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Retour sur le ConUHacks

6 avril 2018.

Le ConUHacks est une manifestation organisée annuellement à l’Université Concordia, au centre-ville de Montréal (Québec). Ce hackaton de 24 heures donne l’occasion à plus de 650 étudiants, venus de toute l’Amérique du Nord, de se dépasser en travaillant de façon collaborative et d’interagir avec des intervenants de l’industrie. L’évènement est ouvert à tous les étudiants universitaires qui ont la passion de créer des choses avec la technologie. Spiria est fière de soutenir et de participer à chaque édition du ConUHacks.

Dans le cadre du hackaton, les étudiants forment des équipes de quatre personnes pour collaborer pendant 24 heures d’affilée sur un projet logiciel (ou “hack”). Il n’y a pas de technologie imposée et tout type d’application est possible.

Les mentors des entreprises sont disponibles tout au long de l’évènement pour répondre aux questions et aider les étudiants à mener à bien leur projet. Ils offrent aussi des ateliers de formation qui donnent aux étudiants l’occasion de découvrir de nouvelles techniques ou d’apprendre des savoir-faire. Toutes les équipes concurrentes font la démonstration de leurs hacks à la fin de la manifestation et les gagnants sont choisis par les mentors des entreprises. Cette année, nous avons envoyé une équipe de choc au ConUHacks avec trois mentors, les développeurs Anthony, Francis et Guillaume, et Sébastien, chasseur de talents (les hackathons sont en effet devenus des salons de l’emploi informels pour les étudiants en informatique et en génie logiciel ; ils permettent aux entreprises de repérer de jeunes talents prometteurs et aux étudiants de mieux connaître les réalités des entreprises). Outre Spiria, le ConUHacks a été commandité par le gouvernement du Canada et par plus de 25 grandes entreprises comme Ericsson, Sun Life, Desjardins, IBM, Shopify, Ubisoft, Morgan Stanley, Nuance et Genetec.

ConUHacks 2018.

L’équipe Spiria.

Les équipes qui ont participé à cette édition 2018 ont présenté 110 projets devant un jury qui a été impressionné par le haut niveau de la compétition, qui en fait l’un des hackatons les plus remarquables au monde. Remarquable également car il diffère de biens d’autres par sa forte présence féminine. “Beaucoup de femmes étaient présentes, tant comme participantes que comme bénévoles à l’organisation. Je dirais qu’au moins un tiers des étudiants étaient des étudiantes,” a noté Guillaume qui nous partage ce qu’il a retenu de l’expérience :

Une expérience vraiment gratifiante.

“Tout d’abord, je voudrais dire merci à tous les volontaires étudiants qui auraient pu participer à la compétition, mais qui ont préféré donner leur temps pour rendre l’évènement possible. Vous étiez en grand nombre et nous avons fortement apprécié la qualité de l’organisation. Ensuite, c’est une expérience vraiment gratifiante que de partager son expérience et de donner des conseils aux étudiants. Quelles priorités choisir ? Quels sont les savoirs et les compétences vraiment nécessaires ? Comment se démarquer avec des projets hors la classe ? Et même expliquer à certains que l’introversion comme la mienne n’est pas un obstacle, qu’on peut apprendre à devenir à l’aise avec les gens. La preuve : je ne suis pas mort en cette journée folle où j’ai répondu aux questions de plus de 70 personnes ! Du côté des projets, j’ai été pas mal consulté pour des questions relatives à React et Unity, ainsi que sur Android Studio. C’était pas mal intéressant d’aider les équipes à établir un objectif, à définir un Produit minimum viable. Une fois ce plan créé, ils étaient beaucoup plus détendus, car ils avaient un projet atteignable qu’ils seraient en mesure de finir et de présenter le lendemain, tout en ayant une liste d’ajouts possibles si le temps le permet. Un des conseils que je donnais était qu’il vaut mieux présenter un projet simple avec un backlog de fonctionnalités qu’un projet incomplet, avec énormément de fonctions essentielles inachevées, qui ne serait pas présentable.”

ConUHacks 2018.

L’équipe organisatrice HackConcordia.

Pour Francis, pour qui c’était la première expérience, a plus qu’apprécié ce ConUHacks : “En trois mots : organisé, vivant et explosif. Ce fut une expérience enrichissante et vivifiante, autant pour moi que pour les étudiants. Comme la notoriété de Spiria est plus faible que celle d’un IBM ou d’un Ubisoft, j’ai pris soin de faire connaître aux étudiants la compagnie et surtout de leur faire découvrir notre merveilleuse culture d’entreprise. Entre les explications et le mentorat, cette journée a bien vite passé. Et quand j’ai dû partir, Guillaume allait continuer encore une heure de plus pour aller faire le tour des équipes et leur offrir un dernier souffle d’expertise, Sébastien resterait à notre kiosque afin de représenter Spiria jusqu’à la fin et Anthony animerait un Workshop sur la plateforme Firebase de Google en fin de soirée ! C’est une expérience dont je ressors gagnant, même si je n’étais pas concurrent.”

En trois mots : organisé, vivant et explosif.

Gagnant, comment-ça ? “Lorsque tu passes une journée complète à expliquer les objectifs de la compagnie et ton rôle dans celle-ci, ça demande une analyse approfondie de ta perception de ton emploi. Ça m’a confirmé que j’étais dans mon domaine et que j’aime ce que je fais. Si vous sentez un jour que votre amour pour la programmation s’affaiblit, je vous conseille fortement de participer à un marathon de programmation pour raviver cette flamme intérieure auprès de la relève. La volonté des étudiants à participer à ce défi et les étoiles dans leurs yeux lorsqu’ils vous parlent de leur expérience, vous donne simplement le goût d’aller devant votre ordinateur et de coder à votre tour.”

ConUHacks 2018.

Anthony Lainesse.

Anthony, Francis nous a parlé de ta présentation, ça s’est bien passé ? “Quand Sébastien m’a offert la possibilité de parler à ConUHacks, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai décidé que j’allais faire une conférence-atelier qui permettrait aux étudiants de me suivre dans un exercice de programmation. Il s’agissait de faire un prototype rapide en utilisant React et Firebase. J’ai choisi une application ToDo comme dans bien d’autres démos techniques, mais la mienne comportait une astuce : comme je présentais à de jeunes adultes, j’étais tout à fait sûr qu’ils connaissaient bien Tinder. En d’autres termes, dans ma version, les tâches sont des cartes qui sont glissées à gauche pour être rejetées et à droite pour être complétées. La présentation s’est très bien passée, mais je suis tombé dans un piège classique, j’avais beaucoup trop de contenu et j’ai dû abréger la présentation sur la fin, car je n’avais plus de temps. Beaucoup d’étudiants sont passés par la suite et voulaient en apprendre davantage. Dans l’ensemble, ce fut une expérience enrichissante et j’aimerais bien refaire cette présentation, avec bien sûr quelques ajustements.”

Merci à Guillaume Demers-Loiselle, Francis Poulin, Anthony Lainesse et Sébastien Lauzon de leur collaboration à la réalisation de cet article.