Logo Spiria

Bêta gratuite de GeForce Now

4 février 2020.

GeForce Now.

GeForce Now. © Nvidia Corp.

Le service de jeu infonuagique GeForce Now pour Windows, macOS et Android, est ouvert au public après des mois de bêta fermée. Contrairement à Google Stadia, le service repose sur le concept BYOG (Bring Your Own Game) : vous pouvez l’utiliser pour jouer n’importe quel jeu que vous avez déjà acheté sur des plateformes comme Steam ou Epic Games Store. Vous louez en fait un accès à un environnement distant Windows avec la puissance des cartes GeForce GTX. Libre à vous d’y faire tourner les jeux payants ou gratuits de votre choix (sous réservce de compatibilité) comme vous le feriez en local. GeForce Now pourra particulièrement séduire les utilisateurs de macOS pour qui l’offre en jeux est infiniment plus pauvre que celle sur Windows (et encore plus avec l’abandon du support 32 bits par macOS Catalina qui a laissé sur le bord de la route de nombreux grands classiques du jeu vidéo). Si le service est aujourd’hui ouvert à tous, il s’agit encore d’une version bêta qui comporte de nombreux irritants (par exemple sur Mac, le copier-coller ne fonctionne pas entre macOS et le PC distant, ce qui est un peu pénible si votre mot de passe Steam est long et complexe ; aussi, le pavé numérique des claviers étendus n’est pas reconnu). Cela étant dit, la qualité d’image (stream 1080p/60 fps) et la latence sont vraiment bonnes et le PC virtuel supporte que vous mettiez au maximum les réglages graphiques de vos jeux. Vous pouvez tester GeForce Now avec une offre gratuite, mais la session de jeu est limitée à une heure, et en cas d’encombrement du service, vous devrez attendre derrière les clients payants. Pour 6,50 CAD par mois, vous aurez un accès prioritaire, le droit à des sessions plus longues (plusieurs heures, mais Nvidia n’est pas très précise sur ce point) et vous pourrez avoir accès au ray-tracing en temps réel (technologie RTX, mais seuls trois jeux sont pour le moment supportés : Metro Exodus, Deliver Us The Moon, et Wolfenstein Youngblood). Parmi les plateformes compatibles, on remarquera deux absents de taille : iOS et Linux.

Ars Technica, Sam Machkovech, “RIP Stadia? Nvidia’s newly launched cloud-gaming service is (mostly) a stunner.”