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Récap techno de la semaine - № 233 - Surface Pro X, Surface Duo et Neo, record Tesla, Vivaldi Mobile, Chasing Dory

4 octobre 2019.

Surface Pro X

Surface Pro X.

Surface Pro X.

Surface Pro X. © Microsoft.

Le Surface Pro X est une fine tablette Windows 10, avec clavier amovible et stylet, qui a la particularité d’être équipée d’un processeur ARM. En l’occurrence, il s’agit d’une puce qui a été développée par Microsoft en collaboration avec Qualcomm et se dénomme SQ1. Son design est basé sur le Snapdragon 8cx, le SoC du Galaxy Book S. Ce n’est pas la première fois que le géant de Redmond s’aventure sur le terrain de l’ARM, avec par exemple le Surface RT et le Surface 2. Mais ces précédentes itérations étaient sur le segment des PCs bas de gamme alors que le Pro X est présenté comme une solution de haut niveau. Et Microsoft promet que les problèmes de compatibilité et de stabilité connus par les premières machines ARM sont résolus. Sur le plan du design, le nouvel appareil est doté d’un châssis très fin (7,3 mm) pour un poids d’environ 770 grammes et d’un écran tactile de 13 pouces (2 880 x 1 920 px). Il offre deux ports USB-C, la recharge rapide ainsi que la connectivité LTE. L’autonomie promise (obtenue en grande partie grâce à l’architecture ARM) est d’environ 13 heures. Le Surface Pro X est maintenant en précommande et sera disponible le 5 novembre. Le prix démarre à 1 000 USD, mais il faut rajouter le clavier Pro X à 140 USD et le stylo Surface Slim à 150 USD. Côté mémoire vive et stockage, il y a différentes options : 8 ou 16 Go de RAM LPDDR4x et un SSD de 128, 256 ou 512 Go. Un seul coloris proposé : noir mat.

Ars Technica, Jeff Dunn, “Hands-on with Microsoft’s barrage of new Surface devices.”

The Verge, Chaim Gartenberg, “The Surface Pro X is Microsoft’s answer to the iPad Pro.”

 

Surface Duo

Surface Duo.

Surface Duo. © Microsoft.

Lors de la présentation de ses nouveaux produits de la gamme Surface, Microsoft avait gardé pour la fin une surprise et pas des moindres : le retour de l’entreprise sur le marché du téléphone intelligent avec le Surface Duo, un appareil dont le prix et les caractéristiques techniques ne sont pas encore connues et qui ne sera sur le marché que fin 2020. Au chapitre des surprises, il y a aussi qu’il s’agit un téléphone “pliable” (qui s’ouvre comme un carnet pour dévoiler 2 écrans 5,6 pouces) et que son système d’exploitation est, non pas un lointain héritier de Windows Phone, mais bel et bien… Android. Les écrans du Duo affichent chacun une application (mais des applications optimisées pourraient exploiter les deux écrans simultanément), et quand l’appareil est en mode paysage, le second écran peut être utilisé comme clavier ou contrôleur de jeu. Le Duo supportera un stylet, comme les autres Surface, et il sera possible d’y rattacher un petit clavier magnétique Bluetooth optionnel. Ce qu’il est difficile à savoir, ce sont les raisons qui ont poussé Microsoft à faire cette annonce avec 1 an d’avance…

YouTube, “Introducing Surface Duo.”

Surface Neo.

Surface Neo. © Microsoft.

Microsoft a également présenté Surface Neo, une tablette pliable à deux écrans au design similaire à celui du Surface Duo, mais de bien plus grande taille (2 écrans 9 pouces). Au-delà de la taille, l’autre différence majeure est le système d’exploitation : le Surface Neo tournera sur une nouvelle version de Windows, baptisée 10X, dont on ne sait pas grand-chose pour le moment si ce n’est que c’est une version optimisée pour les appareils à deux écrans. Tout comme son petit frère le téléphone Duo, le Neo ne sera disponible qu’à la fin de l’année prochaine.

Ars Technica, Ron Amadeo, “The Surface Phone is real! Microsoft surprises with a dual-screen Android phone.”

Wired, Lauren Goode, “Microsoft Surface Duo will be a dual-screen Android ‘device’.”

Cnet, Dan Ackerman, “Microsoft Surface Neo is the foldable, dual-screen tablet you didn’t know you needed.”

 

Record de production chez Tesla

Tesla cars on a parking lot in Lelystad, Netherlands.

Voitures Tesla sur un parking à Lelystad, Pays-Bas. © iStock.

Le temps où Tesla ratait régulièrement ses objectifs de production semble appartenir définitivement au passé. L’entreprise d’Elon Musk a ainsi établi de nouveaux records pour la production et la livraison de véhicules au cours du troisième trimestre de 2019, avec 96 155 véhicules produits et 97 000 livrés (95 200 au second trimestre). Les chiffres communiqués ce mercredi montrent aussi une baisse des ventes des Model S et Model X, les modèles les plus chers, tandis que les livraisons de la plus abordable Model 3 ne cessent de croître avec 79 600 véhicules livrés au troisième trimestre, contre 77 550 au deuxième trimestre. Cela représente une production de plus de 6 000 véhicules par semaine. Cependant, Tesla devra encore travailler dur pour atteindre son objectif global annuel qui est de livrer au moins 360 000 véhicules pour 2019. Tesla a livré 255 200 véhicules à ce jour, et devra donc livrer au moins 104 800 véhicules au cours des trois derniers mois de l’année pour atteindre cet objectif. Le constructeur automobile s’apprête cependant à commencer courant octobre la fabrication dans sa nouvelle usine de Shanghai, ce qui pourrait aider.

Ars Technica, Timothy B. Lee, “Tesla produced a record-breaking 96,155 cars last quarter.”

 

Vivaldi sur mobile

Vivaldi UI.

Vivaldi UI. © Vivaldi Technologies.

Non, il ne s’agit pas d’écouter les Quatres saisons sur votre téléphone… Nous parlons du navigateur web qui a repris le nom du compositeur de Venise, qui a été en grande partie développé par des anciens d’Opera et dont la part de marché est extrêmement faible malgré les indéniables qualités du logiciel. Cet élégant navigateur desktop multiplateforme (Windows, MacOS, Linux) a la particularité d’offrir de larges possibilités de personnalisation qui s’adressent avant tout aux « power users ». Aujourd’hui, Vivaldi Technologies a décidé de décliner cette expérience sur mobile, sur Android en l’occurrence (désolé iOS…). L’un des aspects intéressants de cette nouvelle version mobile est qu’elle offre le service de synchronisation disponible sur les versions desktop. Cela permet aux utilisateurs de synchroniser les informations enregistrées dans un navigateur web Vivaldi (comme les signets, les paramètres, les mots de passe et l’historique de navigation) avec un autre Vivaldi qu’ils utilisent sur un autre appareil. Vivaldi Android Beta est disponible au téléchargement sur Google Play. Si vous vous posez la question de savoir si Vivaldi Mobile mérite d’être essayé, Scott Gilbertson d’Ars Technica a passé en revue le logiciel dans l’intéressant article lié ci-dessous.

Ars Technica, Scott Gilbertson, “Most mobile browsers display the Web, that’s it—Vivaldi Mobile can change that.”

 

Drone sous-marin Chasing Dory

Chasing Dory.

Chasing Dory.

Chasing Dory. © Chasing.

Probablement nommé d’après l’adorable poisson du film Trouver Nemo, ce petit drone sous-marin large d’un peu moins de 20 cm est équipé d’une caméra avec un objectif F1.6 et un capteur CMOS 1/2 .9 capable d’enregistrer des vidéos 1080 p. Le champ de vision est de 100° et un mode « Tilt-Lock ±45° » vous permet de balayer le fond d’un plan d’eau ou de voir en direction de la surface. Le drone est accompagné d’une bouée Wi-Fi qui a deux fonctions : faire que votre appareil mobile reste connecté jusqu’à 15 mètres de profondeur grâce à un cable, ce dernier faisant aussi office de ligne de sécurité pour éviter la perte du drone en cas d’épuisement des batteries ou de problème mécanique. La batterie 4 800 mAh se charge en 2 heures et offre 1 heure d’autonomie. Le pilotage se fait à l’aide d’une application mobile (iOS et Android). Chasing Dory est un projet en financement participatif sur Kickstarter. Au moment d’écrire ces lignes, il a atteint une somme de 169 826 CAD sur un objectif de 39 980 CAD. Comme les gens derrière Chasing Dory ont déjà réussi à mener à terme le projet de sous-marin Gladius Mini, les risques semblent peu élevés.

DPReview, Scott Gilbertson, “CHASING DORY is a portable, affordable underwater drone with 1080p video.”