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Modélisation de tornades

16 mars 2017.

Supercell model.

Supercell model. © Leigh Orf, University of Wisconsin.

Leigh Orf, un scientifique de l’Université de Wisconsin-Madison, s’efforce de démêler les mystères de la formation des tornades. Pour répondre à la question du pourquoi certains de ces orages supercellulaires produisent-ils des tornades dévastatrices, il s’est tourné vers la simulation sur un supercalculateur, en l’occurrence l’un des plus puissants du monde, le Blue Waters de l’Université de l’Illinois. Il a ainsi pu faire une modélisation d’une très puissante tornade qui a frappé l’Oklahoma le 24 mai 2011, dans un espace tridimensionnel d’environ 120 km de large, autant de long, et 20 km de hauteur, décomposé en 1,8 milliard de cubes. Dans chacun de ces morceaux de l’espace, l’ordinateur simule des facteurs comme la vitesse et la direction du vent, la température, la pression barométrique, l’humidité et les précipitations comme la neige, la grêle et la pluie. « Pour la première fois, nous avons pu étudier le fonctionnement interne d’une supercellule qui produit une tornade, et nous sommes en mesure de voir ce processus se produire » a expliqué le chercheur.

Popular Science, “Come watch a supercomputer simulation of a devastating tornado.”

NCSA’S Advanced Visualization Laboratory, “Making of Super Tornado.”