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<h2>Qu'est-ce que la certification SOC 2 ?</h2><p>La certification SOC 2 (Service Organization Control 2) est une norme élaborée par l'American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) qui évalue la capacité d'une organisation à gérer les risques liés à la sécurité, à la disponibilité, à l'intégrité du traitement, à la confidentialité et à la protection de la vie privée des données qu'elle traite pour le compte de ses clients.</p><p>La certification SOC 2 repose sur cinq principes, appelés critères de confiance, qui définissent les exigences minimales que doit respecter une organisation pour assurer la sécurité et la qualité de ses services. Ces critères sont les suivants :</p><ul> <li><strong>Sécurité</strong> : l'organisation protège les données contre les accès non autorisés, les modifications, les divulgations, les dommages ou la perte.</li> <li><strong>Disponibilité</strong> : l'organisation assure la disponibilité et le fonctionnement continu de ses services conformément aux accords conclus avec ses clients.</li> <li><strong>Intégrité du traitement</strong> : l'organisation traite les données de manière complète, valide, exacte, opportune et autorisée.</li> <li><strong>Confidentialité</strong> : l'organisation respecte les engagements et les obligations de confidentialité envers ses clients et les tiers concernant les données qu'elle traite.</li> <li><strong>Protection de la vie privée</strong> : l'organisation respecte les principes de protection de la vie privée définis par l'AICPA et les lois applicables en matière de collecte, d'utilisation, de conservation, de divulgation et d'élimination des données personnelles.</li></ul><p>« Obtenir et maintenir la certification SOC 2, je le vois comme un ultramarathon et non un sprint sur 100 mètres. C'est une première étape, dans un long processus en constante évolution. La cybersécurité, dans son ensemble, nécessite une rigueur et une attention aux détails constante auquel notre équipe est prête à s’attarder. »</p><p>– Vincent Huard, Vice-Président, gestion et analyse des données</p><p>Pour obtenir la certification SOC 2, une organisation doit faire l'objet d'un audit indépendant réalisé par un cabinet comptable qualifié qui vérifie qu’elle respecte les critères de confiance applicables à ses services. L'audit porte sur la conception et l'efficacité des contrôles mis en place par l'organisation pour assurer la conformité aux critères de confiance.</p><h2>Quelle est la différence entre la certification SOC 2 Type 1 et Type 2 ?</h2><p>Il existe deux types de certification SOC 2. C’est entre autres la durée de l’audit qui les distingue. SOC 2 Type 2 est couvert par l’audit le plus long et rigoureux.</p><ul> <li>La certification SOC 2 Type 1 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance à une date donnée à une date précise. Elle évalue la conception des contrôles, mais pas leur efficacité dans le temps.</li> <li>La certification SOC 2 Type 2 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance sur une période de temps définie, généralement de trois à douze mois. Elle évalue la conception, mais également l'efficacité des contrôles, en tenant compte de leur fonctionnement réel et de leur évolution.</li></ul><p>En d’autres mots, la certification SOC 2 Type 2 répond à des critères plus exigeants et rigoureux, car elle implique un suivi continu et une vérification régulière des contrôles. Elle offre une assurance plus élevée sur la qualité et la sécurité des services fournis par l'organisation.</p><h2>Quels sont les bénéfices pour nos clients ?</h2><p>En obtenant la certification SOC 2 Type 2, Spiria réaffirme sa posture de partenaire de confiance dans la réalisation de projets de développement de solutions numériques pour ses clients. Voici quelques bénéfices principaux qui permettent à nos clients de se lancer la tête tranquille dans des projets d’envergure avec Spiria :</p><ul> <li>La garantie que nous respectons les normes les plus élevées en matière de sécurité de l'information</li> <li>La garantie que nous protégeons les données de nos clients contre les menaces internes et externes.</li> <li>La confiance que nous assurons la disponibilité et la performance de nos services</li> <li>La confiance que nous sommes capables de réagir rapidement et efficacement en cas d'incident.</li> <li>La certitude que nous traitons vos données avec intégrité, en respectant les règles de validation, d'exactitude, de traçabilité et d'autorisation.</li> <li>La tranquillité d'esprit que nous respectons vos obligations de confidentialité et que nous ne divulguons pas vos données à des tiers non autorisés.</li> <li>La sécurité que nous respectons les principes de protection de la vie privée et que nous nous conformons aux lois applicables en matière de données personnelles.</li></ul><p>La certification SOC 2 Type 2 est un gage de confiance et de sécurité pour nos clients qui témoigne de notre engagement à fournir des services de qualité et à respecter les meilleures pratiques du secteur. Elle représente l’excellence en matière de sécurité des données dans le marché tout en étant de plus en plus prisée pour les projets de développement logiciels. Il était donc tout naturel pour Spiria d’être parmi les quelques firmes d’experts à s’y conformer en Amérique du Nord. Nous sommes fiers d’arborer cette certification et d'assurer à la fois l'excellence, la fiabilité et la rigueur de nos pratiques d’affaires.</p><p>Démarrez un projet en toute confiance : <a href="mailto:nouveauprojet@spiria.com">nouveauprojet@spiria.com</a>.</p>
<p>Les équipes de Spiria ont une longue et riche expérience avec les deux types de contrats, et nous vous dévoilons ici ce que nous avons appris au fil du temps sur le sujet et quels sont les critères de succès pour chaque option.</p><p>Clarifions tout d’abord ce que sont ces deux types de projets :</p><h3>Projets temps & matériel</h3><p>Projets dont la portée (activités, livrables, inclusions comme exclusions, etc.) peut être plus ou moins clairement définie. L’évaluation initiale des coûts présente une fourchette de prix probable pour la réalisation du dit projet. Les coûts sont facturés selon les heures réelles exécutées et le matériel/ressources (autres coûts, par exemple des licences logicielles ou des services infonuagiques) nécessaire. Cette approche est plus flexible, car elle permet des changements de spécifications tout au long du processus de développement. L’agilité est encouragée et les contrôles de gestion de projets sont mis de l’avant.</p><h3>Projets forfaitaires ou fixes</h3><p>Projets dont la portée est plus souvent bien ou très bien définie. Le niveau de confiance de l’évaluation initiale des coûts repose sur des informations plus claires que le précédent type de projet. Comme son nom l’indique, les coûts sont fixés au départ, peu importe les heures réellement exécutées et le coût en matériel et ressources. Par conséquent, les notions de risques et de profitabilité sont des considérations plus critiques à évaluer dans ce type de projet. Toute modification des spécifications est encadrée par un processus de demande de changement et est facturée en tant que travail supplémentaire.</p><p>Dans un premier scénario, pour un projet préalablement qualifié, le type de projet (temps/matériel vs fixe) peut être imposé par le client, les exigences internes des organisations ou encore des réglementations, par exemple dans le cas des appels d’offres (majoritairement fixes). Lorsque possible, Spiria peut proposer une approche pour mitiger les risques et mieux saisir la portée du projet, comme proposer au client un investissement initial dans une phase découverte, en mode temps/matériel ou forfaitaire, dans l’intention de pouvoir proposer par la suite les phases de développement et de déploiement en mode forfaitaire. Ceci n’empêche bien sûr pas le client de changer de priorité ou de modifier la portée à la suite de la phase de découverte. Notre flexibilité doit nous permettre de négocier avec le client la portée définie en variant les inclusions/exclusions, dans l’objectif de rester dans l’enveloppe budgétaire forfaitaire contractuelle entendue.</p><p style="text-align: center;"><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470cad54d506e6dad2ea43_process-fr.webp" style="width: 60%; border: none;" alt="Un cycle projet type." title="Un cycle projet type."></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 1. Un cycle projet type.</p><p>Dans un deuxième scénario, si le type de projet n’est pas imposé, ceci nous donne la latitude du choix de la stratégie. Habituellement, les clients prévoient des sessions de rencontres avec les différents fournisseurs pour répondre à leurs questions. Une réflexion interne s’impose ensuite pour bien évaluer les facteurs décisionnels menant à la meilleure stratégie. À cet effet, le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive de points qui éclairent les équipes dans cette réflexion. Ces points sont pondérables (facilement identifiables, quantifiables ou mesurables) ou impondérables, en fonction des informations fournies lors des rencontres initiales, dans les cahiers de charge, ou pouvant être obtenues par des demandes au client. Les annotations des deux colonnes de droite sont simplement des suggestions de poids relatifs aux deux types de projets.</p><table cellpadding="0" cellspacing="0" style="width:100%"> <tbody> <tr> <td style="width:76%"><strong>Points</strong></td> <td style="width:12%"><strong>Fixe</strong></td> <td style="width:12%"><strong>T&M</strong></td> </tr> <tr> <td>Le plan d’affaires, les requis, les besoins et les attentes sont claires.</td> <td>➕➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les processus et règles d’affaires sont nombreux et complexes.</td> <td>➕</td> <td>➕➕</td> </tr> <tr> <td>Le budget client est identifié et la planification budgétaire est cadrée.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>L’échéancier est strict ou critique en raison du contexte client ou d’affaires.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>Les expertises nécessaires sont identifiables.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La structure organisationnelle et décisionnelle est grande et complexe.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les aspects légaux sont complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les relations sont déjà établies (historique) ou des contacts sont nos promoteurs.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le calcul de risques, les incertitudes et la contingence sont élevés.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les risques de dérives sont probables.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le client détient une capacité en effectifs ou en connaissances internes<br> (designer, équipe de développement, AQ, etc.).</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>L’environnement technologique est connu.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les contraintes technologiques sont importantes (ex. : système hérité).</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les défis d’intégration sont nombreux et complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les choix technologiques sont imposés.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les données sont disponibles pour faire l’assurance qualité fidèlement.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La solution est assujettie à des certifications spéciales.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> </tbody></table><p><br>Le résultat de cette réflexion peut amener vers différentes approches représentées dans le diagramme suivant :</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470cb0f4619dcfb509565b_strategies-fr.png" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="Les différentes stratégies (approches)." title="Les différentes stratégies (approches)."></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 2. Les différentes stratégies. (Cliquer pour agrandir.)</p><p>La stratégie sélectionnée dicte la façon donc les ententes contractuelles sont conclues. Ce choix d’approche a des incidences sur tout le déroulement du projet et son succès final. La transparence du processus de choix et la justification des motifs auprès du client permettent de démarrer la relation sur des bases saines. Les objectifs ultimes sont de livrer un projet qui respecte nos valeurs spiriennes et qui apporte la valeur attendue au client.</p>
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<div class="videoWrapper"><iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/1W4JeEPe_fQ?rel=0&showinfo=0" width="300" height="150" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div> <p>Le choix de Microsoft de faire équipe avec Unity a vraiment beaucoup simplifié la vie des développeurs sur Hololens. Si vous avez déjà quelques connaissances de Unity, vous pouvez progresser très rapidement.</p> <p>Il y a cependant quelques surprises pour les non-initiés aux applications de réalité augmentée ou virtuelle. Nombre des obstacles que nous avons surmontés lors de la création de cette démo étaient liés à l’interface utilisateur. Elle nécessite en effet une approche très différente de celle des applications Unity traditionnelles.</p> <p>Grâce à la nature multiplateforme de Unity, la plupart des autres fonctionnalités, comme la physique, l’animation et l’éclairage, ne nécessitent pas de modifications spécifiques pour Hololens</p> <p>Il y a quelques étapes à passer pour avoir vraiment votre application Unity sur le périphérique Hololens : exporter la solution Visual Studio à partir de Unity, compiler la solution Visual Studio et déployer l’application résultante vers l’émulateur ou le périphérique physique.</p> <p>Pour itérer rapidement lors du développement, nous avons créé une deuxième scène où nous avons utilisé un contrôleur de jeu à la première personne (<em>first-person controller</em>), un environnement de base avec des plans pour simuler une pièce, et un script d’entrée différent pour remplacer la fonctionnalité de regard (<em>gaze functionality</em>) qui n’est disponible que sur l’émulateur ou les lunettes Hololens.</p> <div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470656a389942abe2ae9ee_hl_debug_scene_2.webp" alt="decorative" /><br /><em>Environnement simple</em></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847065a439a2a19ef276276_hl_debug_scene.webp" alt="decorative" /><br /><em>Vue rapprochée du cerveau</em></p> </div> </div> <h2>Problèmes d’interface utilisateur</h2> <h3>Le réticule, ou pointeur</h3> <p>Microsoft fournit d’excellents tutoriels pour débuter sur Hololens. Dans le “<a href="https://developer.microsoft.com/en-us/windows/holographic/holograms_101">tutoriel 101</a>”, des scripts sont par exemple fournis pour utiliser un pointeur spécial en forme de cylindre, pointeur qui s’oriente de façon perpendiculaire à la surface visée par l’utilisateur.</p> <p>Cela pourrait être utile pour certains types d’application, mais pour nos besoins, nous voulions un plus traditionnel curseur en superposition (overlay), qui reste fixe au centre de l’écran.</p> <div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847065d4f06d76dfc2cb96b_hl_reticle.webp" alt="decorative" /><br /><em>Pointeur dynamique</em></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847065fe2b570d7a6403ddf_hl_fixed_cursor_0.webp" alt="decorative" /><br /><em>Pointeur fixe</em></p> </div> </div> <p>Bon, vous penseriez que ce n’est pas bien grave : “Utilisons une image d’interface Unity en mode superposition”. Malheureusement, on se rend vite compte que cet élément d’interface Unity en superposition n’apparaît tout simplement pas sur le périphérique.</p> <p>La deuxième tentative fut de placer un disque faisant face à l’utilisateur. Le disque était ajouté en tant que <em>game object</em> enfant de la caméra, de sorte qu’il reste toujours en face de l’utilisateur, peu importe où ce dernier regarde.</p> <p>C’est là que nous avons heurté ce qui est une fondamentale différence propre aux applications de réalité virtuelle et augmentée. L’effet visuel de cette solution est très inconfortable pour l’utilisateur. Imaginez une pièce de monnaie à une vingtaine de centimètres de vos yeux, et gardez la mise au point sur la pièce tout en regardant l’arrière-plan… Ça ne marche pas. Vous avez besoin que le disque soit assez éloigné pour éviter ce désagréable effet.</p> <p>L’étape suivante fut de déplacer le disque vers la position du RaycastHit. Le problème était alors que le disque rapetisse. La solution était donc d’éloigner suffisamment le disque et de mettre à l’échelle le disque en fonction de sa distance de la caméra, afin de conserver la taille perçue comme étant constante.</p> <pre><code>var headPosition = Camera.main.transform.position;var gazeDirection = Camera.main.transform.forward;RaycastHit hitInfo;if (Physics.Raycast(headPosition, gazeDirection, out hitInfo)){ Vector3 hitRay = hitInfo.point - headPosition; Vector3 headOffset = gazeDirection * distanceToObject; if (headOffset.sqrMagnitude > hitRay.sqrMagnitude) { headOffset = hitRay; } transform.position = headPosition + headOffset; float rayLength = headOffset.magnitude; transform.localScale = new Vector3(rayLength, rayLength, rayLength);}</code></pre> <h3>Bulles de texte</h3> <p>Le problème que nous avons ensuite rencontré était l’affichage de bulles de texte. Nous avons utilisé la même stratégie que pour le disque, car cela aurait été visuellement inconfortable d’avoir le texte en superposition directement en face de la caméra. Nous avons utilisé les coordonnées-monde pour les panneaux de l’interface utilisateur et le texte. La seule particularité est qu’ils ont un script qui met en œuvre un comportement d’affichage qui maintient ces objets (<em>game objects</em>) face à l’utilisateur en permanence.</p> <p>Ces bulles d’info pointent sur des régions du cerveau. Un simple <em>ramp object</em> du paquet standard <em>prototype</em> a été mis à l’échelle, aplati et positionné à 90 degrés près des panneaux de texte pour créer un effet de flèche. L’origine du <em>game object</em> contenant la flèche et le panneau de texte est placée à l’extrémité pointue ; cet objet est ensuite simplement déplacé vers la partie de cerveau correspondante avec un script.</p> <div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470663a389942abe2af318_hl_info_bubble.webp" alt="decorative" /><br /><em>Bulle de texte</em></p> </div> </div> <h3>Boutons</h3> <p>Nous avons trouvé une autre limitation avec le bouton d’interaction, qui est pourtant très facile à réaliser dans Unity. En fin de compte, nous avons dû gérer nos propres <em>focus events</em> pour changer l’état du bouton quand l’utilisateur le regarde. Microsoft fournit un script d’interaction Unity pour l’interface utilisateur <a href="http://forum.unity3d.com/threads/unity-ui-on-the-hololens.394629/">ici</a> ; il peut avoir son utilité si vous avez besoin de barres de défilement ou de curseurs dans votre application.</p> <p>Ainsi, l’interface utilisateur pour les applications virtuelles nécessite une approche bien différente, et après avoir lu un peu à ce sujet, je crois qu’il reste encore de nombreuses bonnes pratiques à découvrir dans ce domaine. Designers UX, vous avez tout un nouveau terrain à conquérir !</p> <h2>Rendu</h2> <p>Ensuite, discutons brièvement de l’ajout de transparence au modèle. Le problème ici est que le mode de transparence du <em>shader</em> tout usage (<em>standard shader</em>) de Unity cause des artefacts étranges sur Hololens. Cela est provoqué par les objets du cerveau qui se chevauchent au niveau de la profondeur. Voici le script de changement de mode de la transparence du <em>shader</em> général que j’avais essayé qui s’affichait correctement sur le PC de bureau.</p> <pre><code>private void EnableFadeMode(Material material){ material.SetInt("_SrcBlend", (int)UnityEngine.Rendering.BlendMode.SrcAlpha); material.SetInt("_DstBlend", (int)UnityEngine.Rendering.BlendMode.OneMinusSrcAlpha); material.SetInt("_ZWrite", 0); material.DisableKeyword("_ALPHATEST_ON"); material.EnableKeyword("_ALPHABLEND_ON"); material.DisableKeyword("_ALPHAPREMULTIPLY_ON"); material.renderQueue = 3000;}</code></pre> <p>Nous avons fini par utiliser l’ancien <em>shader</em> de transparence de <em>Unity</em> que nous avons ajouté au <em>package</em> de l’application. Les réglages de Unity pour faire ça sont bien cachés. Vous devez aller à <em>Edit -> Project Settings -> Graphics -> Always Included Shaders</em>. Lorsque des parties du cerveau s’estompent, on passe dynamiquement chaque matériau de son <em>shader</em> initial au <em>shader</em> de transparence.</p> <div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706654f06d76dfc2cbf61_hl_standard_shader.webp" alt="decorative" /><br /><em>Shader tout usage</em></p> </div> <div> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847066827510e29db88cdc3_hl_legacy_shader.webp" alt="decorative" /><br /><em>Ancien shader</em></p> </div> </div> <h2>Performance</h2> <p>La performance est l’autre chose avec laquelle nous avons lutté. Le modèle du cerveau que nous avons utilisé, qui peut être divisé en plusieurs parties, a un maillage très détaillé. Nous avons quelque peu atténué ce problème en effectuant une première passe de réduction automatique de maillage (<em>automatic mesh reduction</em>). Nous n’avions pas le temps de refaire entièrement la topologie des objets, de sorte que ça nous laisse quelques heurts lors du déplacement autour du modèle de cerveau. Ce n’est pas qu’Hololens soit trop mollasson, mais ses capacités n’atteignent pas le niveau des cartes graphiques de PC de bureau.</p> <h2>Commandes vocales</h2> <p>C’est une caractéristique de la démo qui a été aisée à mettre en œuvre; tout fonctionnait sans surprise. En utilisant le script fourni dans le “<a href="https://developer.microsoft.com/en-us/windows/holographic/holograms_101">tutoriel 101</a>”, il suffit d’écrire la version texte de la commande et d’ajouter un <em>handler</em>.</p> <h2>Outils Unity et Visual Studio</h2> <p>Voici quelques solutions de contournement pour les quelques erreurs que nous avons rencontré dans Visual Studio :</p> <ol> <li>Il fallait relancer périodiquement Visual Studio pour prévenir l’erreur de déploiement <a href="http://stackoverflow.com/questions/36384375/dep0001-unexpected-error-1988945906-while-deploying-windows-uwp-app-to-phone">DEP0001</a>.</li> <li>Erreur de l’outil SerializationWeaver. Assurez-vous que le nom de votre projet Unity <a href="http://forums.hololens.com/discussion/874/solved-sudden-trouble-building-app-metafile-first-pass-dll-missing">ne contient pas d’espaces</a>.</li> </ol> <p>Aussi, avant de faire vos tests sur l’émulateur ou l’appareil HoloLens, assurez-vous de bien reproduire les configurations présentées dans le “<a href="https://developer.microsoft.com/en-us/windows/holographic/holograms_100">tutoriel 100</a>”. Certaines étapes sont omises dans le “<a href="https://developer.microsoft.com/en-us/windows/holographic/holograms_101">tutoriel 101</a>”. Ayant mal configuré un nouveau projet, nous avons été déçus de voir que notre application n’était pas lancée en mode plein écran.</p> <h2>Liens</h2> <p>Quelques liens d’intérêt :</p> <ul> <li><a href="http://www.gdcvault.com/play/1023652/Building-3-Dimensional-UI-for">Building 3-Dimensional UI for VR</a>.</li> <li><a href="https://www.packtpub.com/game-development/unity-virtual-reality-projects">Unity Virtual Reality Projects</a>.</li> </ul> <h2>Conclusion</h2> <p>J’espère que ces petits conseils vous aideront à outrepasser les quelques obstacles dans l’accès à cette technologie fascinante que Microsoft a mis à notre disposition.</p> <p>Bon codage!</p>
Bonnes pratiques
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Méthodologies de design et de développement de logiciels réglementés
<div><p>Il en a résulté la nécessité de réglementer le développement de logiciels dans de nombreux domaines, tels que la médecine, l’énergie et la sécurité. Ces régulations ont tendance à être lentes à se faire et sont créées en réaction aux avancées technologiques. Contrairement à l’environnement réglementaire, les méthodologies de développement évoluent rapidement. Alors, comment pouvons-nous nous assurer que nous utilisons les meilleures méthodologies de développement logiciel, tout en créant un produit qui peut répondre aux exigences réglementaires ? Comment pouvons-nous imaginer une approche qui réponde avec efficacité aux lents changements de la réglementation et qui capitalise sur l’évolution rapide de la méthodologie de développement logiciel ?</p><h2>L’interaction entre les développeurs de logiciels et les organismes de réglementation</h2><p>L’objectif de la réglementation du développement logiciel est d’assurer la meilleure qualité possible du produit final tout en protégeant les utilisateurs. Pour ce faire, on établit des lignes directrices pour l’ensemble du processus de développement du produit — besoins, planification, conception, design, tests/vérifications et maintenance. Les règlements relatifs aux étapes de l’expression des besoins et du design aident l’organisme de réglementation à déterminer l’utilisation du produit et la meilleure façon de le tester. Ces étapes du développement entraînent la production de spécifications détaillées du produit. À partir de ces documents, les organismes de réglementation sont en mesure de déterminer les normes que le système doit respecter. Il en résulte généralement un processus de va-et-vient entre la partie chargée du développement et l’organisme de réglementation. Les étapes de tests et de vérifications comprennent des lignes directrices strictes. Cela permet aux organismes de réglementation de mieux s’assurer que votre système fonctionne comme décrit et qu’il répond aux exigences spécifiques. La dernière phase de la réglementation est la maintenance et la distribution du code — y compris la résolution de problèmes et la garantie d’une qualité constante. Bien que le code dans son ensemble ou les bibliothèques utilisées sont examinés, il y a beaucoup moins de lignes directrices associées à la façon dont le code devrait être écrit. C’est là que les développeurs doivent s’assurer que leur code est robuste, sécurisé et maintenable. </p><h2>Définir et comparer deux méthodologies pour le développement de logiciels</h2><p>Il y a deux méthodologies logicielles largement admises, en cascade et Agile, qui seront discutées dans ce billet de blogue. Chacune ayant ses propres avantages et inconvénients pour le développement de logiciels soumis à réglementation. </p><p>La <b>cascade</b> est une approche méthodique pour le développement de produits. Le modèle linéaire de cette méthodologie de développement logiciel permet une compréhension aisée des étapes. Dans la cascade, une fois que chaque tâche est achevée, l’étape suivante est amorcée. La première étape est la collecte des besoins, suivie du design, de la mise en œuvre, de la vérification et, enfin, de la maintenance. Pour des projets hautement définis et des besoins stables, la méthode en cascade est une excellente méthodologie de développement logiciel. Mais le format rigide de la méthodologie augmente le coût et allonge souvent le temps de développement — surtout dans les étapes ultérieures du cycle de développement du produit.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c9bb38016cb4d6e876e_dev-methods-fr-01.webp" alt="Méthode en cascade." title="Méthode en cascade."></p><p>Comme d’autres méthodologies, celle-ci est assortie de certains compromis lorsqu’elle est utilisée pour élaborer des produits réglementés. La cascade répond aux exigences strictes en matière de documentation afin de s’assurer que le logiciel est conforme à la norme réglementaire. Dans une méthodologie en cascade pure, toute la documentation doit être créée et validée avant de passer à l’étape suivante. Bien que cette rigidité s’aligne sur celle de nombreux organismes de réglementation, elle n’a pas la souplesse nécessaire pour s’adapter rapidement aux changements. Posez-vous la question suivante : combien de fois un produit évolue-t-il entre le début et la fin de la production ? Cette approche linéaire du développement rend peu aisé l’ajout d’une caractéristique ou la modification de la portée d’un produit ou d’un projet. De nombreuses déviations par rapport à la direction originale coûtent du temps et de l’argent, car elles obligent les développeurs à revenir à l’étape des besoins ou à faire des correctifs et des « hacks » pour atteindre les résultats souhaités. Et cela s’ajoute à la dette technique que peut avoir un projet. Cette approche peut également conduire à du « code spaghetti » ; une situation où le “flux” d’un programme est embrouillé et sinueux. Les développeurs expérimentés savent qu’en ayant à faire de nombreux changements pour un projet soumis à un cadre réglementaire, les changements incrémentaux peuvent causer « code spaghetti », et si les inconvénients générés sont hors de la portée ce billet de blogue, on dira quand même qu’il faut vraiment l’éviter.</p><p><b>Agile</b> se concentre sur le développement du logiciel par itérations qui sont de petits incréments de nouvelles fonctionnalités. Les avantages de ce type de développement sont qu’il segmente le code en différentes portions, créant ainsi une base de code plus nette. L’autre avantage des petits ajouts incrémentiels est que chaque caractéristique peut être testée indépendamment. Agile ne fonctionne généralement pas pour des équipes plus grandes ou celles habituées à la méthodologie en cascade. Elle est particulièrement utile pour les étapes ultérieures du développement ainsi que pour les projets axés sur l’interface utilisateur.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c9e8ee2361c8aa5022a_dev-methods-fr-02.webp" alt="Méthode Agile." title="Méthode Agile."></p> <p>Contrairement à la cascade, Agile offre beaucoup de souplesse et permet d’échelonner le projet en sprints. Ce qui rend Agile unique est sa flexibilité, ce qui autorise une méthodologie plus adaptable et plus efficace, qui produit des tâches distinctes qui segmentent également le code. Le design est fait pour chaque fonction et chacune peut être étendue/modifiée à presque n’importe quel moment puisque cette méthodologie vous oblige à créer une séparation entre chaque fonctionnalité. Cela a le potentiel de réduire la dette technique d’un projet spécifique. En raison de l’itération rapide du développement Agile, une partie de la documentation peut être remise à la dernière phase. Examiner avant chaque sprint la documentation et s’assurer que chaque document est mis à jour peut consommer beaucoup de temps. </p><h2>Développement de méthodes mixtes</h2><p>La cascade soutient les équipes dans la mesure où elles n’ont pas à vérifier en permanence si leur produit répond aux besoins et aux normes, car elles sont en mesure d’évaluer la conformité de leur design dès le début du développement. Le contrepoids est la rigidité du processus qui le rend lent à s’adapter et à être modifié pour répondre aux demandes des clients, des marchés et aux changements technologiques.</p><p>De son côté, Agile donne aux équipes la flexibilité nécessaire pour effectuer des changements et des modifications en cours de route, mais exige que les équipes évaluent activement si chaque changement incrémental répond aux normes réglementaires. </p><p>Comment pouvons-nous répondre à l’exigence selon laquelle le développement doit être correctement documenté tout en utilisant une stratégie de développement souple et flexible ? Nous pouvons combiner les deux méthodologies pour minimiser les frais généraux et assurer les meilleures pratiques de codage. </p><h2>Méthodologie hybride</h2><p>La meilleure approche est de commencer par définir les objectifs commerciaux et les requis techniques à l’aide de la méthode en cascade. Une fois que les besoins et les objectifs sont définis de façon générale et qu’ils sont établis conformément à la réglementation, ils peuvent être découpés en composantes système de haut niveau. Une fois que nous avons un besoin de haut niveau et un design, nous pouvons utiliser la méthodologie Agile pour développer les fonctionnalités spécifiques au projet. À la fin du projet, nous revenons à la méthode en cascade pour vérifier l’ensemble du système. </p> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470ca1786eb68751abdd03_dev-methods-fr-03.webp" alt="Méthode hybride cascade+Agile." title="Méthode hybride cascade+Agile."></p> <p>Dans la phase de l’élaboration des besoins à haut niveau et du design, nous voulons déterminer l’objectif commercial que nous voulons atteindre et les éléments de haut niveau qui devront être conçus pour l’atteindre. Étant donné que les fonctions individuelles ne sont pas importantes pour les considérations réglementaires à ce stade, il n’est pas nécessaire de les définir parfaitement. L’organisation réglementaire peut vouloir s’assurer que vous utilisez les bons boulons, les bonnes bibliothèques et les bonnes pratiques de codage, mais ils ne se soucient pas vraiment de la façon dont vous écrivez une boucle, par exemple, ou les tenants et aboutissants de la façon dont le système se met à jour. C’est là que nous devrions utiliser le développement Agile, car il garantira la plus haute qualité de code. Et le résultat de l’étape précédente a dû nous générer un stock de tâches qui seront traitées à l’aide de la méthodologie Agile. Différentes caractéristiques peuvent être ajoutées ultérieurement, mais il est important de les garder dans le cadre du projet. Si vous concevez un avion autonome, vous ne pouvez pas facilement changer les fondations et réaliser un bateau autonome. C’est-à-dire que même la flexibilité de la méthode Agile doit être limitée pour assurer un développement réussi et opportun. Une fois le produit développé, nous pouvons revenir à un modèle plus linéaire pour compléter la phase de vérification. </p><p>En combinant deux méthodologies de développement, nous pouvons créer une approche pour développer des logiciels sur des marchés hautement réglementés tout en limitant les risques spécifiques. Ces risques sont le temps et/ou la dette technique. Cette méthodologie de développement combiné peut également être utilisée pour les domaines moins réglementés. Atténuer les risques, développer des systèmes robustes et assurer le développement futur sont des choses sur lesquelles toute équipe de développement devrait se concentrer. C’est particulièrement vrai lorsqu’on considère la direction de l’innovation technologique qui fait que tout est interconnecté. De bonnes pratiques nous permettront de nous sentir plus en sécurité et de développer des systèmes plus robustes. </p><h2>L’importance de la méthodologie logicielle dans le monde d’aujourd’hui</h2><p>Récemment, nous avons publié un <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/iot-m2m-systemes-embarques/la-revolution-des-donnees">autre billet</a> de blogue qui souligne l’impact des données dans notre vie de tous les jours, et dans quelle mesure elles doivent être partagées avec les yeux omniscients de Google, Facebook et d’autres. Et comme il y est indiqué, « Une solide sécurité est la responsabilité de chaque développeur de logiciels et de produits, et devrait être prioritaire ». Cette affirmation est vraie pour de nombreux types de projets, et pas seulement pour les marchés réglementés. </p>
<div><p>En tant que développeurs dans un monde où la technologie ne cesse d’évoluer, nous sommes sans cesse confrontés à de nouveaux défis. Il est donc primordial de pouvoir s’autoformer pour suivre la cadence et ne pas être laissé derrière. C’est pourquoi je vous présente ici quelques conseils et astuces qui, je l’espère, pourront vous aider à démarrer ou à poursuivre votre démarche d’autoapprentissage avec confiance et motivation.</p><h2>L’autoformation et ses principaux avantages</h2><p>Continuer d’apprendre, même une fois sur le marché du travail, a de nombreux avantages et les principaux sont les suivants :</p><ul><li>Rester à jour dans les technologies que l’on connaît déjà.</li><li>Découvrir de nouvelles technologies et se tenir informé des « bonnes pratiques » actuelles.</li></ul><p>Il va sans dire que ceux-ci constituent des atouts professionnels essentiels, que ce soit pour maintenir ses compétences à jour, augmenter sa productivité et la qualité de son code au quotidien, ou encore faciliter une migration technologique éventuelle.</p><p>Pour y parvenir, nous prendrons l’approche de l’autoformation : </p><blockquote><p><i>L’autoformation est un moyen d’apprentissage utilisant les capacités d’autonomie de l’apprenant.</i></p></blockquote><p>On parle donc d’un apprentissage de manière autonome sans supervision, mais qui n’exclut pas de participer à un séminaire, de regarder une formation en ligne ou toute autre forme d’apprentissage complémentaire.</p><p>En effet, le principal avantage de l’autoapprentissage est sa grande flexibilité. De plus, de nos jours, les contenus didactiques en ligne sont de plus en plus accessibles et l’on peut trouver du matériel pour toutes les technologies ou presque. On peut donc établir ses propres cheminement et horaire de formation et commencer à apprendre sur un sujet immédiatement. Il est aussi très facile de s’adapter à tout moment selon nos objectifs et notre disponibilité.</p><p>Bref, l’autoformation est un processus plus dynamique, souvent plus rapide et beaucoup moins dispendieux (voire même gratuit), ce qui en fait une méthode privilégiée quand on est déjà développeur à temps plein.</p><h2>Les qualités essentielles pour rester motivé et productif</h2><p>Bien sûr, cette flexibilité et le manque d’encadrement peuvent aussi devenir des inconvénients selon le sujet ou l’individu. Sans plan de match précis, il peut être difficile de rester motivé ou de savoir quand s’arrêter d’explorer un sujet pour ne pas tourner en rond.</p><p>Mais avec une ou plusieurs des qualités suivantes, que je suis sûr qu’en tant que développeur vous possédez déjà, il ne devrait pas être trop difficile d’y parvenir :</p><ul><li><b>Curiosité.</b> La soif de connaissances ainsi que le désir de découvrir de nouvelles choses et de relever de nouveaux défis.</li><li><b>Confiance en soi.</b> Bien connaître ses limites et ne pas douter de ses capacités.</li><li><b>Patience et persévérance.</b> Savoir prendre le temps d’approfondir un sujet même s’il semble au début complexe.</li><li><b>Optimiste.</b> Ne pas se décourager et rester positif.</li><li><b>Sens de l’organisation et de la gestion du temps.</b> Bien utiliser son temps et rester productif dans son apprentissage.</li></ul><p>Bien sûr, il faut aussi avoir un bon jugement et une certaine intuition pour choisir les bons sujets d’étude, ceux qui seront les plus pertinents et profitables pour nous à court, moyen et long terme.</p><p>Par contre, il faut se dire qu’il n’y a pas de mauvais sujets, car même un détail non pertinent aujourd’hui pourrait très bien vous permettre de comprendre autre chose demain ; pour autant que vous vous en souveniez bien sûr.</p><h2>Trucs et astuces pour démarrer du bon pied</h2><p>Certes, tout cela est bien beau, mais avec autant de nouvelles technologies, comment savoir par où commencer ? Chaque personne étant différente, la démarche d’apprentissage peut varier grandement et une multitude d’options s’offrent à vous, mais voici quelques-uns de mes trucs et astuces pour vous aider à forger les vôtres.</p><h3>Prendre le temps</h3><p>Le plus difficile est de trouver le temps pour apprendre. Il est certes plus facile de se donner quelques jours pour bien explorer une technologie, entre deux projets par exemple, mais ce n’est évidemment pas toujours possible. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille attendre d’avoir le temps pour apprendre. En effet, il suffit de quelques minutes par jour pour lire un article, ou encore de quelques heures par semaine pour suivre un tutoriel par exemple.</p><h3>Se faire une liste de sujets</h3><p>Même durant une période occupée, il est important d’être à l’affût et de se constituer une liste de sujets à étudier pour la prochaine période creuse. Ainsi, on a déjà une idée d’où commencer quand on se retrouve avec du temps libre, ce qui évite les pertes de temps. Il est aussi utile de classer les sujets, par intérêt ou par complexité, afin de mieux choisir le sujet selon le temps disponible.</p><p>Outre les sujets, avoir un dossier de favoris contenant les articles à lire permet d’avoir toujours une bibliothèque de lecture disponible sur demande.</p><h3>Bien définir ses objectifs d’apprentissage</h3><p>Avant d’embarquer sur un sujet, il importe de se fixer des objectifs sur ce que l’on veut apprendre ainsi qu’une limite de temps. Cela permet de bien cibler son apprentissage et de ne pas aller plus en profondeur que nécessaire. De plus, découper son apprentissage en plus petits sujets ou blocs permet de favoriser la concentration et de mieux adapter les périodes d’apprentissage à notre horaire.</p><h3>Avoir en main une liste de ressources</h3><p>Il existe une multitude de ressources en ligne pour les développeurs : des forums de discussions où l’on peut poser des questions, des sites de tutoriels, des formations vidéo en ligne, etc. Et il ne faut surtout pas négliger la documentation officielle qui est bien souvent la meilleure source d’information pour bien démarrer sur une nouvelle techno.</p><p>Catégoriser et indexer toutes ces ressources peut être un excellent moyen d’optimiser son apprentissage et de garder une trace de ce qu’on a déjà appris. On peut se créer un dossier de favoris par techno (ou par sujet), garder comme favori la solution sur un forum à un bogue particulièrement inusité, ou encore avoir une liste de ressources utiles fréquentes.</p><p>Outre l’apprentissage, cela permet de plus facilement réviser ce qu’on apprend et aussi d’y avoir accès plus rapidement en cas de besoin.</p><h2>Conclusion</h2><p>Une fois sur le marché du travail, il est essentiel de continuer d’apprendre pour rester à jour et élargir ses horizons. De par sa grande flexibilité, l’autoformation est donc tout indiquée comme un excellent moyen d’y parvenir de manière efficace.</p><p>J’espère que cet article vous aura donné le goût d’apprendre par vous-même tout en vous donnant de bonnes idées pour bien démarrer du bon pied. Bon apprentissage !</p>
Bonnes pratiques
5 min de lecture
L'agilité dans une équipe de développeurs logiciels répartie mondialement
<ul> <li>Les individus et leurs interactions, plus que les processus et les outils</li> <li>Des logiciels opérationnels, plus qu’une documentation exhaustive</li> <li>La collaboration avec les clients, plus que la négociation contractuelle</li> <li>L’adaptation au changement, plus que le suivi d’un plan.</li> </ul> <p>À l’examen de ces valeurs, on comprend mieux pourquoi le développement Agile de logiciels invite à plusieurs pratiques : des cycles de diffusion de logiciels plus courts, l’inspection et l’adaptation, la réactivité aux changements, la diminution des frais généraux, des priorités axées sur la valeur… Au cœur de cette philosophie se trouve l’efficacité de la collaboration entre les parties concernées et, qui dit collaboration, dit également plus de communications. Cependant, ces dernières années nous avons observé un changement radical dans la façon dont se pratique le développement de logiciels : l’amélioration continue de l’accès à l’Internet et la plus grande prépondérance du télétravail ont amené les équipes de développement modernes à évoluer. Cela n’a pas été sans poser un certain nombre de défis à la collaboration au sein des équipes de programmeur, notamment par la collaboration entre régions (accents) et par l’apparition du phénomène de décalage horaire au sein d’une même équipe.</p> <p>Dans le présent article, et en nous fondant sur nos expériences personnelles, nous explorerons les différents outils de communication et de collaboration et verrons quels en sont les forces et les faiblesses. Enfin, à supposer que nous abordions cette question sous le mauvais angle, nous traiterons aussi des autres approches applicables aux équipes distribuées.</p> <h2>La communication</h2> <p>L’un des principes sous-jacents du manifeste des 17 est le suivant : « La méthode la plus simple et la plus efficace pour transmettre l’information à l'équipe de développement et au sein de cette équipe est le dialogue en face à face. » (Kent et <em>al</em>.) David Parnas corrobore cette vision des choses en affirmant que la cause profonde de la plupart des échecs en développement de logiciel est l’inefficacité des communications. Cependant, comment remplacer le contact en personne dans une équipe géographiquement dispersée ? Pour répondre à cette question, nous nous proposons d’examiner les trois vecteurs de communication les plus courants : le texte, l’audio et l’audiovisuel.</p> <h3>Le texte</h3> <p>De tous les modes de communications par texte, soit le courriel, le clavardage et le message texte (SMS), nous ne traiterons pas du dernier parce que nous ne l’avons jamais vu employé en tant que véritable outil de communication en dehors des applications dont nous traitons ici. Nous ne nous arrêterons donc qu’aux courriels et au clavardage.</p> <p>Par définition, la communication écrite est très précise parce que l’auteur a la possibilité de revoir chaque question, réponse ou énoncé et de les reformuler à volonté jusqu’à les rendre parfaits à ses yeux. Malheureusement, la perfection est celle perçue par le rédacteur qui n’a peut-être aucune idée de la façon dont le lecteur va interpréter ses écrits.</p> <p>La communication écrite n’est généralement pas un bon véhicule pour transmettre les émotions et l’ironie, et elle est souvent mal comprise au point d’occasionner parfois des frictions inutiles entre les membres d’une même équipe. Dans les équipes où l’on s’en remet principalement aux communications écrites, il est très difficile de promouvoir la camaraderie.</p> <p>Dans le cas du courriel, c’est l’effet de latence qui pose problème, car il arrive souvent que les destinataires ne répondent pas tout de suite à un message, qu’ils attendent d’avoir le temps de formuler une réponse au point d’en arriver parfois à oublier le courriel reçu (par accident ou intentionnellement). Ainsi, le règlement d’une question qui n’aurait nécessité que quelques minutes dans une conversation en personne peut s’étirer sur plusieurs heures, voire plusieurs jours dans le cas d’échanges de courriels. Afin de pallier ce problème, l’équipe peut toujours convenir d’un délai maximum pour répondre aux courriels. Par exemple, que si l’expéditeur ne reçoit pas de réponse dans l’heure, il peut envoyer un message texte (SMS) à tous les autres correspondants pour confirmer l’envoi de son courriel et en rappeler l’existence.</p> <p>Le clavardage présente l’avantage d’être plus engageant et interactif, un peu comme la conversation en personne, si ce n’est que la fenêtre de clavardage peut tomber dans l’oubli sur le bureau. Et puis, le rythme qu’impose ce mode de communication, par son alternance des messages, peut distraire les participants désireux de répondre à chaque message entrant, ce qui est d’autant plus le cas quand une sonnerie en ponctue l’arrivée.</p> <h3>L’audio</h3> <p>Viennent ensuite les moyens de communication par l’audio, c’est-à-dire par le téléphone et d’autres systèmes reposant sur la phonie. Cependant, lors d’une téléconférence, il arrive souvent que les participants soient distraits; ils peuvent griffonner sur un morceau de papier ou jeter un coup d’œil de temps en temps sur leur boîte de courriels et ils peuvent même se hasarder à composer une réponse. Autrement dit, ils ne suivent pas le déroulement de la réunion tant qu’on ne les rappelle pas à l’ordre.</p> <p>Certains aiment à détecter les émotions de leurs interlocuteurs en observant leur non verbal. Ils savent ainsi si tout va bien ou si leurs interlocuteurs souhaiteraient ajouter quelque chose, mais préfèrent le garder pour eux. Quand on ne sait pas vraiment comment réagissent les autres par l’observation de leur comportement gestuel, on risque de laisser passer l’occasion d’intervenir sur le champ et de ne le faire qu’au moment où la personne décide de s’exprimer. À cause de cela, on peut se sentir isolé et démuni.</p> <p>Et puis, il peut être difficile de composer avec les accents. J’ai déjà fait partie d’une équipe constituée d’un fort contingent d’Européens de l’Est. À un moment donné, l’un d’eux m’a dit que j’aurais vraiment intérêt à faire une certaine chose avant une date donnée. J’ai alors pensé que mon emploi était menacé tandis qu’il ne faisait que me rappeler, amicalement, qu’une fois cette date passée j’aurais beaucoup de difficulté à faire ce que j’envisageais. Afin de réduire au minimum ce risque d’incompréhension, les membres de l’équipe ne doivent pas craindre de demander des précisions jusqu’à ce qu’ils aient la certitude d’avoir tout compris.</p> <h3>La vidéoconférence</h3> <p>La vidéoconférence, d’un autre côté, est presque aussi bonne que la communication en personne. Elle permet de régler la plupart des problèmes que posent les autres types de communication, puisque les participants distraits peuvent être aimablement ramenés dans le rang par leurs collègues qui leur rappelleront, plus ou moins directement, qu’ils doivent prêter attention au débat. La téléconférence permet aussi le partage d’écran, ce qui peut aider pour les exposés, les exercices de planification, les rétrospectives et l’examen des projets. Le partage d’écran permet le débogage ou la programmation entre collègues, ce qui favorise donc une collaboration presque aussi bonne que celle caractéristique d’une équipe regroupée en un seul lieu.</p> <p>La vidéoconférence présente cependant quelques inconvénients : elle exige un minimum d’infrastructure qui peut ne pas être accessible dans toutes les parties du monde. Là où la bande passante est limitée, la formule peut devenir très coûteuse. Par ailleurs, les rencontres peuvent ne pas être aussi spontanées que dans le cas d’une équipe coimplantée, parce qu’il faut planifier les réunions et tenir compte des fuseaux horaires.</p> <p>Néanmoins, il demeure que chaque moyen de communication a ses avantages et ses inconvénients qui sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :</p> <div dir="ltr"> <table><colgroup><col width="153" /><col width="168" /><col width="302" /></colgroup> <tbody> <tr> <th>Mode</th> <th>Avantages</th> <th>Inconvénients</th> </tr> <tr> <td>Texte</td> <td>Précis</td> <td>Lent, effet de latence</td> </tr> <tr> <td>Voix</td> <td>Accessible</td> <td>Non engageant</td> </tr> <tr> <td><strong>Vidéoconférence</strong></td> <td>Engageante, possibilité d'observer les participants</td> <td>Exige plus d'infrastructure et de planification</td> </tr> </tbody> </table> </div> <h2><strong>Collaboration</strong></h2> <p>Comment collaborer quand on ne se trouve pas à proximité les uns des autres ?</p> <p>Le whiteboard (tableau blanc) est l’un des « radiateurs » d’information les plus couramment utilisés, à part le Kanban on y retrouve une multitude d’informations : graphique d'avancement, définition de « done », futures dates importantes, norme de groupe… bref, tout ce qui concerne votre projet peut s’y retrouver. Le fait qu’il soit facile d’accéder à un tel tableau interactif, par tous et en tout temps, peut s’avérer de grande valeur pour l’équipe. Les membres seront informés de la situation du moment et des autres données pertinentes. Cependant, pour qu’un tel tableau soit vraiment utile, les membres de l’équipe doivent pouvoir y accéder et le mettre à jour régulièrement.</p> <p>Realtimeboard.com (RTB) est l’un des meilleurs tableaux interactifs actuellement sur le marché. On peut s’en servir pour dessiner, pour y ajouter des Post-it virtuel, y inscrire des remarques, y joindre des fichiers textes ou vidéos. Toutefois, comme il utilise flash, il n’est pas accessible sur la plupart des appareils mobiles; ce serait effectivement agréable qu’on puisse l’utiliser sur un appareil mobile et il y a fort à parier que l’entreprise y travaille. RTB se distingue de la concurrence par son interface d’utilisation particulièrement intuitive, la plupart des utilisateurs pouvant en apprendre rapidement le fonctionnement.</p> <h3>Exemple (réel) d’utilisation du RTB</h3> <p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847053a0e3e76924ae0cc65_rtb.webp" alt="decorative" /></p> <p>Cet outil permet de créer facilement un Kanban, avec ses <em>Post-it</em> virtuels aux couleurs multiples. La difficulté, comme c’est souvent le cas, tient au fait qu’il faut discipliner les participants afin qu’ils le mettent régulièrement à jour. Il sert d’autant plus aux équipes éclatées que personne ne peut simplement aller voir un collègue pour lui poser une question.</p> <p>La collaboration en cours de rencontre peut être difficile, mais si l’on combine l’utilisation du RTB avec la vidéoconférence et le partage d’écran, on peut faire en sorte que tout le monde participe. Il est également utile et invitant pour les autres de désigner, en cours de réunion, un membre de l’équipe chargé de partager son écran et de mettre à jour le tableau blanc.</p> <h2>Les solutions de remplacement</h2> <p>S’agissant de communication à proprement parler, est-il envisageable de favoriser un plus grand nombre de rencontres en personne ou du moins de réduire le nombre de communications indirectes ?</p> <p>Kruchten (2011) établit un lien entre la distribution des équipes et la nécessité d’assurer une communication et une coordination plus explicites; il va jusqu’à dire que ce besoin s'applique aussi aux composantes du logiciel. On peut imaginer qu’il pensait alors au développement à base de composants (DBC), pratique où chaque équipe travaille sur un composant d’un système. Il peut être difficile de mettre en œuvre un DBC dans le contexte d’une équipe de consultants, surtout si elle travaille en contingent. La mise en production peut être lente et c’est d’ailleurs là qu’il peut être intéressant d’avoir un spécialiste du composant sur place qui soit en mesure d’apporter des réponses directes aux questions de l’équipe. Si le personnel a de l’expérience, il est plus facile de faire la transition au DBC. Après la phase initiale de transfert des connaissances, le développeur expérimenté peut prendre le rôle de mentor auprès des nouveaux. Une fois la transition de propriété du composant terminée, le besoin de communications entre le client et l'équipe est réduit. Le client n’a plus alors qu’à énoncer ses besoins à un membre de l’équipe (ou à deux) qui connaîtra alors très bien le cahier des charges. Ils pourront alors agir à titre de représentants de clients et pourront être perçus comme les propriétaires internes du produit. On pourrait ensuite leur confier la conception et l’analyse des changements nécessaires. Une fois la confiance établie, il devient possible de bâtir un partenariat à long terme avec le client.</p> <h2>Conclusion</h2> <p>Nous avons donc vu quel sont les différents types de communications et en avons évalué les forces et les faiblesses. Nous avons également constaté que ces moyens de communication ne peuvent remplacer le contact en personne, mais que si l’on mise sur tout l’éventail des outils disponibles, on peut parvenir à une communication efficace. Nous avons vu également qu’un tableau interactif peut être très intéressant pour une équipe. Nous vous en avons donné un exemple; il y en a d’autres, mais nous pensons que le RTB est actuellement l’un des meilleurs produits sur le marché. Nous avons laissé de côté les autres outils de collaboration, comme les instruments de collaboration que sont les wikis et les interfaces de suivi des enjeux ou des projets qui pourraient faire l’objet d’un autre article. Enfin, nous avons vu dans quelle mesure il était possible de régler le problème des équipes distribuées par la mise sur pied d’équipes plus réduites chargées d’un développement à base de composants. Nous avons abordé la question du DBC sous l’angle d’une équipe de consultants pour constater que, même si cette formule est moins efficace dans la phase de lancement, il y a des gains à récupérer par la suite. De plus, le DBC favorise la confiance entre les parties et permet donc de déboucher sur un meilleur partenariat.</p> <p>Dans le respect de la philosophie Agile, il ne s’agit pas là d’une recette à suivre, mais simplement du fruit de nos observations, parce que l’expérience varie d’un cas à l’autre.</p> <p><em>Références</em></p> <p>Beck, K., Beedle, M., van Bennekum, A., Cockburn, A., Cunningham, W., Fowler, M., . . . Thomas, D. <em>Manifesto for agile software development</em>. Retrieved 11/14, 2014, from <a href="http://agilemanifesto.org/">http://agilemanifesto.org/</a></p> <p>Kruchten, P. (2013). « Contextualizing agile software development ». <em>Journal Of Software: Evolution & Process</em>, 25(4), 351-361. doi:10.1002/smr.572</p> <p>Simons, M. (2006). « Global software development: a hard problem requiring a host of solutions ». <em>Communications Of The ACM</em>, 49(10), 32-33.</p>
<p> Notre destination : Québec. Notre but : amuser plus de 100 personnes durant un weekend.</p><p> Dans la journée du samedi, plusieurs activités hivernales ont été proposées : Glissage sur tubes à Valcartier, Ski au Mont Sainte-Anne, Aquarium du Québec et Carnaval.</p><p> Ensuite le samedi soir, tous pouvaient se réunir dans la salle de bal où des jeux attendaient les plus petits comme les plus grands. Jeux gonflables, babyfoot, table de hockey, jeux de courses, wii et j'en passe. Après un merveilleux souper et des discours mémorables, nous avons continué la soirée en dansant et nous nous sommes déguisés pour prendre des photos au "photobooth".</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847053474580e67ceeab14a_2013innobec10eqc-096-300x227.webp" alt="De gauche à droite : Yves Forget, Stéphane Rouleau and Patrick Bergeron" title="De gauche à droite : Yves Forget, Stéphane Rouleau and Patrick Bergeron"></p><p> Ce weekend restera gravé dans ma mémoire. J'ai vu des gens porter fièrement leurs foulards rouges, les sourires d'enfants qui jouaient dans les jeux gonflables, j'ai entendu des fous rires aux glissades sur tubes, vu des ours polaires à l'aquarium et descendu des pentes de ski en bonne compagnie.</p><p> Merci à Stéphane, Patrick et Yves de nous avoir permis d'organiser une activité pareille ! Merci à Catherine, Benoit, Simon et Halim, car ensemble nous avons pu brainstormer et concrétiser nos idées !</p><p> Nous sommes prêts à fêter nos 5 prochaines années !</p>
<div><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470744439a2a19ef283a9f_spiria-logo-1200x414px.webp" alt="Logo Spiria." title="Logo Spiria."></p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470caaafa07893129ecbef_growth-500-2018-fr.png" alt="Logo Growth 500, 2018." title="Logo Growth 500, 2018."></p><p>MONTRÉAL, le 13 septembre 2018 /CNW Telbec/ — Aujourd’hui, <i>Canadian Business</i> et <i>Maclean’s</i> ont dévoilé le 30<sup>e</sup> classement annuel des 500 entreprises canadiennes connaissant la plus forte croissance. Pour la 7<sup>e</sup> fois consécutive, Spiria a l’honneur de figurer dans ce prestigieux classement des entreprises à succès. « Notre principal objectif d’entreprise est d’offrir une expérience exceptionnelle à nos clients, en conjuguant excellence des expertises, qualité des services et proximité. C’est ce qui fait notre croissance continue depuis des années, » explique Stéphane Rouleau, président-directeur général. « Nous allons poursuivre sur cette voie, en continuant nos efforts de croissance externe pour atteindre de nouveaux marchés, comme nous l’avons fait pour Toronto. Et nous nous efforcerons de faire mieux connaître l’étendue et la qualité de nos savoir-faire pour gagner de nouveaux clients d’envergure, à l’image de Caterpillar, Epic Games, Skillable et Trilliant qui nous ont accordé leur confiance cette année. »</p><p>Spiria, spécialiste du développement de solutions numériques sur mesure, présente à Montréal, Gatineau et Toronto, a connu une riche année 2018. Début janvier, l’entreprise annonçait l’acquisition de DevBBQ à Toronto, une équipe spécialiste du développement applicatif pour le mobile et le web composée d’une vingtaine d’experts. En mars, elle fêtait le 15<sup>e</sup> anniversaire de sa création, ce qui fut l’occasion de mesurer tout le chemin parcouru et d’imaginer ensemble l’avenir. En mai, Spiria recevait le prix de la transaction de l’année dans la catégorie de 2 à 10 millions de dollars canadiens lors du gala annuel du Club M&A (Mergers and Acquisitions) à Montréal. Ce prix récompense la fusion-acquisition réalisée en décembre dernier avec DevBBQ, devenue Spiria Toronto.</p><p>Aujourd’hui, avec ce 7<sup>e</sup> classement au palmarès Growth 500, Spiria poursuit sur sa trajectoire marquée de succès. La croissance de l’entreprise a bénéficié de l’intérêt soutenu des entreprises pour des solutions logicielles sur mesure de qualité permettant la réussite de leur transformation numérique.</p><p>« Les entreprises du <i>Growth 500</i> 2018 sont vraiment remarquables. Faisant preuve de vision, d’innovation et de gestion intelligente, leurs histoires servent comme un guide sur la façon de faire prospérer une entreprise aujourd’hui », déclare Deborah Aarts, gestionnaire du programme <i>Growth 500</i>. « Alors que nous célébrons les 30 ans du programme des entreprises canadiennes à la croissance la plus rapide, il est encourageant de constater que l’entrepreneuriat est plus vigoureux que jamais dans ce pays. »</p><h2>À propos du classement <i>Growth 500</i></h2><p>Depuis 30 ans, le <i>Growth 500</i> — auparavant dénommé le <i>PROFIT 500</i> — est le classement de la réussite entrepreneuriale le plus respecté et influent du Canada. Développé par la publication <i>PROFIT</i> et maintenant publié dans <i>Maclean’s</i> et sur <i>CanadianBusiness.com</i>, il classe les entreprises canadiennes sur la croissance quinquennale de leurs revenus. Pour plus d’informations sur le classement, visitez Growth500.ca.</p><h2>À propos de <i>Canadian Business</i></h2><p>Fondé en 1928, le <i>Canadian Business</i> est le plus ancien magazine consacré aux entreprises au pays. C’est le principal média presse auprès des cadres et dirigeants. Le magazine nourrit le succès de l’élite des affaires en mettant l’accent sur ce qui compte le plus : le leadership, l’innovation, la stratégie commerciale et les techniques de gestion. En savoir plus : CanadianBusiness.com.</p><h2>À propos de Spiria</h2><p>Depuis 2003, Spiria crée le changement numérique pour des entreprises animées par la passion d’innover et la volonté d’ouvrir de nouvelles voies. Les solutions logicielles conçues par ses 150 experts aussi passionnés qu’exigeants transforment les stratégies commerciales, les expériences clients et les opérations. Son expérience et son savoir-faire, acquis grâce au développement de plus de 1 000 projets pour de multiples industries et secteurs d’activité, lui permettent d’avoir la confiance d’entreprises de grande envergure comme Autodesk, Acosta, Broadsign, Caterpillar, Epic Games, Hewlett-Packard, Shutterstock et bien d’autres. Spiria est présente à Montréal, Gatineau et Toronto.</p><p>—</p><p>Pour toute information complémentaire : Benoît Fortier, bfortier (at) spiria.com.</p>
<div><p>Cependant, « la diversité est la force du Canada », comme on dit. Les immigrants ont souvent des compétences professionnelles avancées et adoptent une attitude positive, ce dont la société a besoin. Nous estimons que nous pouvons tous faire quelque chose pour la communauté.</p><p>SinoGeeks Montréal est un regroupement en ligne de Chinois de la grande région de Montréal travaillant dans l’informatique. Il a été créé à l’origine dans WeChat, la populaire application de réseau social en Chine. Très vite, le groupe y a atteint le nombre maximum de 500 membres. Presque chaque mercredi soir, Bin Zhu, l’organisateur, un responsable du développement chez MindGeek, demande à un membre de partager son expérience de carrière au Canada. Les membres parlent de leur recherche d’emploi et de leur parcours, et de comment s’adapter au nouveau pays et à sa culture ; ils partagent des savoirs, des idées d’entreprises et des anecdotes… Plus de 20 membres ont déjà partagé leur histoire en ligne. Au fil du temps, de plus en plus de gens ont exprimé le même désir : se rencontrer en personne pour améliorer la communication et renforcer les liens.</p><p>En tant que membre de SinoGeeks Montréal, j’ai parlé de cette idée à mon employeur, <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a>. À ma grande joie, j’ai immédiatement reçu son soutien total. Spiria nous a fourni tout ce qui était nécessaire : un lieu de rencontre agréable et spacieux, des badges, des boissons et des collations. Ainsi, le 27 mai dernier, un samedi après-midi, 63 Chinois travaillant dans différents domaines informatiques et dans diverses entreprises, dont MindGeeks, Ericsson, Nuance, nZone, Rogers, Nakisa, Staples et McGill, se sont réunis aux bureaux de Spiria Montréal et la première rencontre des SinoGeeks a pu commencer. C’était aussi une première pour Spiria, car c’était le plus grand événement public accueilli à ce jour.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707a54f06d76dfc2dbb4c_sinogeeks-1v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."> <img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707a8686b311d13f46391_sinogeeks-2v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."><br><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707ac796f97ea8b56a8c2_sinogeeks-3v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."> <img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707af342eade802201e53_sinogeeks-4v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."></p><h2>Premières impressions</h2><p>À leur arrivée à Spiria, les participants ont été immédiatement impressionnés par l’environnement de travail confortable. Ils ont également été heureux de rencontrer nos sponsors pleins d’humour, le PDG de Spiria, Stéphane Rouleau et le vice-président, Patrick Bergeron. Stéphane a commencé par des mots d’accueil chaleureux, et Patrick a partagé une histoire sur la drôle de façon dont ils s’étaient rencontrés. Il se trouve qu’ils se sont également rencontrés en ligne, à l’époque de leur secondaire.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707b2a0418b84dddbe821_sinogeeks-6v.webp" alt="Patrick Bergeron et Stéphane Rouleau." title="Patrick Bergeron et Stéphane Rouleau."> <img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707b5086a552384a8dbda_sinogeeks-5v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."><br><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707b9e2b570d7a641138c_sinogeeks-7v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."> <img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707bc086a552384a8deff_sinogeeks-8v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."></p><h2>Atelier d’écoute</h2><p>Après que les SinoGeeks se sont présentés, Yuan Zhang, une analyste fonctionnelle de Levio, a donné un atelier sur l’amélioration des compétences en communication, intitulé <i>Comment écouter efficacement</i>. Dans le travail quotidien et la vie, les gens sont impatients de parler, mais pas si bons pour écouter. Yuan a conçu des exercices intéressants pour apprendre à mieux écouter : observer une plante et la décrire en détail ; raconter une histoire, la faire répéter par une autre personne et la faire analyser par une troisième, puis évaluer le conteur, le répéteur et l’analyste. Les gens ont été divisés en groupes pour jouer et échanger. Tout au long de l’atelier, il y a eu beaucoup de rires et nous avons pu faire mieux connaissance.</p><p>Le temps a vite passé. Après l’atelier et une période de conversations libres d’une heure, notre première rencontre chez Spiria à Montréal s’est terminée avec succès. Les nouveaux amis ont échangé leurs informations de contact, certains d’entre nous ont décidé d’aller souper, et des volontaires sont restés derrière pour faire le rangement. Nous étions fatigués, mais excités. Nous savons que nous pouvons redonner à la communauté, grâce aux efforts de tous les membres du groupe et au généreux soutien de Spiria. Nous espérons que nous nous reverrons à l’avenir pour aider davantage d’immigrants qualifiés à continuer de progresser dans leur carrière dans leur nouveau pays.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707bfa0ed67c8acd18cfc_sinogeeks-10v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."> <img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684707c20e3e76924ae16a24_sinogeeks-12v.webp" alt="SinoGeeks MeetUp." title="SinoGeeks MeetUp."></p><p>Merci beaucoup aux photographes d’avoir capturé de merveilleux moments chez Spiria (les photos sont de Teng Han, administrateur de systèmes chez Vigilant et le film vidéo est de Wayne, un QA senior chez Touchtunes).</p><p>Regardez des images de notre rencontre :</p><div>
<div><p>Pour une deuxième année consécutive, l’équipe de Spiria Écolo a organisé un grand ménage autour de notre bureau de Montréal. Encore cette année, nous avons été étonnés de la quantité de déchets rencontrée sur notre chemin.</p><p>Ce qui m’a aussi surprise cette année, c’est la quantité de bouteilles et d’autres éléments recyclables que nous retrouvions. J’aurais cru qu’avec les nouveaux bacs fermés, on en trouverait moins emportés par le vent, mais non. De plus, j’ai été étonnée de ne pas trouver de poubelles pour le recyclage au parc Jarry. Ainsi, les bouteilles d’eau, de boissons énergétiques pour sportifs, ou les emballages de lunch se retrouvent directement à la poubelle de déchets.</p><p>En résumé, cette seconde édition de notre grand ménage a été un succès pour plusieurs raisons. En plus de nettoyer le quartier :</p><ul> <li>Nous avons tissé des liens avec des collègues que l’on voit moins souvent.</li> <li>Nous avons sorti dehors, travaillé debout, bougé, nettoyé. Des activités différentes d’être assis devant un écran.</li> <li>Nous avons réalisé quelque chose de positif pour l’environnement, pour la qualité de vie du quartier.</li> <li>Nous avons rencontré une fois de plus des voisins souriants nous disant merci.</li></ul><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684705873df82b559ab8a1c1_photo_participants.webp" alt="Spiria Écolo." title="Spiria Écolo."></p><p>Merci aux participants de cette mouture 2018 : Jean Henocq, Francis Poulin, Julien Deslières, Christian Roy, Bernard Lefebvre, Alexis Leroux-Chartré, Isabelle Renaud, Martine Brouillard, Rose-Marie Bouthat, Jérémi Leclerc Côté et Daniel Sauvé. Merci à <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a> de nous permettre de faire ce genre d’activités et de laisser de la place à un comité tel que Spiria Écolo.</p><p>Voici maintenant d’autres initiatives que nous avons mises en place dans les derniers mois.</p><h2>Compostage</h2><p>Francis Poulin a été le responsable de la mise en place du compostage chez Spiria. Nous avons d’abord été chercher nos bacs à la Ville et les avons placés dans des endroits stratégiques : dans la cuisine au sous-sol, près de la machine à café du premier étage, ainsi qu’au deuxième étage. Plus il y a de petits bacs, plus nos collègues y pensent et voient qu’il est facile de composter. Nous sommes maintenant à l’étape de la sensibilisation envers nos collègues. Nous offrons de petits rappels pour qu’ils puissent mieux intégrer cette nouvelle habitude. Nous sommes sûrs que de nouveaux réflexes vont se développer au courant de la prochaine année.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c8ca7108c1bfdc17704_affiche_compostage.webp" alt="Spiria Écolo." title="Spiria Écolo."></p><h2>Bols réutilisables pour la soupe du midi</h2><p>Notre bureau de Montréal est situé à côté de Soupson, un marché qui vend aussi de la soupe et des sandwichs frais. Il est très populaire auprès des employés affamés le midi. Le hic c’est que la soupe, excellente et rapide à emporter, est servie dans un bol de mousse de polystyrène. Nous avons alors acheté des bols réutilisables en verre et nous avons placé une affiche à la sortie des employés. Le taux de participation est élevé et nous en sommes bien contents !</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c8f014e9f307ab9a057_affiche_soupe.webp" alt="Spiria Écolo." title="Spiria Écolo."></p><h2>Fini l’eau embouteillée chez Spiria</h2><p>Grâce à Édith, nous avons pris un autre tournant vert dernièrement en arrêtant d’acheter de l’eau embouteillée. Au début, les bouteilles d’eau devaient être destinées à nos clients, mais nous avons découvert que beaucoup d’employés les prenaient aussi. Il faut dire qu’au bureau, nous sommes munis de deux machines à filtrer l’eau et nous avons aussi de belles bouteilles réutilisables aux couleurs de Spiria. Afin de ne pas brusquer les habitudes, nous avons acheté plus de verres, nous nous sommes aussi procuré de belles bouteilles de verre pour les rencontres clients ou autres dans les salles de conférences. Nous laissons la dernière commande de bouteilles se terminer et ensuite, il n’y en aura plus du tout. Déjà, nous avons reçu de bons commentaires de la part de nos clients. Ils apprécient cette attention et la planète en profite en même temps.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c925602178272b200ee_tele_pub_bouteille_eau_slide1.webp" alt="Spiria Écolo." title="Spiria Écolo."></p><h2>De futurs projets</h2><p>Notre équipe (Édith Cardinal, Alexis Leroux-Chartré, Francis Poulin et moi-même) a encore de nouvelles idées pour le reste de l’année. Nous travaillons présentement à faire une présentation sur l’heure du midi pour en apprendre plus sur les règles du compostage et du recyclage avec un représentant de la Ville de Montréal. Nous voulons aussi saisir l’occasion pour présenter des objets de la vie courante qui peuvent être remplacés de façon plus respectueuse de l’environnement.</p><p>Il y a tant à faire pour devenir plus écologique et on remercie encore Spiria de rendre le bureau plus vert, un geste à la fois !</p>
Nouvelles
5 min de lecture
DevBBQ, spécialiste du développement applicatif pour le mobile et le web, se joint à Spiria
<div><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470c527ab11018cebdd944_spiria-toronto-fr-blog.webp" alt="DevBBQ rejoint Spiria." title="DevBBQ rejoint Spiria."></p><p><b>Spiria, l’une des entreprises de développement de logiciels sur mesure les plus dynamiques en Amérique du Nord, est fière d’annoncer l’ajout de DevBBQ à son équipe canadienne.</b> L’acquisition de cette entreprise de développement d’applications pour le web et le mobile basée à Toronto permettra à Spiria d’augmenter sa capacité à fournir des solutions numériques innovantes aux entreprises à travers l’Amérique du Nord.</p><p><i>“Toronto figure parmi les marchés technologiques connaissant la croissance la plus rapide en Amérique du Nord. Puisque nous offrons des services d’innovation et de développement de logiciels centrés sur l’utilisateur et basés sur la proximité, nous avons jugé essentiel d’avoir à bord une équipe locale ayant une solide réputation”</i>, affirme Stéphane Rouleau, président-directeur général de Spiria. <i>“Avec DevBBQ nous ajoutons à notre équipe de développement mobile et web des experts aux valeurs d’affaires fortes qui sont alignées avec celles de Spiria. Pour nous, cette synergie entre les deux entreprises est essentielle, surtout dans une industrie basée sur la collaboration et la confiance.”</i></p><p>La direction de DevBBQ partage ce point de vue. <i>“Nous avons trouvé une concordance immédiate avec Spiria. Nous croyons qu’il est important de faire équipe avec des gens aux compétences qui vont au-delà du code et comprennent les stratégies d’affaires. C’est capital pour nous, pour nos clients, et cela se reflète dans les solutions que nous développons. L’association des 14 années d’expérience de Spiria dans le domaine des logiciels sur mesure et de nos capacités de développement d’applications pour le web et le mobile offrira des possibilités d’affaires innovantes et passionnantes aux entreprises de la région du Grand Toronto”</i>, explique M. Jordan Van Schyndel, vice-président de Spiria Toronto.</p><p>DevBBQ a développé des solutions numériques innovantes pour des entreprises comme Paymi, Salesforce, Party City, Collinson Group et Deloitte. DevBBQ, maintenant Spiria Toronto, continuera d’opérer sous la même direction. Seconde acquisition en trois mois, cette équipe de Toronto se joint à Spiria pour fournir aux entreprises de toute l’Amérique du Nord des logiciels haut de gamme, des solutions IoT intelligentes et des services de développement d’applications web et mobiles.</p><p>Avec des implantations à Boston, Montréal, Ottawa-Gatineau, et désormais Toronto, Spiria consolide sa position en tant que leader nord-américain dans l’industrie du développement de logiciels et de solutions IoT de haute qualité.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470710796f97ea8b568bbb_istock-472095539.webp" alt="Toronto. © iStock." title="Toronto. © iStock."></p>
<div><p>Le 3 mai dernier, Spiria a reçu le prix de la transaction de l’année dans la catégorie de 2 à 10 millions de dollars canadiens (l’autre catégorie étant de 10 à 500 millions) lors du gala annuel du Club M&A (Mergers and Acquisitions) au Windsor de Montréal. Ce prix récompense la fusion-acquisition réalisée en janvier dernier avec DevBBQ, une entreprise de développement d’applications pour le web et le mobile basée à Toronto.</p><p>Stéphane Rouleau, président-directeur général de Spiria confie : “Nous sommes agréablement surpris de ce trophée qui salue non seulement une transaction réussie, mais aussi une belle aventure humaine. Ce prix nous permet aussi de nous faire connaître et nous rapprocher du milieu des spécialistes de fusions et acquisitions. Cela nous sera utile, car il est dans notre stratégie d’entreprise d’avoir recours à ce type d’opération comme levier majeur de croissance et comme moyen d’étendre notre périmètre d’activité en Amérique du Nord. Nous croyons fort à la proximité et à l’étroite collaboration avec nos clients pour offrir des solutions et services numériques innovants, performants, et vraiment sur mesure, ce qui implique une stratégie de présence locale sur les principaux marchés nord-américains du développement logiciel. C’est pourquoi nous comptons bien accroître notre portée géographique en trouvant des entreprises qui partagent notre philosophie et nos valeurs, avec lesquelles il est possible de développer de réelles, profondes et durables synergies.”</p><p>L’actualité de Spiria a été chargée ces douze derniers mois avec l’addition des équipes de Boston puis de Toronto, une place pour la sixième fois consécutive dans le PROFIT 500, le classement des 500 entreprises canadiennes qui connaissent la croissance la plus rapide, et enfin, les célébrations de son 15e anniversaire !</p><p>Avec des implantations à Boston, Montréal, Ottawa-Gatineau et Toronto, Spiria consolide sa position en tant que leader nord-américain dans l’industrie des solutions logicielles sur mesure de haute qualité.</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847076074580e67ceeb3e16_gala-ma-2018.webp" alt="M&A 2018." title="M&A 2018."></p><h2>À propos de M&A</h2><p>Fondé par Brahm Elkin en 2009, le Club M&A est constitué de 13 branches au travers le Canada dont les membres sont des professionnels œuvrant dans le domaine des fusions-acquisitions et du financement d’entreprises. Chacune des branches du Club se réunit dix fois par année et anime des tables rondes, encourage le réseautage d’affaires et présente des invités de marque. Depuis l’année dernière, M&A organise un gala annuel au Windsor de Montréal pour remettre des prix qui honorent la réussite et le travail exceptionnel d’experts en fusions et acquisitions au Québec. En savoir plus : maclub.ca.</p><h2>À propos de Spiria</h2><p>Depuis 2003, Spiria conçoit le changement numérique pour les entreprises qui sont animées par la passion d’innover et la volonté d’ouvrir de nouvelles voies. Les stratégies numériques et solutions sur-mesure créées par nos 150 experts transforment les stratégies commerciales, les expériences clients et les opérations. Nos logiciels multiplateformes et nos solutions pour le web, le mobile et l’IdO, intelligemment conçus et produits avec compétence, redéfinissent l’avenir pour plus de 400 entreprises de nombreux secteurs d’activités. Les équipes de Spiria à Boston, Montréal, Ottawa-Gatineau et Toronto ont conçu, développé et livré plus de 1 000 projets numériques. En savoir plus : www.spiria.com.</p>
<div><p>La préparation et la planification sont les clés du succès de votre application, d’où l’importance d’avoir une vision de vos objectifs sur le long terme. Mais veillez à ne pas laisser les fins l’emporter sur les moyens. Des visionnaires m’ont présenté des idées de logiciels formidables avec tout un tas de fonctionnalités, mais ils voulaient tout à la fois, dès le départ. Or, les coûts et les délais requis pour tout développer d’un coup sont paralysants. D’où ma question : est-il vraiment essentiel de tout avoir dès le premier jour du lancement ? Qu’avez-vous gardé pour la version suivante, la 2.0 ? Y avez-vous même pensé ?</p><p>Souvent, il faut démarrer par un prototype rapide et fonctionnel de votre application. Vous pouvez le développer vous-même, ou demander à des amis ou à des professionnels de vous aider. Mais quoi qu’il arrive, vous devez faire preuve d’anticipation et accepter de lancer votre application par étapes. Cela peut vous faire économiser des milliers de dollars en marketing. De plus, comme les versions précédentes financent les suivantes, vous êtes en mesure de multiplier les fonctionnalités.</p><p>Votre version 1.0 devrait avoir toutes les fonctions de base, ni plus, ni moins. C’est ce qu’on appelle le <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/developpement-sur-mesure/le-pmv-la-strategie-gagnante-pour-etre-rapidement-sur-le-marche/">produit minimum viable</a> (<i>Minimal Viable Product</i>, MVP). Ce qui n’équivaut pas à borner votre vision ou amputer votre projet. Continuez de voir GRAND, mais grandissez de façon Agile, en fonction des besoins de votre public cible et de son interaction avec votre produit initial.</p><p>Il importe de décider dès le départ quelles fonctionnalités seront incluses dans votre MVP et de prévoir les versions futures. Ces versions suivantes ne doivent pas être gravées dans le marbre, mais devraient plutôt prendre la forme d’une liste de bonnes idées et de fonctions qui porteront votre MVP à un niveau supérieur. Croyez-moi, de toute façon, votre vision initiale évoluera et se transformera au fur et à mesure de l’utilisation du produit par vos clients. Les besoins et les exigences de ces derniers vous aideront à déterminer ce qui sera inclus dans les prochaines versions. <a href="https://www.spiria.com/fr/services/design-centre-sur-utilisateur/design-experience-utilisateur/">L’expérience utilisateur</a> (UX) et <a href="https://www.spiria.com/fr/services/developpement-axe-performance/assurance-qualite-test-automatises/">l’assurance qualité</a> (QA) vous donneront un aperçu des nouvelles fonctionnalités nécessaires à votre <a href="https://www.spiria.com/fr/services/developpement-axe-performance/developpement-logiciel-sur-mesure/">application logicielle</a>.</p><p>Je pourrais m’étendre… mais je m’en tiendrai à ceci : soyez transparent à l’égard de votre produit, de votre plan et de vos clients.</p><p>Documentez absolument tout ! Que nulle excuse ne tienne : ni délais, ni exigences de développement, ni autres contraintes. Parfois, nous oublions tout simplement de documenter notre travail. N’oubliez pas de faire le suivi de vos données — des rapports manquants ou oubliés peuvent saborder votre entreprise à plus d’un titre. Assurez accès facile à vos notes de version et planifiez les prochaines étapes.</p><p>N’oubliez pas : nul besoin de tout mettre dans la première version ! Établissez un plan solide, suivez la recette, réfléchissez, sachez ce qu’implique votre prochaine version et soyez agile. Commencez petit, mais rêvez en grand !</p><p>Bonne chance !</p><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847073b4f06d76dfc2d864a_mvp-vs-product.webp" alt="MVP vs. Product." title="MVP vs. Product."></p>
<div><h2>Un pseudo-Photoshop gratuit et en ligne</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847062d686b311d13f3f4e8_1805-design-1.webp" alt="decorative"></p><p>Si vous avez besoin de créer un visuel ou le retoucher dans un outil qui émule presque parfaitement l’ambiance et l’utilisation d’Adobe Photoshop, vous n’avez qu’à essayer PSDfiddle. Vous pouvez créer un nouveau projet ou ouvrir un existant en format .PSD (Photoshop), .XCF (GIMP) ou .Sketch, ou même en JPG, PNG, GIF, etc.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i><a href="https://www.psdfiddle.com">PSDfiddle</a>.</i></p><h2>La jungle des logiciels de conception</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706313df82b559ab918ae_1805-design-2.webp" alt="decorative"></p><p>Les designers aujourd’hui ont l’embarras du choix en matière d’applications par rapport à la décennie précédente qui fut dominée par le monopole d’Adobe. Cet article pose alors la question : la multiplication des logiciels de conception graphique est-elle une source de confusion ou est-elle utile ?</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Webdesigner Depot</i>, Ben Bate, “<a href="https://www.webdesignerdepot.com/2018/04/from-fireworks-to-framer-is-software-choice-good-for-design/">From fireworks to framer: is software choice good for design?</a>”</p><h2>Artboard Studio pour les maquettes de produits</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/684706340939157805134378_1805-design-3.webp" alt="decorative"></p><p>L’application web Artboard Studio permet de concevoir et de visualiser en 3D des designs d'emballages de produits. Sur le site, on peut demander un accès à la version “prélancement” de cette application. À noter que le logiciel Adobe Dimensions permet également ce type de conceptions.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i><a href="https://artboard.studio">Artboard Studio</a>.</i></p><h2>DSGN : une collection de sites web intéressants</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/68470637aa91262c5d2d767f_1805-design-4.webp" alt="decorative"></p><p>DSGN se décrit comme étant “une vitrine de sites web de haute qualité. C'est un endroit pour découvrir, rassembler et revenir sur les sites que vous aimez, et pour partager ceux que vous avez créés ou trouvés.”</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i><a href="https://dsgn.link">DSGN</a>.</i></p><h2>Qui dit conception, dit concept</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847063abd0abd8d6edf657f_1805-design-5.webp" alt="decorative"></p><p>Quand on forme des concepteurs dans les écoles de design, on les entraîne à penser non pas en termes de recettes esthétiques, mais plutôt à la fondation de leur projet, au concept. Cet article explique et décrit le terme concept qui est l’idée originale et principale sur laquelle tout projet de design doit se baser.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Archknow</i>, “<a href="https://medium.muz.li/what-is-a-design-concept-how-to-master-it-36abc63f81b0">What is a design concept? How to master it?</a>”</p><h2>Comment développer un œil pour le design</h2><p><img src="https://cdn.prod.website-files.com/67c06f07cfba9b0adb43e16c/6847063d09391578051348aa_1805-design-6.webp" alt="decorative"></p><p>Il est bien connu que les artistes, ou tout professionnel dans les métiers de création, doivent être de grands observateurs. Les maîtres de la renaissance ont produit leurs chefs-d’œuvre sur le principe et les pratiques de l’observation et l’analyse quasi scientifique. De même, et selon cet article, un concepteur doit également avoir cet instinct d’analyse et d’observation qui l’amène à fouiller dans chaque détail afin de développer un œil pour le design.</p><p lang="fr" xml:lang="fr">⇨ <i>Archknow</i>, “<a href="https://uxdesign.cc/how-to-develop-an-eye-for-design-c5a4c64bb26c">How to develop an eye for Design</a>.”</p>