Marcus Gilmer, “Google will now tell you how you've been mispronouncing words your entire life.”

Tke Keyword, Tal Snir, “How do you pronounce quokka? Practice with Search.”

 

Transformer son téléphone en microscope

Diple.

Diple. © SmartMicroOptics.

L’équipe derrière ce produit avait déjà proposé des jeux de lentilles pour la macrophotographie en 2016. Elle revient aujourd’hui avec un produit plus évolué, le Diple, qui promet la qualité d’un véritable microscope, vous permettant d’examiner des microorganismes, des bactéries, et toutes les horreurs qui se nichent dans votre clavier d’ordinateur. Équipé d’un rétroéclairage, il offert en trois niveaux de grossissement (35x, 75x, et 150x), qui peuvent être augmentés en utilisant le zoom de votre téléphone (grossissement jusqu’à 1 000 fois). Aussi, vous pouvez utiliser les traditionnelles lames de verres de microscope pour maintenir et observer un échantillon. En financement participatif sur Kickstarter, livraison en mai 2020. Vous pouvez voir des exemples d’images réalisées avec Diple sur ce compte Instagram.

YouTube, “Fresh blood observation on DIPLE.”

Circuit Breaker, James Vincent, “Smartphone microscope kit promises up to 1,000x magnification.”

 

Linus Torvalds n’est plus un programmeur

Linus Torvalds.

Linus Torvalds. Krd, CC BY-SA 4.0.

Que fait donc Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux et de Git ? Il passe ses journées à lire des courriels et l’essentiel de son travail de “dictateur bienveillant à vie” consiste à dire “non”, a-t-il expliqué à Dirk Hohndel, vice-président de VMware en charge de l’open source, lors d’un entretien à l’Open Source Summit Europe. “Je ne sais plus du tout coder. La plupart du code que j’écris se trouve dans mes courriels. Donc, quelqu’un m’envoie un patch… Je réponds avec du pseudo-code. J’ai maintenant tellement l’habitude d’éditer des patchs que parfois j’édite et j’envoie le patch sans jamais l’avoir testé. Je l’ai littéralement écrit dans le courriel et je dis : ‘Je crois que c’est comme ça qu’il faut faire’, mais c’est ce que je fais, je ne suis pas un programmeur. […] Je considère que l’un de mes principaux objectifs est d’être très réactif lorsque les gens m’envoient des patchs. Je veux dire oui ou non dans un ou deux jours.” Torvalds admet également que s’il est content de ce qu’il fait pour Linux aujourd’hui, il a, comme beaucoup d’entre nous, parfois des doutes sur ses capacités. Même lui a déjà ressenti un syndrome d’imposteur. Nouvelle humilité avec l’âge ?

ZDNet, Steven J. Vaughan-Nichols, “Linus Torvalds: 'I'm not a programmer anymore'.”

 

Dash Smart Shelf

Dash Smart Shelf.

Dash Smart Shelf. © Amazon.

Après avoir abandonné les Dash Buttons, Amazon a retravaillé le concept de façon plus sophistiquée et intelligente à destination des PME. Le Dash Smart Shelf est un plateau qui fait office de balance. Vous y placez votre stock de fournitures de bureau d’une même référence, et quand le niveau se fait bas, l’appareil commande automatiquement un réapprovisionnement via Wi-Fi. Si vous n’aimez pas le concept de commande automatique, le Dash Smart Shelf peut simplement envoyer une notification à la personne qui gère les approvisionnements de l’entreprise pour passer une commande à l’ancienne. L’étagère Dash Smart Shelf mesure environ 2,5 cm de haut et existe en trois tailles : petite (18 x 18 cm), moyenne (25,5 x 30,5 cm) et grande (33 x 45,75 cm). Elle est pour l’instant en phase de test pour les clients Amazon Business sur le marché américain. Si ça fonctionne aussi pour le papier toilette, cela pourrait aussi être utile pour bien des foyers…

Circuit Breaker, Chaim Gartenberg, “Amazon’s Dash Smart Shelf can automatically order new office supplies when they run out.”

 

Adieu Perl 6, bonjour Raku

Camelia, the Raku mascot.

Camelia, la mascotte de Raku. © Larry Wall.

Des rumeurs de changement de nom pour Perl 6, dérivé du langage de script développé à l’origine par Larry Wall en 1987, courraient depuis des mois. Il faut savoir que le plus gros problème de Perl 6 est qu’il n’est pas significativement rétrocompatible avec Perl 5 et que beaucoup ne le considèrent même pas comme faisant partie de la même famille. La communauté Perl 6 est partagée entre ceux qui considèrent Perl 6 comme une langue sœur de Perl 5 et ceux qui considèrent Perl 6 comme un successeur de Perl 5. L’idée de trouver un nouveau nom avait alors surgi. On avait alors hésité entre Camelia et Raku. Ce sera finalement Raku, une dénomination approuvée par Larry Wall à l’occasion du PerlCon 2019 à Riga. Comme on pouvait s’y attendre, ce changement a suscité d’autres controverses au sein de la communauté. Le nom Perl 6 est utilisé depuis près de 20 ans et de nombreux membres de la communauté ont investi temps, efforts et énergie émotionnelle pour développer et défendre Perl 6. Cela rend ce changement douloureux pour certains. Dieu que l’on aime les psychodrames dans les communautés open-source. Longue vie à Raku !

YouTube, “Larry Wall greeting PerlCon attendees in Riga 2019.”

The Register, Thomas Claburn, “We, Wall, we, Wall, Raku: Perl creator blesses new name for version 6 of text-wrangling lingon.”