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<h2>Qu'est-ce que la certification SOC 2 ?</h2><p>La certification SOC 2 (Service Organization Control 2) est une norme élaborée par l'American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) qui évalue la capacité d'une organisation à gérer les risques liés à la sécurité, à la disponibilité, à l'intégrité du traitement, à la confidentialité et à la protection de la vie privée des données qu'elle traite pour le compte de ses clients.</p><p>La certification SOC 2 repose sur cinq principes, appelés critères de confiance, qui définissent les exigences minimales que doit respecter une organisation pour assurer la sécurité et la qualité de ses services. Ces critères sont les suivants :</p><ul> <li><strong>Sécurité</strong> : l'organisation protège les données contre les accès non autorisés, les modifications, les divulgations, les dommages ou la perte.</li> <li><strong>Disponibilité</strong> : l'organisation assure la disponibilité et le fonctionnement continu de ses services conformément aux accords conclus avec ses clients.</li> <li><strong>Intégrité du traitement</strong> : l'organisation traite les données de manière complète, valide, exacte, opportune et autorisée.</li> <li><strong>Confidentialité</strong> : l'organisation respecte les engagements et les obligations de confidentialité envers ses clients et les tiers concernant les données qu'elle traite.</li> <li><strong>Protection de la vie privée</strong> : l'organisation respecte les principes de protection de la vie privée définis par l'AICPA et les lois applicables en matière de collecte, d'utilisation, de conservation, de divulgation et d'élimination des données personnelles.</li></ul><p>« Obtenir et maintenir la certification SOC 2, je le vois comme un ultramarathon et non un sprint sur 100 mètres. C'est une première étape, dans un long processus en constante évolution. La cybersécurité, dans son ensemble, nécessite une rigueur et une attention aux détails constante auquel notre équipe est prête à s’attarder. »</p><p>– Vincent Huard, Vice-Président, gestion et analyse des données</p><p>Pour obtenir la certification SOC 2, une organisation doit faire l'objet d'un audit indépendant réalisé par un cabinet comptable qualifié qui vérifie qu’elle respecte les critères de confiance applicables à ses services. L'audit porte sur la conception et l'efficacité des contrôles mis en place par l'organisation pour assurer la conformité aux critères de confiance.</p><h2>Quelle est la différence entre la certification SOC 2 Type 1 et Type 2 ?</h2><p>Il existe deux types de certification SOC 2. C’est entre autres la durée de l’audit qui les distingue. SOC 2 Type 2 est couvert par l’audit le plus long et rigoureux.</p><ul> <li>La certification SOC 2 Type 1 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance à une date donnée à une date précise. Elle évalue la conception des contrôles, mais pas leur efficacité dans le temps.</li> <li>La certification SOC 2 Type 2 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance sur une période de temps définie, généralement de trois à douze mois. Elle évalue la conception, mais également l'efficacité des contrôles, en tenant compte de leur fonctionnement réel et de leur évolution.</li></ul><p>En d’autres mots, la certification SOC 2 Type 2 répond à des critères plus exigeants et rigoureux, car elle implique un suivi continu et une vérification régulière des contrôles. Elle offre une assurance plus élevée sur la qualité et la sécurité des services fournis par l'organisation.</p><h2>Quels sont les bénéfices pour nos clients ?</h2><p>En obtenant la certification SOC 2 Type 2, Spiria réaffirme sa posture de partenaire de confiance dans la réalisation de projets de développement de solutions numériques pour ses clients. Voici quelques bénéfices principaux qui permettent à nos clients de se lancer la tête tranquille dans des projets d’envergure avec Spiria :</p><ul> <li>La garantie que nous respectons les normes les plus élevées en matière de sécurité de l'information</li> <li>La garantie que nous protégeons les données de nos clients contre les menaces internes et externes.</li> <li>La confiance que nous assurons la disponibilité et la performance de nos services</li> <li>La confiance que nous sommes capables de réagir rapidement et efficacement en cas d'incident.</li> <li>La certitude que nous traitons vos données avec intégrité, en respectant les règles de validation, d'exactitude, de traçabilité et d'autorisation.</li> <li>La tranquillité d'esprit que nous respectons vos obligations de confidentialité et que nous ne divulguons pas vos données à des tiers non autorisés.</li> <li>La sécurité que nous respectons les principes de protection de la vie privée et que nous nous conformons aux lois applicables en matière de données personnelles.</li></ul><p>La certification SOC 2 Type 2 est un gage de confiance et de sécurité pour nos clients qui témoigne de notre engagement à fournir des services de qualité et à respecter les meilleures pratiques du secteur. Elle représente l’excellence en matière de sécurité des données dans le marché tout en étant de plus en plus prisée pour les projets de développement logiciels. Il était donc tout naturel pour Spiria d’être parmi les quelques firmes d’experts à s’y conformer en Amérique du Nord. Nous sommes fiers d’arborer cette certification et d'assurer à la fois l'excellence, la fiabilité et la rigueur de nos pratiques d’affaires.</p><p>Démarrez un projet en toute confiance : <a href="mailto:nouveauprojet@spiria.com">nouveauprojet@spiria.com</a>.</p>
<p>Les équipes de Spiria ont une longue et riche expérience avec les deux types de contrats, et nous vous dévoilons ici ce que nous avons appris au fil du temps sur le sujet et quels sont les critères de succès pour chaque option.</p><p>Clarifions tout d’abord ce que sont ces deux types de projets :</p><h3>Projets temps & matériel</h3><p>Projets dont la portée (activités, livrables, inclusions comme exclusions, etc.) peut être plus ou moins clairement définie. L’évaluation initiale des coûts présente une fourchette de prix probable pour la réalisation du dit projet. Les coûts sont facturés selon les heures réelles exécutées et le matériel/ressources (autres coûts, par exemple des licences logicielles ou des services infonuagiques) nécessaire. Cette approche est plus flexible, car elle permet des changements de spécifications tout au long du processus de développement. L’agilité est encouragée et les contrôles de gestion de projets sont mis de l’avant.</p><h3>Projets forfaitaires ou fixes</h3><p>Projets dont la portée est plus souvent bien ou très bien définie. Le niveau de confiance de l’évaluation initiale des coûts repose sur des informations plus claires que le précédent type de projet. Comme son nom l’indique, les coûts sont fixés au départ, peu importe les heures réellement exécutées et le coût en matériel et ressources. Par conséquent, les notions de risques et de profitabilité sont des considérations plus critiques à évaluer dans ce type de projet. Toute modification des spécifications est encadrée par un processus de demande de changement et est facturée en tant que travail supplémentaire.</p><p>Dans un premier scénario, pour un projet préalablement qualifié, le type de projet (temps/matériel vs fixe) peut être imposé par le client, les exigences internes des organisations ou encore des réglementations, par exemple dans le cas des appels d’offres (majoritairement fixes). Lorsque possible, Spiria peut proposer une approche pour mitiger les risques et mieux saisir la portée du projet, comme proposer au client un investissement initial dans une phase découverte, en mode temps/matériel ou forfaitaire, dans l’intention de pouvoir proposer par la suite les phases de développement et de déploiement en mode forfaitaire. Ceci n’empêche bien sûr pas le client de changer de priorité ou de modifier la portée à la suite de la phase de découverte. Notre flexibilité doit nous permettre de négocier avec le client la portée définie en variant les inclusions/exclusions, dans l’objectif de rester dans l’enveloppe budgétaire forfaitaire contractuelle entendue.</p><p style="text-align: center;"><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470cad54d506e6dad2ea43_process-fr.webp" style="width: 60%; border: none;" alt="Un cycle projet type." title="Un cycle projet type."></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 1. Un cycle projet type.</p><p>Dans un deuxième scénario, si le type de projet n’est pas imposé, ceci nous donne la latitude du choix de la stratégie. Habituellement, les clients prévoient des sessions de rencontres avec les différents fournisseurs pour répondre à leurs questions. Une réflexion interne s’impose ensuite pour bien évaluer les facteurs décisionnels menant à la meilleure stratégie. À cet effet, le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive de points qui éclairent les équipes dans cette réflexion. Ces points sont pondérables (facilement identifiables, quantifiables ou mesurables) ou impondérables, en fonction des informations fournies lors des rencontres initiales, dans les cahiers de charge, ou pouvant être obtenues par des demandes au client. Les annotations des deux colonnes de droite sont simplement des suggestions de poids relatifs aux deux types de projets.</p><table cellpadding="0" cellspacing="0" style="width:100%"> <tbody> <tr> <td style="width:76%"><strong>Points</strong></td> <td style="width:12%"><strong>Fixe</strong></td> <td style="width:12%"><strong>T&M</strong></td> </tr> <tr> <td>Le plan d’affaires, les requis, les besoins et les attentes sont claires.</td> <td>➕➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les processus et règles d’affaires sont nombreux et complexes.</td> <td>➕</td> <td>➕➕</td> </tr> <tr> <td>Le budget client est identifié et la planification budgétaire est cadrée.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>L’échéancier est strict ou critique en raison du contexte client ou d’affaires.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>Les expertises nécessaires sont identifiables.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La structure organisationnelle et décisionnelle est grande et complexe.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les aspects légaux sont complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les relations sont déjà établies (historique) ou des contacts sont nos promoteurs.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le calcul de risques, les incertitudes et la contingence sont élevés.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les risques de dérives sont probables.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le client détient une capacité en effectifs ou en connaissances internes<br> (designer, équipe de développement, AQ, etc.).</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>L’environnement technologique est connu.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les contraintes technologiques sont importantes (ex. : système hérité).</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les défis d’intégration sont nombreux et complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les choix technologiques sont imposés.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les données sont disponibles pour faire l’assurance qualité fidèlement.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La solution est assujettie à des certifications spéciales.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> </tbody></table><p><br>Le résultat de cette réflexion peut amener vers différentes approches représentées dans le diagramme suivant :</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470cb0f4619dcfb509565b_strategies-fr.png" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="Les différentes stratégies (approches)." title="Les différentes stratégies (approches)."></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 2. Les différentes stratégies. (Cliquer pour agrandir.)</p><p>La stratégie sélectionnée dicte la façon donc les ententes contractuelles sont conclues. Ce choix d’approche a des incidences sur tout le déroulement du projet et son succès final. La transparence du processus de choix et la justification des motifs auprès du client permettent de démarrer la relation sur des bases saines. Les objectifs ultimes sont de livrer un projet qui respecte nos valeurs spiriennes et qui apporte la valeur attendue au client.</p>
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<div><h2>Adobe XD CC est maintenant gratuit</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470607378cc0db15098a6d_1806-design-1.webp" alt="decorative"></p><p>Adobe semble déterminée à prendre le contrôle du marché des applications de prototypage d’interfaces utilisateur. Pour preuve, leur logiciel Adobe XD (Experience Design), qui essaye de rattraper ceux de la compétition au niveau des fonctionnalités, est maintenant gratuit. La seule limitation de cette version gratuite semble le partage d’un seul prototype et d’une seule spécification à la fois. (Il n’y a aucune restriction sur le nombre de fichiers que vous pouvez sauvegarder.)</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Webdesigner Depot</i>, Ben Moss, “<a href="https://www.webdesignerdepot.com/2018/05/adobe-xd-is-now-available-for-free/">Adobe XD CC is now available for free</a>.”</p><h2>Affiches des années 70, produites par IBM</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847060a4f06d76dfc2c6d57_1806-design-2.webp" alt="decorative"></p><p>Ces fabuleuses affiches ont été produites en interne chez IBM durant les années 70. On les accrochait un peu partout dans les bureaux pour informer, motiver ou divertir les employés. On peut admirer leur grande qualité en matière de graphisme, mais surtout leur aspect souvent hautement conceptuel et créatif, qui devrait être une inspiration pour les productions promotionnelles d’entreprises d’aujourd’hui.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Visual Memoranda</i>, “<a href="https://www.visualmemoranda.com/poster-gallery/">The IBM Poster Program: 1969–1979</a>.”</p><h2>Refonte du site Material Design</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847060e8d3149e8b6b27259_1806-design-3.webp" alt="decorative"></p><p>Google a repensé l’expérience de son site web Material Design. Introduit en 2014, Material Design a établi, avec sa librairie et sa philosophie du design, une présence importante dans le monde de la conception d’interfaces utilisateur pour le mobile, mais aussi pour le web.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Webdesigner Depot</i>, Ezequiel Bruni, “<a href="https://www.webdesignerdepot.com/2018/05/material-design-redesigned/">Material Design redesigned</a>.”</p><h2>« Priority Guides », l’alternative aux maquettes fil de fer ?</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706118d3149e8b6b275e2_1806-design-4.webp" alt=" " title=" "></p><p>Cet article expose une approche alternative (ou complémentaire) aux maquettes fil de fer (maquettes fonctionnelles ou wireframes) : les « Priority Guides », ou guides de priorités. En résumé, on parle de structurer la hiérarchie des contenus en prenant en considération l’importance et la pertinence de ce contenu. Selon l’auteur, cette méthode évite, entre autres, les zones grises quand le projet est initié par des prototypes seulement. (Merci à Kevin Dekker pour l’article.)</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>A List Apart</i>, Heleen van Nues, Lennart Overkamp, “<a href="http://alistapart.com/article/priority-guides-a-content-first-alternative-to-wireframes">Priority Guides: a content-first alternative to wireframes</a>.”</p><h2>“Design is History”</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847061489ad3eaf345a1f6c_1806-design-5.webp" alt=" " title=" "></p><p>Ce site web, qui n’est malheureusement plus mis à jour, explore l’histoire du design au travers les mouvements et les créateurs qui ont marqué le graphisme du XVe siècle (invention de l’imprimerie) à nos jours.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i><a href="http://www.designishistory.com">Design is History</a></i>.</p><h2>Les systèmes d’infodivertissement de 2018</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470617a0418b84dddad8de_1806-design-6.webp" alt=" " title=" "></p><p>Voici les 10 systèmes d’interfaces homme-machines et d’infodivertissement pour automobile les plus sophistiqués de 2018. Malgré le débat qu’on peut porter sur leur aspect pratique et sécuritaire, ces systèmes, qui en général concernent les véhicules concepts ou haut de gamme, essayent de pousser les limites et les possibilités de l’expérience avec des interfaces tactiles.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Goodpatch Blog</i>, “<a href="https://goodpatch.com/blog-en/10-hmi-and-infotainment-systems-presented-in-january-2018/">10 HMI and infotainment systems presented in January 2018</a>.”</p>
Intelligence artificielle
5 min de lecture
Apprentissage profond : la révolution des réseaux à capsules
<div><p>Geoffrey Hinton est un chercheur britanno-canadien de premier ordre, spécialiste des réseaux de neurones artificiels. Professeur au département d’informatique de l’Université de Toronto, il a été l’un des premiers chercheurs à démontrer la mise en application l’algorithme de rétropropagation du gradient pour l’entraînement des réseaux de neurones multicouches, technique qui a été depuis largement utilisée dans le monde de l’intelligence artificielle. Nous lui devons aussi de nombreux modèles et algorithmes dont l’usage est devenu courant aujourd’hui.</p><p>À l’automne dernier, Hinton et son équipe (Sara Sabour et Nicholas Frosst) ont publié un article scientifique en libre accès : “<b>Routage dynamique entre capsules</b>”, qui présente l’architecture d’un type de réseau neuronal, les <b>réseaux à capsules</b>, ou CapsNets (le concept de CapsNet avait déjà été présenté dans un papier de 2011). Mais surtout, l’architecture est accompagnée d’un algorithme permettant l’entraînement de ces nouveaux réseaux. Comme les innovations fondamentales se font rares, l’intérêt des spécialistes a été piqué et ceux-ci voient dans les CapsNets une avancée majeure par rapport aux <b>réseaux de neurones convolutifs</b> (ConvNets), largement employés pour la reconnaissance d’images fixes et animées, les systèmes de recommandation et le traitement automatique du langage naturel.</p><p>Les ConvNets sont géniaux pour plein de tâches qu’ils réussissent à remplir de façon rapide et efficace, mais ils ont leurs limites et leurs inconvénients propres. Prenons le classique exemple de la reconnaissance d’un visage : détecter sa forme ovale, une paire d’yeux, un nez et une bouche indique une très forte forte probabilité d’avoir à faire face à un visage. Mais la distribution spatiale de ces éléments et leur relation entre eux ne sont pas vraiment prises en compte par les ConvNets.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c42199b799a027a3098_it-is-a-face-fr.webp" alt="Les limites de la reconnaissance faciale avec un réseau neuronal convolutif." title="Les limites de la reconnaissance faciale avec un réseau neuronal convolutif."></p><p>Les limites de la reconnaissance faciale avec un réseau neuronal convolutif. </p><p>Les composants principaux d’un ConvNet sont des <b>couches convolutionnelles</b> qui détectent les caractéristiques notables dans les données en entrée. Les premières couches, les couches profondes qui sont les plus proches des données brutes à l’entrée, apprennent à détecter des caractéristiques simples, tandis que les couches supérieures combineront des caractéristiques simples pour produire des caractéristiques plus complexes. Enfin, les ultimes couches combineront des caractéristiques de haut niveau et produiront des prédictions de classification. Entre les couches convolutionnelles, on introduit des <b>couches de max-agrégation</b> (max–pooling) qui réduisent la taille de la représentation par sous-échantillonnage tout en accentuant les signaux forts, ce qui permet des gains essentiels en puissance de calcul. </p><p>À travers tout ce processus, et notamment les couches de max-agrégation, les notions de position, d’orientation, d’échelle et de relation entre les caractéristiques détectées par les premières couches sont perdues. De fait, la représentation interne des données d’<b>un réseau neuronal convolutionnel ne tient pas compte des hiérarchies spatiales</b> importantes entre les objets simples et complexes, par exemple, on ne sait plus si le nez (objet simple) est au milieu du visage (objet complexe).</p><p>Pour faire aussi simple que possible, un CapsNet est composé de capsules et <b>une capsule est un groupe de neurones artificiels</b> qui apprend à détecter un objet particulier dans une région donnée de l’image et qui produit <b>un vecteur dont la longueur représente la probabilité estimée de présence de l’objet et dont l’orientation encode les paramètres de pose</b> de l’objet (“paramètres d’instanciation” — position, taille relative, rotation, etc.). Si l’objet est légèrement modifié (par exemple, décalé, tourné, redimensionné, etc.), la capsule produira un vecteur de même longueur, mais orienté légèrement différemment. Ainsi, <b>les capsules sont équivariantes</b>. Contrairement aux ConvNets où une petite modification en entrée ne produira pas de changement en sortie (invariance).</p><p>Comme pour le ConvNet, le CapsNet est organisé en couches. La couche profonde est composée de <b>capsules primaires</b> qui reçoivent une petite partie de l’image en entrée et tentent de détecter la présence et la pose d’un motif, comme un cercle pas exemple. Les capsules des couches supérieures, appelées <b>capsules de routage</b>, détectent des objets plus grands et plus complexes.</p><p>Les capsules communiquent grâce à un mécanisme itératif de “<b>routage par entente</b>” : une capsule de niveau inférieur préfère envoyer sa production à des capsules parentes dont les vecteurs d’activité ont un grand produit scalaire avec la prédiction provenant de la capsule de niveau inférieur. “La capsule de niveau inférieur enverra son entrée à la capsule de niveau supérieur qui ‘est d’accord’ avec son entrée. C’est l’essence même de l’algorithme de routage dynamique.”</p><p>Nous ne faisons bien sûr ici qu’effleurer la complexité et la richesse des CapsNets, mais il faut retenir qu’ils représentent une grande avancée en remédiant aux défauts traditionnels des ConvNets. La technologie est encore embryonnaire, mais depuis la publication du “Routage dynamique entre capsules”, de nombreux chercheurs travaillent au perfectionnement des algorithmes et des implémentations et les avancées sont publiées à rythme rapide.</p><p><b>Les principaux avantages des CapsNets :</b></p><ul><li>Contrairement aux ConvNets qui nécessitent un grand nombre de données de référence pour la phase d’apprentissage, les CapsNets peuvent généraliser en utilisant bien moins de données.</li><li>Les CapsNets ne perdent pas d’informations entre les couches comme le font les ConvNets.</li><li>Les CapsNets donnent la hiérarchie des caractéristiques trouvées, par exemple : ce nez appartient à ce visage. La même opération avec un ConvNet implique des composants additionnels.</li></ul><p><b>Le revers de la médaille, en l’état actuel (mais ça évolue vite…) :</b></p><ul><li>Les CapsNets sont très exigeants en ressources de calcul.</li><li>Ils fonctionnent moins bien que les ConvNets avec de grandes images.</li><li>Ils ne peuvent pas détecter deux objets de même type lorsqu’ils sont trop proches l’un de l’autre (c’est ce qu’on appelle le « problème de l’encombrement »).</li></ul><p>Le sujet a capté votre attention et vous souhaitez l’approfondir ? Voici une liste de références utiles :</p><ul><li>Sara Sabour, Nicholas Frosst, Geoffrey E. Hinton. <i><a href="https://arxiv.org/pdf/1710.09829.pdf">Dynamic routing between capsules (PDF)</a></i>. Novembre 2017.</li><li>Geoffrey Hinton, Sara Sabour, Nicholas Frosst. <i><a href="https://openreview.net/pdf?id=HJWLfGWRb">Matrix capsules with EM routing (PDF)</a></i>. Avril 2018.</li><li>Geoffrey E. Hinton, Alex Krizhevsky, Sida D. Wang. <i><a href="http://www.cs.toronto.edu/~fritz/absps/transauto6.pdf">Transforming auto-encoders (PDF)</a></i>. Juin 2011.</li><li>Aurélien Géron. <i><a href="https://www.oreilly.com/ideas/introducing-capsule-networks">Introducing capsule networks</a></i>. O'Reilly Media, Ideas, février 2018.</li><li>Max Pechyonkin. <i><a href="https://medium.com/ai%C2%B3-theory-practice-business/understanding-hintons-capsule-networks-part-i-intuition-b4b559d1159b">Understanding Hinton’s capsule networks series</a></i>. AI<sup>3</sup>, novembre 2017.</li><li>Nick Bourdakos. <i><a href="https://medium.freecodecamp.org/understanding-capsule-networks-ais-alluring-new-architecture-bdb228173ddc">Understanding capsule networks — AI’s alluring new architecture</a></i>. FreeCodeCamp, février 2018.</li><li>Thibault Neveu. <i><a href="https://becominghuman.ai/understand-and-apply-capsnet-on-traffic-sign-classification-a592e2d4a4ea">Understand and apply CapsNet on traffic sign classification</a></i>. Becoming Human, novembre 2017.</li></ul>
<div><h2>Comment résumer l’IA de manière simple ? </h2><p>Lorsque l’on écrit un programme, on indique explicitement à l’ordinateur ce qu’il doit faire, c’est une longue suite d’instructions qui permettent d’aboutir à un résultat. Avec l’intelligence artificielle, c’est un peu le contraire, on écrit un algorithme qui permettra à l’ordinateur de trouver un algorithme pour une problématique donnée. Toujours pas clair ?</p><p>Imaginez un programme qui détecte les caractères d’une plaque d’immatriculation. Le programmeur qui rédigerait ce programme ferait une longue série de règles traitant des centaines, voire des milliers d’exceptions afin d’obtenir un algorithme permettant d’arriver à un résultat juste. Un algorithme intelligent apprend par lui-même afin de trouver cette série d’instructions qui permet de faire telle ou telle tâche.</p><h2>Un peu d’histoire</h2><h3>Le perceptron — le début de l’apprentissage</h3><p>L’intelligence artificielle n’est pas née d’hier. Ce domaine, largement exploré au courant des dernières décennies, a connu des hauts et des bas, que ce soit par manque de ressources techniques ou de financement en recherche fondamentale. Depuis les années 50, plusieurs chercheurs se penchent sur la question de ce qu’est l’intelligence et comment représenter cette dernière de manière synthétique. Le but n’est pas de copier le cerveau humain, mais de s’inspirer de son fonctionnement cognitif afin de trouver de nouvelles solutions à une large variété de problèmes. La recherche en intelligence artificielle est intrinsèquement liée aux neurosciences, les deux avançant ensemble, tout en étant indépendantes, mais formant un tout pour ce qui est du domaine de l’intelligence.</p><p>Le premier modèle de neurone artificiel se nomme le <b>perceptron de Rosenblatt</b> et remonte à 1957. Cette recherche, bien qu’impressionnante et innovante, et qui peut être encore aujourd’hui considérée comme les débuts des algorithmes intelligents, se voit cependant rapidement mise de côté. On considère le perceptron comme une innovation technologique, mais d’un usage très limité lors de l’application concrète de l’algorithme lui-même. Ce modèle de neurone artificiel agit en fait comme un classificateur linéaire et binaire, qui permet simplement de faire des classements. Il s’agit cependant d’une percée qui servira de fondation pour les recherches futures.</p><h3>John Mccarty et LISP — un monde de fonctions</h3><p>Moins d’un an plus tard, dans les laboratoires de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), feu John McCarthy, l’un des pionniers de l’IA, invente un langage de programmation purement fonctionnel, dénommé <b>LISP</b>, qui deviendra dans les années suivantes le langage de choix pour la recherche en IA. La première présentation du LISP au public se fait par la publication dans les <i>Communications of the ACM</i> d’un papier proposant l’idée qu’un ordinateur devrait pouvoir interagir avec des instructions déclaratives comme impératives et faire preuve de bon sens (“could exhibit ‘common sense’”).</p><blockquote><p><a href="http://www-formal.stanford.edu/jmc/recursive.pdf">McCarthy, John. <i>Recursive functions of symbolic expressions and their computation by machine, Part I.</i> Communications of the ACM, 3:184–195, April 1960 [PDF]</a>.</p></blockquote><p>Véritable révolution dans le domaine de la science informatique, LISP propose un outil de choix pour la recherche et l’expérimentation en intelligence artificielle.</p><h3>La première apparition du terme “machine learning” et des réseaux de neurones artificiels</h3><p>On doit à l’anglais Arthur L. Samuel les premières publications sur les réseaux de neurones et l’apparition du terme “machine learning”. L’un de ces papiers explique la représentation d’un algorithme d’apprentissage du jeu de dames. Arthur Samuel a aussi notamment contribué largement au projet TeX, un système utilisé pour la rédaction de documents scientifiques et mathématiques.</p><blockquote><p><a href="https://ieeexplore.ieee.org/document/5392560/">Samuel, Arthur Lee. <i>Some studies in machine learning using the game of checkers.</i> IBM Journal of Research and Development, vol. 3, issue 3, July 1959 [PDF]</a>.</p></blockquote><h3>L’apprentissage, le cerveau et ces algorithmes qui apprennent</h3><p>Certes, l’histoire des réseaux de neurones est beaucoup plus longue que cela, notamment avec l’arrivée de la <b>rétropropagation du gradient</b>, qui nous aborderons plus tard. On notera que ces recherches fondatrices sont liées avec l’idée de base de l’intelligence artificielle, permettant à l’ordinateur de trouver les choix optimaux pour faire la plus simple des opérations (classification binaire dans l’exemple du perceptron), ou encore faisant une démonstration avancée du principe d’apprentissage cognitif (apprendre à jouer au jeu de dames).</p><h2>Et le cerveau humain ?</h2><p>Les neurosciences sont les études scientifiques qui se penchent sur le fonctionnement du système nerveux. La recherche en intelligence artificielle ne veut pas copier le fonctionnement du cerveau humain, mais s’en inspirer afin de trouver des solutions innovantes. Notre cerveau apprend continuellement et les influx électriques entre neurones sont maîtres de nos actions. Il est continuellement stimulé, par des signaux internes et externes, que ce soit les cinq sens, ou encore votre estomac qui est vide, et ses connexions neuronales sont responsables de la circulation de cette information.</p><h3>Quelques infos en vrac</h3><ul><li>86 à 100 milliards de neurones dans le cerveau humain (10¹¹).</li><li>Le cerveau pèse entre 1,3 à 1,4 kg.</li><li>L’hémisphère gauche contient plus de 200 millions de neurones de plus que le droit.</li><li>Les influx de certains signaux peuvent atteindre la vitesse de 400 km/h.</li><li>Nous avons plus de 160 000 km d’axones dans le cerveau.</li></ul><h3>Comment le cerveau apprend-il ?</h3><p>Le cerveau reçoit de nombreuses informations et les traite à très grande vitesse. Les neurones communiquent par des signaux énergétiques, les influx nerveux, qui induisent une excitation synaptique chez leurs neurones voisins. Si un signal reçu est assez fort pour exciter un neurone, celui-ci s’active et envoie de l’information à d’autres neurones et ainsi de suite.</p><h3>L’analyse d’un neurone</h3><p>Pour mieux comprendre comment les réseaux de neurones fonctionnent, il est important de se pencher sur le fonctionnement du neurone biologique ; cela nous aidera en effet à la compréhension d’équations que nous aborderons plus tard.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c5558184331b555dc7d_neurone-ant.webp" alt="Neurone." title="Neurone."></p><p>En partant de la gauche vers la droite, analysons les différentes parties du système afin de comprendre son fonctionnement.</p><p>En vert, le corps cellulaire ou péricaryon. C’est le noyau du neurone, région dans laquelle les signaux sont calculés puis envoyés vers l’axone afin d’acheminer le signal vers d’autres neurones.</p><p>En bleu, les dendrites. Les dendrites, prolongements cellulaires à structure arborescente, sont la partie du neurone chargée de capter les signaux extérieurs et leur intensité, puis de les transmettre. </p><p>En jaunes, les synapses : ce sont les zones de contact entre les différents neurones.</p><p>En rose, l’axone. C’est un prolongement du neurone qui génère l’influx nerveux, ou potentiel d’action, qui sera acheminé vers un autre neurone. L’intensité du potentiel d’action déterminera si les cellules suivantes sont excitées à leur tour.</p><h3>L’influx entre neurones</h3><p>Les neurones communiquent entre eux par ce que l’on appelle des influx, ou potentiels d’action. Ce sont des signaux électriques de très faible intensité, de l’ordre de 100 millivolts. La vitesse de transmission peut atteindre jusqu’à 150 mètres par seconde.</p><p>On dit le neurone excité lorsqu’un influx nerveux parvient à son noyau via ses dendrites. Le corps cellulaire ingère ces informations et procède à l’envoi d’un signal électrique vers l’axone. Le signal se propage vers l’axone collatéral puis vers les synapses où la communication interneuronale s’effectue. Si le niveau du signal est suffisant, le neurone suivant procède de même façon et ainsi de suite. Un simple neurone peut recevoir l’influx nerveux de plus de 1 000 neurones.</p><h3>Aparté sur la neuroplasticité</h3><p>Pendant longtemps, les neurobiologistes pensaient que les liens entre neurones et les réseaux ainsi constitués restaient fixes et ne pouvaient être “recâblés”. Avec les avancées techniques, on a découvert que les connexions du cerveau évoluaient avec le temps, en fonction de multiples facteurs dont l’apprentissage. Cette habileté du cerveau humain de changer tout au long de la vie d’un individu se nomme la neuroplasticité et est un domaine ayant littéralement changé la donne dans le domaine des neurosciences.</p><h2>Les neurones de l’intelligence artificielle</h2><p>Décortiquons un réseau de neurones numériques afin de mieux comprendre ce qui se produit dans chacune de ses parties et comment, réunies ensemble, elles forment un tout capable de réaliser des choses impressionnantes.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c585602178272b1ecea_neuron-model-fr.webp" alt="decorative"></p><h3>Les valeurs en entrée</h3><p>Ce sont les données fournies à notre neurone afin que ce dernier puisse les traiter. Chaque entrée est associée à un poids, qui servira à signifier “l’importance” de cette entrée dans le traitement. On utilise les valeurs et leur poids respectif dans la fonction de combinaison. </p><h3>La fonction de combinaison</h3><p>Chaque entrée, ayant une valeur unique et un poids associé, se voit utilisée dans la fonction de combinaison.</p><p>Regardons un exemple simple de neurone, un perceptron. La fonction de combinaison permet de faire une équation toute simple qui ajoute le poids et la valeur de chaque entrée pour déterminer si ce résultat passera la fonction d’activation et permettra au perceptron de s’activer ou non. Comme mentionné, le perceptron est l’élément le plus simple lorsque vient le temps de représenter une “intelligence artificielle”. La fonction simple d’un perceptron est d’effectuer la classification binaire d’une entrée. </p><h3>La fonction d’activation</h3><p>Elle a pour objectif de prendre le résultat de la fonction de combinaison et de déterminer si le neurone se déclenchera. Il existe plusieurs types de fonctions d’activation, dont les mérites sont souvent discutés et comparés afin d’améliorer la précision d’un réseau de neurones. </p><h3>La simplicité d’un perceptron et ses limites</h3><p>Malgré son ingéniosité, l’application pratique du perceptron reste tout de même limitée à une valeur binaire, positive ou négative. Mais à son époque, rappelons-nous que la puissance de calcul était un élément majeur qui conditionnait les recherches fondamentales. </p><h3>Les perceptrons multicouches et les résultats non linéaires</h3><p>Les années passant et l’informatique évoluant, de nouveaux chercheurs se greffent aux travaux passés et les font évoluer. Des chercheurs se sont ainsi penchés sur le travail de Frank Rosenblatt quelques années après afin de faire progresser son concept et son application, autant théorique que pratique. </p><p>Le perceptron sert seulement à résoudre des problèmes linéaires. L’une des innovations ultérieures a été l’inclusion de plusieurs perceptrons afin de permettre une plus grande flexibilité et un plus grand champ d’application dans la résolution de problèmes. </p><p>En s’inspirant des principes neurobiologiques, des chercheurs en informatiques ont réussi à proposer un modèle qui est à l’origine de ce que l’on voit aujourd’hui comme l’intelligence artificielle. Les réseaux de neurones sont en fait des milliers de liens entre différentes couches. Chaque lien permet de distribuer un signal selon un ensemble de règles. </p><p>Dans la prochaine partie, nous analyserons les perceptrons multicouches, les différentes couches d’un réseau de neurones et comment ceux-ci apprennent. </p><h2>Pour conclure provisoirement</h2><p>Aujourd’hui, nous avons beaucoup de possibilités de réseaux neuronaux. Les universités des quatre coins du globe, les grands joueurs du GAFAM, travaillent avec ardeur sur le sujet, proposent de nouvelles idées et brisent les barrières établies. </p><p>L’avènement de l’intelligence artificielle est un moment important dans l’histoire de l’informatique. L’ordinateur ne fera plus simplement ce qu’on lui indique pas à pas, mais s’ajustera lui-même pour trouver le meilleur algorithme pour répondre à une problématique donnée. </p>
<h2>Introduction</h2> <p>Tout d’abord, définissons un automate cellulaire comme une série de cellules <strong>évoluant</strong> selon un ensemble de règles définies, donnant donc lieu à une <strong>nouvelle génération</strong> de cellules. Le principe est utilisé dans plusieurs domaines tels que l’imagerie numérique, la physique, la chimie, et les domaines nécessitant de l’automatisation, comme le génie industriel.</p> <h2>Un premier exemple concret</h2> <p>On définit souvent les règles d’évolution d’une cellule en fonction des voisines de celle-ci.</p> <p><strong>Donc, si mes règles sont les suivantes :</strong></p> <div><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706dc378cc0db150a1cca_rule_custom.webp" alt="decorative" /> <ul> <li>0 avec un 0 à sa droite devient 1.</li> <li>0 avec un 1 à sa droite reste 0.</li> <li>1 avec un 0 à sa droite reste 1.</li> <li>1 avec un 1 à sa droite devient 0.</li> </ul> </div> <p>En débutant avec la suite 0010 (choisie arbitrairement), on observera l’évolution suivante pour la génération 1 :</p> <div> <ul> <li>Le premier 0 deviendra 1 selon la règle n<sup>o</sup> 1.</li> <li>Le deuxième 0 restera 0 selon la règle n<sup>o</sup> 2.</li> <li>Le premier 1 restera 1 selon la règle n<sup>o</sup> 3.</li> <li>Le dernier zéro deviendra 1 selon la règle n<sup>o</sup> 1 (en regardant le premier 0 comme son voisin de droite).</li> </ul> </div> <p><strong>On observe alors le résultat suivant :</strong></p> <div><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706df686b311d13f42284_example_ca_0.png" alt="decorative" /> <ul> <li>0010 (génération 0).</li> <li>1011 (génération 1).</li> <li>1000 (génération 2).</li> <li>1110 (génération 3).</li> </ul> </div> <h2>On complexifie</h2> <p>Ce principe est très facilement extensible. Par exemple, en utilisant les voisines de gauche et de droite, on compare 3 cellules ayant potentiellement deux états plutôt que deux cellules à deux états.</p> <p>On a donc de 2^3 = 8 règles à définir (déterminer si elles donnent un 0 ou 1).</p> <p>Chacune de ces règles ayant <strong>2</strong> résultats possibles (0 ou 1), on trouvera donc <strong>2</strong>^8=256 possibilités de règles. Celles-ci sont connues et répertoriées comme les <strong>Wolfram Rules</strong> et donnent lieu à des motifs prévisibles, parfois chaotiques (mais pas aléatoires, notez que tout est <strong>prévisible</strong> et <strong>reproductible</strong> à volonté si on connaît la règle utilisée et la génération 0).</p> <p>Voici quelques exemples de ces règles et de leurs résultats (comme plus haut, chaque ligne est une nouvelle génération). (Source : <a href="http://wolframalpha.com">http://wolframalpha.com</a>.)</p> <h3>Règle 30</h3> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706e26bc41b5f7007a2b2_rule_30_def.gif" alt="decorative" /></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706e505814cd59dec326b_rule_30_big.gif" alt="decorative" /></p> </div> <h3>Règle 43</h3> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706e8513c65a40c35febe_rule_43_def.gif" alt="decorative" /></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706eb086a552384a85fab_rule_43_big.gif" alt="decorative" /></p> </div> <h3>Règle 90</h3> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706ee342eade8021fc2b8_rule_90_def.gif" alt="decorative" /></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706f16bc41b5f7007a823_rule_90_big.gif" alt="decorative" /></p> </div> <h2>Passons à la 2D et plus encore</h2> <p>Pour une ligne de cellules à 2 états, on atteint rapidement une limite (si on ne regarde que les voisines immédiates).</p> <p>En langage binaire, imaginons qu’on prenne une phrase (par exemple, un mot de passe) et qu’on transforme sa valeur binaire en matrice de 8 cellules de large.</p> <div> <p>10100101<br />01011010<br />01110010</p> </div> <p>On décide ensuite de règles pour les quatre voisines du haut, bas, gauche et droite. Incluant la valeur de la cellule elle-même, on a 2^5 = 32 règles à déterminer, ayant chacune une possibilité de 2 valeurs de sortie (0 ou 1). On aura donc, selon le même calcul que les règles Wolfram, 2^32 façons différentes de choisir sa règle, soit plus de 4 milliards.</p> <h3>L’incontournable <em>Game of life</em></h3> <p>Comparant une cellule et ses 8 voisines, <strong>John Conway</strong> a créé un ensemble de 4 règles qu’il a animées, donnant lieu au jeu « <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Conway's_Game_of_Life">Game of life </a>». Je vous laisse observer ses règles et comment elles interagissent entre elles :</p> <ol> <li>Une cellule vivante meurt si elle a moins de deux voisines vivantes.</li> <li>Une cellule vivante survie si elle a deux ou trois voisines vivantes.</li> <li>Une cellule meurt si elle a plus de trois voisines vivantes.</li> <li>Une cellule morte avec exactement trois voisines vivantes devient une cellule vivante.</li> </ol> <p><strong>Des exemples de résultats :</strong></p> <div></div> <p><strong>On généralise donc en disant :</strong></p> <p>Pour un nombre S d’états possibles pour une cellule, et pour un nombre N de cellules vérifiées pour établir la prochaine génération, on aura S^(S^N) possibilités de combinaisons de règles.</p> <p>Par exemple :</p> <ul> <li>Pour 2 états et 3 cellules vérifiées (comme avec la règle n<sup>o</sup> 30), on a 2^(2^3) possibilités.</li> <li>Pour 2 états et 9 cellules vérifiées (en agissant sur un pixel et tous ses voisins), on a 2^(2^9) possibilités.</li> <li>Pour 2 états et 27 cellules vérifiées (en comparant une grille de cubes en 3D, comme dans le jeu <em>Minecraft</em>), 2^(2^27) possibilités.</li> </ul> <h2>Quelques utilisations</h2> <h3>Imagerie numérique</h3> <p>Dans un modèle 2D avec plus de deux états, par exemple avec des pixels de couleur, il est possible de créer des transformations de ceux-ci : créer un effet de flou, rendre les contrastes plus forts, affaiblir le grain d’une photo, nettoyer les artefacts laissés par la compression, etc.</p> <h3>Génération aléatoire</h3> <p>La règle Wolfram 90 permet de générer un motif semblable à quelque chose d’aléatoire. Il suffirait de choisir la population binaire initiale en fonction d’un élément connu (la date et l’heure, l’adresse IP de la personne qui visite notre site, etc.) pour générer, après un nombre fini de générations, une nouvelle suite binaire « aléatoire » (notons que le hasard absolu est inexistant en informatique). On pourrait utiliser cette valeur aléatoire comme clé de cryptage, comme valeur pour le salage, etc.</p> <p>Dans le cadre de la génération aléatoire de cartes de terrain (par exemple dans des jeux vidéos comme les <em>Dungeon Crawler</em> et <em>Rogue-like</em>), on utilise un algorithme d’automate cellulaire afin de nettoyer le résultat des éléments parasites.</p> <p>Dans l’exemple ci-dessous, <a href="http://www.roguebasin.com/index.php?title=Cellular_Automata_Method_for_Generating_Random_Cave-Like_Levels">tiré du site roguebasin.com</a> : un mur (#) reste un mur s’il possède 4 murs autour de lui. S’il n’est pas un mur, il en devient un s’il est entouré par 5 murs ou plus. Sinon, il devient un espace vide. On utilise donc les automates cellulaires afin de faire du nettoyage.</p> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706f4199b799a0277d0f3_ca-map-cleaning.webp" alt="decorative" /></p> </div> <h3>Sécurité</h3> <p>Je parle de transformation binaire depuis le début de l’article, il est inutile donc de justifier de l’utilité pour le cryptage de données. Comme on peut le deviner, celle-ci est bien souvent unilatérale, selon le type de règles. Malgré le nombre de combinaisons mentionné plus haut, celles-ci ne sont pas toutes utilisables. Dans un cryptage unilatéral, il est absolument inutile que toutes les données se transforment toujours en zéro, par exemple. Dans une optique moins extrême, ultimement, il y aura toujours des risques de collision entre les règles (voir <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rainbow_table">Rainbow Table</a>). Cependant, il s’agit d’une méthode efficace pour être, par exemple, incapable de remonter à un mot de passe à partir de sa version cryptée.</p> <p>Il y a cependant le moyen d’utiliser différentes règles à chaque génération, de faire varier le nombre de fois que la génération zéro évoluera selon différents critères connus, etc.</p> <h2>Et si on avait plus que deux états ?</h2> <p>On a discuté ici de cellules binaires, à deux états possibles. Et si on augmentait le nombre d’états ? Ça donnerait lieu à plus de possibilités, évidemment.</p> <p>Pensons à <strong>Minecraft</strong>, et imaginons que nous utilisons un algorithme d’automate cellulaire pour créer le monde, un algorithme de « Big Bang ». À partir d’une génération zéro complètement aléatoire composée de lave, d’eau, d’air et de terre, il serait possible de faire évoluer, par exemple, une flaque d’eau en air si elle est entourée par plus de 4 carrés de lave, ou alors en terre si elle n’en a qu’une ou deux. On termine nos règles, puis on laisse suivre son cours au « monde » qui se générera par lui-même.</p> <p>Le <a href="http://necsi.edu/postdocs/sayama/sdsr/iccs2/short.html">Langon Loop</a>, lui, démontre un automate à 8 états capable de se reproduire lui-même en se rétrécissant lorsque ça devient nécessaire.</p> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706f8342eade8021fc7fa_langton_loop.gif" alt="decorative" /></p> </div> <h2>Et ensuite ?</h2> <p>Comme John Conway l’a dit dans <a href="https://www.youtube.com/watch?v=E8kUJL04ELA">une entrevue</a>, <em>Game of Life</em> n’est pas une percée mathématique importante à proprement parler. Son “jeu” est simplement une démonstration de ce qu’on peut faire avec un ensemble de règles toutes simples. De plus, il est impensable de créer un ensemble de règles valables permettant un cryptage symétrique, et la performance devient un problème si on veut faire évoluer des cellules lorsqu’on a une quantité phénoménale de règles et de cellules à gérer.</p> <p>Ceci étant dit, les automates cellulaires sont utilisées dans la plusieurs domaines. En imagerie numérique, ils permettent de traiter pixel par pixel et créer des effets comme ceux mentionnés plus haut. Dans la physique, ils permettent d’offrir des modèles de prédiction et d’estimation, par exemple, pour les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_sur_r%C3%A9seau">gaz sur réseau</a>. Dans un contexte industriel, le <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Von_Neumann_universal_constructor">constructeur universel de Von Neumann</a> démontre la possibilité pour une machine de se reproduire elle-même. Par extension, on pourrait sans doute avoir un système qui évoluerait de lui-même, et plusieurs se penchent donc sur l’intégration des automates cellulaires à des principes d’intelligence artificielle.</p> <p>La documentation est encore éparse, et le sujet encore jeune, je ne peux donc que vous encourager à lire davantage sur le sujet si cet article a piqué votre curiosité !</p>
<div><h2>Les éléments clés :</h2><h3>Une volonté</h3><p>Pourquoi faut-il encourager et valoriser un environnement créatif ? Les employés sont les mieux placés pour voir ce qui accroche dans le quotidien. Ils sont ainsi en mesure de proposer d’autres possibilités créatives pour améliorer les processus et amener l’entreprise plus loin. Par la créativité, les employés peuvent exprimer leurs idées et se sentir écoutés, donc valorisés, ce qui est très mobilisateur. Pour les gestionnaires/dirigeants, cela signifie aussi qu’il faut être prêt à lâcher le contrôle sur le comment et se concentrer plutôt sur la direction et la définition des objectifs de l’équipe, et ainsi permettre aux employés d’apporter les changements nécessaires au meilleur fonctionnement de leur travail. La volonté de l’entreprise et la valorisation de la créativité sont nécessaires afin que les employés se sentent en confiance pour échanger et faire avancer une problématique vers une solution ou innovation possible. </p><h3>Un espace</h3><p>Pour favoriser la créativité, il faut laisser un espace, un espace de temps pour le remue-méninges, et aussi pour l’échange. Toutes les idées qui surviennent ne sont pas nécessairement bonnes, mais au départ, il faut permettre l’échange dans un environnement de confiance, sans jugement. L’idée est de prendre en note toutes les idées émises, et ensuite, de choisir ce qui s’applique le mieux à la réalité et aux contraintes actuelles de l’entreprise. Cette sélection peut également se faire en équipe. Pour éviter que les idées partent dans toutes les directions, il est possible de proposer un cadre de départ plus restrictif. Par exemple, un chef d’équipe pourrait s’asseoir avec son équipe et demander : comment pourrions-nous améliorer le processus de commandes, tout en respectant les délais, et sans devoir débourser de fonds supplémentaires ?</p> <h3>S’engager et communiquer</h3><p>Une fois les idées réceptionnées, il faut en faire quelque chose… sinon, ce serait une perte de temps et d’énergie. Il faut donc prendre le temps de mettre sur pied un plan d’exécution et de prévoir un échéancier pour la mise en œuvre les nouvelles idées et initiatives. Les changements devront être communiqués à l’ensemble de l’équipe et il faut expliquer pourquoi une option a été privilégiée plutôt qu’une autre. Cela demande un peu plus d’énergie que de fonctionner sur le mode routinier, en « pilotage automatique ». C’est par contre bien plus stimulant pour les employés et le sentiment d’appartenance ne peut qu’en sortir renforcé.</p><h3>Quelques effets bénéfiques de la créativité pour l’entreprise :</h3><ul><li>Faire avancer et grandir l’entreprise de sa base plutôt que du haut vers le bas. Ce qui est bien plus rapide avec tout le monde qui est engagé dans le processus ; </li><li>Permettre d’avoir un avantage par rapport à sa concurrence ; </li><li>Amélioration de l’efficacité de façon continue, même si cela prend un peu d’investissement en temps et écoute ; </li><li>Responsabiliser les employés ; </li><li>Mobiliser et stimuler les équipes ; </li><li>Renforcer les sentiments d’engagement, de loyauté et de respect. </li></ul><p>Tout le monde a un potentiel créatif et il n’est pas nécessaire d’être un artiste pour apporter de l’innovation, de nouvelles idées. Et tous les domaines et secteurs d’une entreprise peuvent bénéficier d’un apport créatif. Que ce soit pour le marketing, les finances, les TI, les ventes, les ressources humaines, etc., l’entreprise a tout intérêt, pour le moins, à entendre ce que les membres de l’équipe pensent et comment ils régleraient un irritant ou comment ils aborderaient un défi qui les concerne quotidiennement. Pourquoi ne pas utiliser les ressources qui nous entourent ? Souvent, les idées et les solutions sont juste devant nous.</p>
<div><p>La croissance du mobile ne se dément pas à l’échelle mondiale et Cisco <a href="http://www.itworldcanada.com/article/large-scale-deployment-of-5g-infrastructure-to-start-in-2020-cisco/390835">prévoit</a> que plus de 5,5 milliards de personnes utiliseront un appareil mobile d’ici 2021, soit près de 8 personnes sur 10 ! L’entreprise prévoit également que durant la même période, la consommation des données mobiles sera multipliée par 7 au niveau mondial et par 5 au Canada, ce qui représente une croissance annuelle soutenue de 36 %. </p><h2>Plus proche qu’on ne le croit</h2><p>La croissance des besoins en connectivité augmente en fonction du nombre de plus en plus important d’appareils connectés, non seulement les téléphones, mais aussi, et de plus en plus, les objets connectés (Internet des objets). On n’a par ailleurs qu’à penser aux automobiles intelligentes et autonomes de demain, qui s’alimenteront d’abord et avant tout de données et qui auront besoin, on peut supposer, d’un débit important et fiable afin d’aider en direct à la prise de décisions. </p><p>Les grandes entreprises de télécom, ici et ailleurs, ont déjà entrepris des tests de réseau 5G en 2016 et certaines, telles qu’AT&T et Verizon, prévoient des déploiements dans certains marchés-clés dès cette année. En utilisant différentes bandes de fréquences en simultané, les vitesses de téléchargement atteintes sont extrêmement élevées. Les tests effectués au Canada par Bell et Telus <a href="http://branchez-vous.com/2016/07/29/bell-nokia-ont-teste-avec-succes-le-5g-pour-la-premiere-fois-au-canada/">démontraient</a> en effet des vitesses jusqu’à 6 fois supérieures au 4G. </p><h2>Le 5G NR</h2><p>Qualcomm, qui avec Intel est l’un des plus importants fournisseurs de modems pour appareils mobiles, vient de dévoiler ce qui sera sans doute la pierre angulaire des prochains réseaux 5G. Le 5G NR (pour <i>New Radio</i>) permet de combiner plusieurs types de fréquences, tout en éliminant presque la latence (ou temps de connexion). Cette technologie offrirait de nombreux avantages, par exemple la conservation des tours cellulaires existantes grâce à la combinaison de fréquences, ce qui permettrait aux opérateurs de déployer beaucoup plus rapidement (et à moindre coût, il ne faut pas l’oublier) leurs nouveaux réseaux 5G. </p><p>Pour l’instant, la technologie dévoilée par Qualcomm permettrait d’atteindre des vitesses supérieures sur les réseaux LTE existants, soit 1,2 Gbit/s, ce qui est vraiment plus élevé que les meilleures vitesses offertes actuellement à domicile. On est cependant bien loin des vitesses promises à terme par le 5G — qui <a href="http://www.pcmag.com/news/351837/qualcomm-shows-off-a-real-5g-connection">permettrait</a> d’atteindre un chiffre pour l’instant presque incroyable de 45 Gbit/s. </p><h2>La capacité versus la vitesse</h2><p>Il faut par contre souligner que la capacité, bien plus encore que la rapidité de téléchargement, demeure au centre des développements actuels. Le grand patron de la technologie chez Qualcomm, Matt Grob, teste actuellement des scénarios où plus de 100 000 appareils seront simultanément connectés dans un même quartier urbain. « Nous voulons produire des centaines de mégabits pour une application même lorsque le système a de multiples utilisateurs… Nous devons supporter des cas d’utilisation très dense, » a-t-il expliqué.</p><p>Quand on pense à tous les thermostats, toutes les ampoules, toutes les infrastructures municipales, tous les senseurs d’un même pâté de maisons qui pourraient bientôt être connectés… On peut mieux comprendre la nécessité de se doter d’infrastructures suffisantes pour répondre à des besoins en bande passante qui selon toute vraisemblance tendront à exploser dans les prochaines années. Et ce, même indépendamment des utilisateurs de type humain. Ce n’est pas pour rien qu’Aicha Evans, vice-présidente directrice des communications chez Intel, parle de l’ère du 5G <a href="https://newsroom.intel.com/editorials/the-era-of-5g-the-machines-are-coming/">en disant</a> « Les machines s’en viennent ».</p><p>Précisons toutefois que la technologie n’est pas encore tout à fait gravée dans le marbre pour un déploiement à très grande échelle des réseaux 5G : la spécification complète du 5G (Release 15) n’est en effet pas attendue avant septembre 2018, selon l’organisme de standardisation 3GPP. Une large disponibilité du 5G devrait voir le jour qu’en 2020, tandis que les analystes chez Ovum <a href="https://www.ovum.com/press_releases/5g-will-hit-24-million-subscriptions-worldwide-2021/">prédisent</a> 24 millions d’abonnés à la fin de 2021.</p>
<div><p>Un junior, c’est quelqu’un qui doit encore faire ses preuves quant à la constance dans la qualité de son travail, que ce soit devant un chargé de projet pendant les rencontres avec un client, devant l’équipe technique d’un client lors d’une mise en production, ou encore avec un développeur plus expérimenté pendant une revue de code. Voyons donc quelques conseils pour un junior visant à diminuer les risques d’envoyer des bogues en production et de s’assurer qu’aucun d’eux ne soit irréparable. Les suivre augmentera votre confiance, votre autonomie et vous aidera à démontrer à vos supérieurs que vous méritez le titre de développeur intermédiaire.</p><h2>Trucs pour juniors</h2><h3>Apprendre à revenir en arrière…</h3><p>Avec votre code : devenez à l’aise avec un outil de gestion de version de code (Git, SVN ou autre). Connaissez les concepts de base, ayez un système de branches clair, sachez faire les manipulations les plus communes, laissez des commentaires pertinents, etc.</p><p>Avec un SGBD (système de gestion de base de donnée) : les premières choses à apprendre avant de toucher à des données en production sont...</p><ul style="list-style-type:disc;"> <li>Comment exporter les données pour créer une copie. </li> <li>Comment faire un rollback (annuler ses changements). </li></ul><p>Si on ne peut pas effectuer ces opérations aisément, on ne devrait jamais manipuler des bases de données. Perdre des données peut causer d’importantes pertes de temps et d’argent (voire bien pire).</p><h3>Apprenez à déboguer votre code</h3><p>Dans tous les langages récents, il y a moyen de suivre le code pendant son exécution, d’ajouter des breakpoints et des sorties à une console, etc. Ça vous permet de vous plonger rapidement dans un projet déjà existant et d’en apprendre la structure, et c’est indispensable pour déboguer votre propre code. Plusieurs techniques ou outils sont disponibles selon le langage utilisé.</p><h3>Bien programmer</h3><p>Tout comme savoir écrire ne fait pas de nous un écrivain, on doit aussi apprendre à bien programmer. Votre code est fait pour être lu soit par une machine, soit par un humain. Lorsqu’un humain le lit, c’est généralement pour le modifier ou le corriger. Rien de garanti que vous serez encore là pour l’expliquer, donc, règle d’or : votre code devrait être autosuffisant pour se faire comprendre.</p><p>Lisez sur le sujet et apprenez les bonnes et mauvaises pratiques (noms de variables et de méthodes, nomenclature, indentation, documentation, etc.)</p><h3>Testez votre code avant de l’envoyer</h3><p>L’équipe d’assurance qualité (QA) est là pour attraper les balles échappées, pas pour aller les cueillir dans le fond d’un lac. En tant que développeurs, nous sommes les plus proches du code et pouvons estimer l’impact de nos changements. Valider en combien d’endroits la méthode qu’on vient de modifier est appelée, ça prend une minute avec un bon IDE, et ça évite de causer des bogues qui seront décelés seulement plus tard par l’équipe de QA, le client ou les utilisateurs.</p><p>Lorsqu’on dit que notre code est prêt, il faut avoir confiance qu’il l’est vraiment.</p><h2>Qualités à démontrer</h2><h3>Sens du détail</h3><p>Je fais tout en mon pouvoir pour que ma tâche soit exécutée comme indiqué, et je demande des détails lorsque nécessaire. Si quelqu’un s’est donné la peine de rédiger des spécifications, c’est qu’il y a une raison derrière elles. Je m’assure que rien ne manque à l’appel.</p><h3>Rigueur</h3><p>Je m’assure que ma solution est réfléchie et n’est pas simplement la première qui me soit passée par la tête. Je veux que ma tâche soit bel et bien terminée et que je sois fier du résultat avant de l’envoyer pour une révision avec vos collègues, au client ou autre. Ça évite de faire perdre du temps à ceux-ci. Ils comptent sur moi pour bien faire mon travail.</p><h3>Humilité</h3><p>La première étape pour régler un problème, c’est de reconnaître qu’il existe. J’apprends de mes erreurs et de celles de votre équipe. Tout le monde en fait et les occasions d’apprendre sont partout. Vaux mieux un bogue avoué et corrigé qu’un bogue qui n’est simplement pas encore répertorié.</p><h3>Savoir laisser de côté son orgueil</h3><p>Je ne suis pas impliqué dans toutes les décisions prises pour le projet et c’est normal. Quand je ne sais pas, je l’indique. Ce n’est pas toujours ma solution qui sera choisie, et il faudra vivre avec : je travaille avec des gens plus expérimentés. Parfois, ma solution me semble meilleure, mais ne convient pas au client pour une question de budget, d’échéance, restriction légale ou autre, et donc n’est pas retenue. Inutile d’être orgueilleux, ce n’est rien de personnel.</p><h3>Collaboration</h3><p>Je participe aux discussions, mais c’est en écoutant que j’apprends le plus. Comme tout projet implique au moins deux personnes, je dois donc apprendre à travailler à plusieurs de manière professionnelle. Je pose des questions afin d’éviter les zones grises et avancer plus rapidement. Lorsque j’apprends quelque chose de nouveau qui mériterait d’être connu de tous, je le documente et le partage.</p><p>S’attaquer à un problème à plusieurs est parfois la meilleure solution : deux cerveaux valent mieux qu’un. C’est le principe même du <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Pair_programming">Pair programming</a>. Parfois, même un simple canard de plastique peut être un bon compagnon (voir la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_du_canard_en_plastique">méthode du canard en plastique</a>).</p><h3>Autodidaxie</h3><p>Mon apprentissage est essentiel et ne peut pas reposer seulement sur les autres développeurs plus expérimentés. Il est possible que je sois seul sur un projet, je dois donc pouvoir apprendre par moi-même, savoir où trouver de l’information et juger de sa qualité, etc.</p><h3>Adaptabilité</h3><p>Les clients changent d’idée. C’est frustrant après plusieurs semaines de travail, mais c’est la vie. Chaque changement de direction peut impliquer des coûts additionnels, le client en est bien conscient. Le mieux est encore de demander pourquoi le changement était nécessaire afin prévenir un scénario semblable dans le futur en conseillant le client.</p><h3>Vision « Big Picture »</h3><p>Je garde une vision d’ensemble du projet, pour l’analyse des besoins, pour agir en tant qu’expert-conseil auprès du client, et ne pas s’attacher émotionnellement aux tâches que je réalise. Je ne me limite pas à regarder seulement ce que je suis en train d’accomplir. Peut-être que ça fait plusieurs jours que je suis sur une tâche, mais que je devrais m’attaquer à une autre, plus importante à court terme pour le projet. Il est important de regarder les nouvelles tâches qui s’ajoutent et de valider leur priorité par rapport à celle que je suis en train d’accomplir.</p><h3>Curiosité</h3><p>La dernière, mais non la moindre des qualités. La technologie évolue plus rapidement que jamais, surtout avec les librairies open source. Il est essentiel d’être prêt à accepter et à chercher le changement. Sans désir d’apprendre, on est rapidement dépassé. C’est valable à tous les échelons, et tout employeur ne peut qu’apprécier quelqu’un qui cherche à se tenir à jour et à s’améliorer.</p>
<div><h2>Du neuf avec de l’ancien</h2><p>L’une des étapes importantes du développement de <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a> ces dernières années a été l’installation de notre bureau de Gatineau. Comme ce nouvel établissement allait abriter une super équipe de développeurs, de designers UI et d’experts UX, il se devait de vraiment se démarquer et de faire preuve d’excellence.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470814a0ed67c8acd1c59a_spiria-matterport-04.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p>Puisque nous avions fait le choix original d’emménager dans les murs de l’ancienne église Saint-James, la structure était déjà en soi une réalisation artistique et architecturale impressionnante, enracinée dans l’histoire et les traditions de la communauté. Afin de la transformer en maison de Spiria à Gatineau, nous avons joué sur les volumes naturellement ensoleillés de l’église pour enrichir notre concept d’espace de travail à aire ouverte et nous avons choisi des lignes épurées et modernes avec quelques sympathiques touches industrielles.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470817090057c3ec2122d9_spiria-matterport-08.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847081a439a2a19ef28f92d_spiria-matterport-09.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847081da0ed67c8acd1cf91_spiria-matterport-07.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><h2>Imagerie 3D Matterport</h2><p>On dit souvent qu’il faut voir pour croire… L’outil Matterport permet de voir par vous-même, peu importe où vous êtes. La technique de photographie et d’imagerie 3D de Matterport a permis de capturer nos espaces, les rendant accessibles à la manière de « Google Street View » ou visualisables en volume 3D façon « maison de poupées ». Vous pouvez y voir le contraste des vitraux et de la pierre avec nos espaces de travail ouverts, faits de verre et de mobilier sur mesure, contraste qui est le reflet du mélange de traditions et d’innovations qui fait Spiria.</p><h2>Espace de vie</h2><p>Un bureau est plus qu’un espace physique. Le lieu de travail se doit d’être une partie vivante de la culture d’entreprise, promouvoir les valeurs, les objectifs et la philosophie d’une compagnie, en créant un environnement qui soutient ces qualités. Chez Spiria, nous travaillons en équipe et nous nous inspirons des gens qui nous entourent. De plus, notre <a href="https://www.spiria.com/fr/carriere/">culture d’entreprise</a> comprend que la nature du travail change : c’est la fin des cubicules, des pauses entre fontaine à eau et plante verte et de la journée de 9 à 17 h. Notre bureau devait refléter ces changements et créer un environnement propice à toutes sortes d’attentes et de façons de travailler. Avec des postes de travail modernes et une variété de lieux de réunion, le bureau de Gatineau permet aux gens de choisir l’endroit qui leur convient le plus.</p><h2>Espace multifonctionnel</h2><p>Enfin, nous avons pris en compte le fait que les bureaux ne sont plus uniquement destinés au travail, et que tout travail ne ressemble pas toujours à être assis derrière un bureau. Notre salle de jeu est l’espace idéal pour laisser percer les idées et faire fructifier la créativité par le biais de différentes activités — comme laisser cours à une improvisation sur notre piano, écraser la compétition lors d’une partie de baby-foot, s’installer dans notre cuisine pour un bon repas ou encore organiser un événement social.</p><p>Aussi, il manque le plus important aux images super-cool de notre espace dans Matterport : les gens. Nous espérons que vous aurez l’occasion de nous rendre visite en personne pour voir la transformation de ce bel immeuble en un espace de travail de pointe, mais aussi pour rencontrer les personnes qui en illuminent l’intérieur avec leur travail acharné et leurs idées brillantes.</p><p>Découvrez notre bureau de Gatineau en 3D :<br><a href="https://my.matterport.com/show/?m=nheYEdSKBUo" target="_blank">https://my.matterport.com/show/?m=nheYEdSKBUo</a>.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470820199b799a02783bf3_spiria-matterport-01.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470824090057c3ec212e6c_spiria-matterport-02.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470827a0ed67c8acd1d5e1_spiria-matterport-03.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847082a342eade8022058e7_spiria-matterport-05.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847082d513c65a40c36842b_spiria-matterport-06.webp" alt="Spiria Gatineau." title="Spiria Gatineau."></p>
<div><p>D’abord, il nous faut parler du cadre pour ceux qui n’ont pas la chance de connaître les lieux. Cet hôtel est une spectaculaire bâtisse située à Montebello, une petite municipalité québécoise sur le bord de la rivière des Outaouais, entre Ottawa et Montréal. Construit à la manière scandinave par le maître-constructeur finnois Victor Nymark en 1929, il s’agit du plus grand bâtiment en bois ronds au monde. C’était à l’origine un club privé élitiste dénommé le <i>Seigniory Club</i>, dédié au séjour d’hommes d’affaires et de politiciens canadiens. En 1970, le lieu est transformé en hôtel ouvert à tous par le Canadien Pacifique qui le rebaptise, non pas <i>Overlook Hotel,</i> mais <i>Château Montebello</i>. Aujourd’hui propriété d’intérêts chinois, l’hôtel géré par Fairmont demeure un incontournable du tourisme en Outaouais.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470766e2b570d7a640d6ca_chateau-montebello.webp" alt="Le Château Montebello. Photo Pierre Bona." title="Le Château Montebello. Photo Pierre Bona."></p><p>Fairmont Le Chateau Montebello.</p><p>Pour bien des Spiriens, ce moment a été l’occasion de mieux se connaître et parfois même, de se découvrir pour la première fois, notamment pour l’équipe de Toronto qui s’est <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/communiques-de-presse/spiria-toronto">récemment jointe</a> à Spiria. S’il nous arrive souvent de collaborer à distance sur des projets communs, rien ne remplace la qualité des échanges lors de rencontres “en vrai”. Et pour nos nouveaux amis de Toronto, c’était plus de 100 visages inconnus à découvrir, autant de nouvelles personnes avec qui tisser des liens pour enrichir de futures collaborations !</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470769090057c3ec2083f0_montebello-rouleau.webp" alt="Stéphane Rouleau au Château Montebello." title="Stéphane Rouleau au Château Montebello."></p><p>Stéphane Rouleau, président-directeur général.</p><p>Le programme de ces deux jours a été chargé. Le comité d’organisation avait prévu différentes activités dans un calendrier très serré. Outre les discours des dirigeants de l’entreprise et la présentation d’un bilan de l’activité par notre président-directeur général Stéphane Rouleau, un point d’orgue a été ce que nous avons appelé “La grande foire du savoir”, une sorte de salon où des équipes des différents bureaux se sont relayées pour présenter à leurs collègues des projets sur lesquels ils avaient travaillé, par exemple un framework développé pour Thinking Capital, ou notre contribution au développement des logiciels Lustre et Flame d’Autodesk, ou encore une application mobile pour Paymi. Cela a permis à beaucoup de découvrir de nouvelles technologies, d’apprendre que nous avions certains savoir-faire pointus et parfois méconnus au sein de Spiria et d’entrevoir de possibles synergies à l’échelle de l’entreprise entière. </p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847076d439a2a19ef285f80_montebello-gfs-01.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470770090057c3ec20897f_montebello-gfs-02.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470773bd0abd8d6ee0785b_montebello-gfs-03.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707764f06d76dfc2da1fc_montebello-gfs-04.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707796bc41b5f7007ec1c_montebello-gfs-05.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847077c439a2a19ef286dd9_montebello-gfs-06.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."></p><p>“La grande foire du savoir”.</p><p>Du côté des loisirs, l’agenda des Spiriens fut également bien rempli. Chacun pouvait choisir une activité parmi lesquelles : une initiation au curling, une promenade en traîneau à chiens et une chasse aux énigmes à l’intérieur de l’hôtel. Tout le monde pouvait aussi profiter dans son temps libre des exceptionnels équipements du Château Montebello, comme sa magnifique piscine intérieure datant des années 1930.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847077fe2b570d7a640e772_montebello-curling.webp" alt="Curling au Château Montebello." title="Curling au Château Montebello."><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707820939157805137df0_montebello-traineau.webp" alt="Traîneau à chiens au Château Montebello." title="Traîneau à chiens au Château Montebello."></p><p>Enfin, les festivités se terminèrent vendredi soir par un dîner de gala, puis nous avons eu l’occasion de danser sur la musique de DJ renommés jusque (presque) le bout de la nuit. Fatigués mais heureux, nous avons chacun rejoint samedi nos différentes villes d’origine avec le souvenir durable d’un événement remarquable et enrichissant. Nous en profitons pour remercier chaleureusement ceux et celles qui ont dépensé beaucoup d’énergie à organiser tout ça et qui ont fait que la magie se produise. </p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470785a389942abe2b8b4f_montebello-spirians-01.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470789439a2a19ef287cc8_montebello-spirians-02.webp" alt="Spiria au Château Montebello." title="Spiria au Château Montebello."></p><p>Voilà, nous pouvons déjà commencer à préparer le 20<sup>e</sup> anniversaire, avec nul ne sait combien de villes à réunir ! Aujourd’hui, il y en avait 4, Boston, Gatineau, Montréal et Toronto ; dans 5 ans, y en aura-t-il 5, 6, 7, ou plus encore ? Les paris sont ouverts.</p>
<div><p>Le projet découle d’une initiative interne venant du groupe <i>SpiriaÉcolo</i> composé de Francis Poulin, Valentine Mollereau et de moi-même, Martine Brouillard. Ensuite, Spiria nous a octroyé un budget de quelques heures pour organiser et faire la corvée avec nos collègues. Il faut aussi mentionner les gens de la ville de Montréal qui nous offert chandails, gants et matériels comme des râteaux, pelles, sacs de poubelles de toutes sortes. C’est assez facile d’organiser ce genre d’opération en allant sur le <a href="https://ville.montreal.qc.ca/corvees/">site dédié de la Ville</a>.</p><h2>Alors, c’était comment ?!</h2><p>Nous nous attendions bien sûr à ramasser pas mal de choses par terre, mais nous avons été surpris du nombre de mégots de cigarette se retrouvant sur nos trottoirs et surtout au pied des arbres, de véritables cendriers à ciel ouvert.</p><p>À certains endroits les déchets s’empilaient en plusieurs couches. C’était comme de la recherche archéologique… et à se demander depuis quand certains coins n’avaient pas été nettoyés. Autre constat parfois décourageant, les murs et clotûres de certaines propriétés. Nous nous gardions une réserve, mais nous aurions aimé tout nettoyer !</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706fb513c65a40c360a82_blogue_medium_img_20170512_113840.jpg" alt="Ruelle." title="Ruelle."><br><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706fe086a552384a86b8c_blogue_medium_img_20170512_114329.jpg" alt="Ruelle." title="Ruelle."></p><p>Avant / après !</p><h2>Un point positif</h2><p>Quelque chose qui est ressortit très positif de notre grand ménage fut les commentaires des gens du quartier. Ils ont pris le temps de nous dire merci, d’en apprendre plus sur notre projet. Beaucoup pensaient que nous étions de la Ville et étaient agréablement surpris que ce soit un projet « sur les heures de job ». Nous avons même croisé un de nos clients qui a nous a reconnu à nos chandails Spiria.</p><h2>Statistiques et trouvailles insolites</h2><ul> <li>Répartis en trois équipes, nous avons couverts environ 1 km en 1 h 15.</li> <li>Nous avons rempli au moins 7 grands sacs poubelles et un sac brun pour les feuilles et branches.</li> <li>Les deux objets trouvés les plus surprenants : un ouvre-bouteille et un test de grossesse.</li> <li>Ce qu'on retrouve le plus : des mégots de cigarettes et des vieilles gommes.</li> <li>Nous avons découvert plusieurs escargots dans une ruelle.</li></ul><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847070127510e29db8933bf_escargot_crop.webp" alt="decorative"><br><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470704378cc0db150a3f23_test.webp" alt="decorative"></p><h2>Briser nos habitudes !</h2><p>Sortir prendre l’air, marcher, nettoyer, c’est quelque chose qui est quand même éloigné du design, de l'analyse et de la programmation. Faire marcher nos jambes plutôt que notre cerveau a été très bénéfique ! Et que dire du fabuleux pique-nique que nous avons eu à la fin (merci <a href="http://www.dinettetriplecrown.com/" target="_blank">Dinette Triple Crown !</a>).</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470707aa91262c5d2de677_blogue_medium_img_1270_0.jpg" alt="decorative"><br><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847070aa0418b84dddb8c18_blogue_medium_img_1272.jpg" alt="decorative"></p><p>Maintenant que l'initiative est terminée, nous remarquons plus que jamais que notre ville est malheureusement sale. Si chacun nettoie ne serait-ce que devant sa maison, la tâche sera beaucoup moins grande et c'est notre qualité de vie à tous qui s'en trouvera améliorée.</p><p>Merci à l'équipe de Spiriens sans qui ce grand ménage n'aurait pu avoir lieu !</p><p>Francis Poulin, Valentine Mollereau, François Mayrand, Michel Émond, Isabelle Renaud, Christian Roy, Cédric Barrancos, Michel Dupont, Daniel Sauvé, Daniel Mesmin, Jérémi Leclerc-Côté, Nadia Hilario.</p>
<div><p>Cette année encore, nous avons donné une large place à la réalité virtuelle dans les démonstrations qui étaient proposées, mais pas seulement puisque vous pouviez aussi découvrir des automobiles électriques sur notre stationnement comme une Tesla Model S.</p><p>Les joueurs ont été particulièrement gâtés. Ils ont pu tester un jeu de <i>Flappy Bird</i> contrôlé avec les ondes cérébrales grâce à un bandeau <a href="http://www.choosemuse.com">Muse</a>. Du côté jeux en réalité augmentée ou virtuelle, nous avions toute la panoplie des meilleurs outils : Oculus Rift, HTC Vive et Hololens de Microsoft. L’expérience <i>Richie’s Plank</i> sur HTC Vive, présentée par TCI, a suscité pas mal d’émotions : imaginez que vous devez marcher sur une étroite planche suspendue en haut d’un gratte-ciel et garder votre sang-froid… Escapade Ultime offrait aussi de découvrir plusieurs jeux sur la plateforme HTC Vive. Sur Oculus Rift, vous pouviez vivre des expériences spectaculaires avec un banc/volant de course permettant une parfaite immersion dans le jeu <i>Project Cars</i>. Les amateurs de destruction de robots révoltés pouvaient également tester leur habileté au tir avec <i>Robo Recall.</i></p><p>Nous avons aussi proposé une démonstration de l’outil Matterport qui nous a servi à réaliser une numérisation 3D de nos bureaux de Gatineau et que nous vous avons <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/environnement-de-travail/decouvrez-notre-bureau-de-gatineau-en-3d">récemment présenté</a>. </p><p>Les plus artistes d’entre nous ont pu découvrir l’application de sculpture <i><a href="https://www.masterpiecevr.com">Masterpiece VR</a></i> qui permet de faire de la modélisation 3D avec ses mains, en manipulant la matière virtuelle. Nos visiteurs pouvaient se faire numériser en 3D grâce à un scanneur présenté par <a href="http://mademill.com">MadeMill</a> pour ensuite voir leur version numérique en VR sur Oculus Rift. Et l’entreprise <a href="http://www.gibsonproduct.com">Gibson</a>, spécialisée dans le design industriel, nous a montré l’étendue de son savoir-faire.</p><p>Nous adressons un grand merci à nos partenaires : la maison <a href="http://www.williamjwalter.com/">William J. Walter</a> pour ses saucisses aussi savoureuses que variées et le <a href="http://bistrocoqlicorne.ca">bistro CoqLicorne</a> pour ses délicieux bretzels.</p><p>En résumé, une bien belle soirée qui nous a encore permis d’ouvrir nos portes à la communauté et de s’enrichir mutuellement. On dit souvent “jamais deux sans trois”… alors, se donne-t-on rendez-vous à l’automne 2018 pour un Techtoberfest III ? On va dire que oui :-)</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706a06bc41b5f70077ebd_techtoberfest-2017-02.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706a3342eade8021f9ab6_techtoberfest-2017-03.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706a727510e29db88fc09_techtoberfest-2017-04.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706aa3197c61dc92c5e37_techtoberfest-2017-05.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706adaa91262c5d2dc19b_techtoberfest-2017-06.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706b0439a2a19ef27b4e4_techtoberfest-2017-07.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706b3199b799a02779b01_techtoberfest-2017-08.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706b7439a2a19ef27ba04_techtoberfest-2017-01.webp" alt="Techtoberfest, Gatineau." title="Techtoberfest, Gatineau."></p>
<div><p>En partenariat avec les membres de la communauté villageoise, nous avons aidé à construire un puits donnant accès à l’eau potable. L’accès facile à l’eau améliore non seulement les conditions sanitaires, mais donne également aux femmes un meilleur accès à l’éducation et à l’emploi en réduisant le temps passé à chercher l’eau pour assurer la subsistance de base.</p><h2>Une philosophie commune</h2><p>Ce projet nous a vraiment touchés pour de nombreuses raisons. Bien sûr, il est bon de faire le bien, d’autant plus que nous vivons dans une société privilégiée où l’accès à l’eau est considéré comme un acquis (il nous arrive même d’en avoir trop…). Mais plus que cela, il y a quelque chose du modèle de <a href="http://www.sopar-balavikasa.org/fr/">SOPAR</a> qui fait vraiment écho avec ce que nous faisons chez <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a> au quotidien.</p><h2>Construire pour durer</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470547378cc0db1508ec57_sopar-01.webp" alt="Photo SOPAR." title="Photo SOPAR."></p><p>SOPAR ne fournit pas seulement des ressources aux communautés nécessiteuses : dans le cadre de leur modèle, la communauté doit également contribuer, en apportant des fonds et de la main-d’œuvre, mais surtout, en faisant participer la communauté par le biais d’un comité qui anime le projet. Ainsi, si le résultat concret est un puits avec des effets importants pour le village, le processus même du projet apporte encore plus d’avantages : les personnes impliquées gagnent de l’expérience dans le développement et les infrastructures comme dans l’organisation et la gestion d’équipes et de projets.</p><h2>Le pouvoir de faire plus</h2><p>Ce faisant, le modèle SOPAR renforce l’esprit d’entreprise et d’innovation. En améliorant la qualité de vie et en répondant aux besoins fondamentaux, sans quoi les communautés ne peuvent aller de l’avant, le puits rend l’innovation possible. Le processus de planification et d’organisation et la construction du puits permettent aux participants d’innover et d’avancer à leur manière, garantissant des succès durables dans le temps et autonomes.</p><h2>Les grands esprits se rencontrent</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847054a686b311d13f3af93_sopar-02.webp" alt="Photo SOPAR." title="Photo SOPAR."></p><p>Les objectifs humanitaires de SOPAR s’harmonisent très bien avec la façon dont nous abordons notre travail avec les clients. Nous les aidons à créer des outils qui leur permettent de tirer le meilleur parti de leur travail, et ainsi d’accélérer l’innovation. Nous œuvrons avec eux, en collaboration, plutôt que de leur imposer nos choix dans une relation sans lendemain. Nous essayons de les orienter sur la voie de l’innovation durable et du succès. SOPAR utilise la même approche pour amener de véritables changements durables dans les communautés vulnérables, en travaillant avec elles pour bâtir, avec leurs forces et leur dynamique propre.</p><h2>Laisser sa marque</h2><p>Nous avons beaucoup pensé à SOPAR ces derniers temps, car nous aimerions que cette dynamique se poursuive, peut-être avec un nouveau projet ou une initiative humanitaire. Notre équipe de Montréal a récemment donné en retour en participant à une <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/environnement-de-travail/ensemble-pour-nettoyer-le-quartier">corvée de nettoyage</a> communautaire. Les inondations dévastatrices dans la région de Gatineau ont suscité des comportements spontanés de gentillesse et de générosité. Chaque jour, il existe des preuves que les personnes qui travaillent ensemble peuvent avoir de grands résultats qui améliorent la qualité de vie.</p><p>Notre expérience avec SOPAR a été incroyablement inspirante : nous aimons ce projet, car il a construit quelque chose pour durer — pas seulement un puits, mais un avenir de plus grande liberté pour créer, améliorer et innover. Cela nous a également durablement impressionné en nous montrant que nous pouvons vraiment faire des changements dans le monde et dans la vie d’autrui quand nous le faisons en équipe. Il y a tellement de travail à faire, mais cela peut être fait, et nous pouvons y aider.</p>