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Récap techno de la semaine - № 150 - iMac Pro, téléphone interdit à l’école, langage Q#, etc.

15 décembre 2017.

iMac Pro

iMac Pro.

iMac Pro. © Apple.

Dans la gamme Apple, iMac a toujours été synonyme d’ordinateur tout-en-un d’entrée de gamme, et ce, depuis le tout premier, le iMac G3 “Bondi Blue” sorti il y a 19 ans, qui avait alors surpris par l’audace du design de sa coque de couleur translucide. Ce n’est plus le cas aujourd’hui avec l’arrivée de l’impressionnant iMac Pro dont la configuration de base coûte la bagatelle de 6 300 CAD. Pour les plus fortunés, la meilleure configuration est à 16 338 CAD, ce qui en fait probablement le Macintosh le plus onéreux de l’histoire.

De coloris “gris sidéral”, ce nouvel ordinateur à écran 5K adopte le même design extérieur que les précédents iMac. Toute la différence se trouve à l’intérieur avec, suivant la configuration choisie, un processeur Intel Xeon W de 8, 10 14 ou 18 cœurs, de 32 à 128 Go de mémoire vive, de 1 à 4 To de stockage flash, une carte graphique Radeon Pro Vega 56 ou 64. Toutes les configurations comportent une caméra FaceTime HD 1080p, quatre micros, quatre ports Thunderbolt 3, quatre ports USB 3, un lecteur de carte SDXC compatible UHS‑II, et un port Ethernet 10 Gigabits.

Apple prend bien soin de préciser que ce iMac ne remet pas en cause la future sortie en 2018 d’un Mac Pro, plus adapté à ceux qui ne veulent pas d’un tout-en-un à la configuration fermée : “En plus du nouvel iMac Pro, Apple travaille sur un Mac Pro de nouvelle génération entièrement redessiné, conçu pour les clients professionnels qui ont besoin d’un système haute performance à haut débit dans un design modulaire et évolutif, ainsi que d’un nouvel écran pro haut de gamme.”

The Verge, “The iMac Pro is a beast, but it's not for everybody.”

Apple, “iMac Pro, the most powerful Mac ever, available today .”

 

Enfants et ados interdits de téléphone

decorative

© iStock.

Le gouvernement français a décidé d’interdire l’utilisation du téléphone mobile à l’école primaire (enfants âgés de 6 à 11 ans) et au collège (de 12 à 15 ans). Les enfants pourront amener leur téléphone à l’école, mais ne seront en aucun cas autorisés à l’utiliser, y compris pendant les pauses, ce qui semble pour le moins sévère. La mesure devrait s’appliquer à la prochaine rentrée scolaire, en septembre 2018. En France, 9 adolescents sur 10 possèdent un téléphone intelligent. Selon le journal Le Monde, la tendance gagne l’école primaire, où les élèves commencent à en être dotés dès le Cours moyen 1re année (enfants âgés en moyenne de 9 ans), à partir du moment où ils vont seuls à l’école, car cela rassure les parents de pouvoir les joindre à tout moment. De nombreux observateurs ont émis des doutes sur la faisabilité d’une telle mesure, mais le ministre de l’Éducation a répondu que ces interdictions fonctionnaient déjà avec succès dans certains établissements. Au Canada, Thierry Karsenti, chercheur en technologies en éducation, a réalisé une étude menée auprès de 4 390 élèves du secondaire, âgés de 14 à 16 ans. Malgré l’interdiction d’utiliser le téléphone en classe, les élèves affirment voir leurs amis envoyer des messages textes (91 %) ou consulter discrètement Facebook, Instagram ou Snapchat (64 %) pendant les cours. 56 % considèrent qu’il est acceptable d’envoyer ou de consulter des messages textes en classe. Des jeunes ont affirmé à M. Karsenti qu’ils “écoutent un peu en même temps” qu’ils utilisent leur téléphone en classe. “Ça fait un peu peur”, confiait le chercheur au Journal de Montréal.

The Guardian, “France to ban mobile phones in schools from September.”

 

Langage Q#

Microsoft Q# in Visual Studio.

Q# in Visual Studio. © Microsoft.

Microsoft vient de sortir une version gratuite de son kit de développement Quantum, incluant le langage de programmation Q# (prononcez en anglais “cue-sharp”) spécialement conçu pour l’informatique quantique, un simulateur de calcul quantique et d’autres ressources pour ceux qui veulent commencer à écrire des applications pour un ordinateur quantique. Intégré à la suite d’outils de développement Visual Studio, Q# est fait pour fonctionner avec un simulateur quantique local qui peut simuler un système d’environ 30 qubits avec un ordinateur portable standard. Cela permettra aux développeurs de déboguer leur code quantique et de tester des programmes sur de petites instances, directement sur leurs ordinateurs. Pour les défis quantiques plus costauds, Microsoft propose également un simulateur basé sur Azure qui peut offrir une puissance de calcul de plus de 40 qubits logiques. En plus du kit, Microsoft met également à disposition une suite complète de documentation, de bibliothèques et d’exemples de programmes. Cela donnera aux gens la culture informatique quantique nécessaire pour commencer à jouer avec des aspects qui sont uniques à ces systèmes, comme la téléportation quantique.

Si le sujet vous intéresse, ne manquez pas notre récent article “L’aventure quantique de Microsoft”.

Ars Technica, “Microsoft’s Q# quantum programming language out now in preview.”

 

Macaron BEAM

Beam button.

Macaron BEAM. © BEAM Authentic.

La startup BEAM Authentic a sorti un macaron à écran OLED qui vous permet d’afficher tout ce que vous voulez, de votre affiliation religieuse à vos allégeances politiques, en passant par les photos de votre chat. Une application vous permet de télécharger et mettre à jour les images à volonté. L’entreprise espère que le bouton suscitera des conversations entre inconnus. Aussi, en appuyant sur le bouton pendant dix secondes, vous enverrez également un message d’urgence et votre position à quatre destinataires maximum.

Android Police, “BEAM is a $99 smart wearable button with an AMOLED screen.”

 

100 camions Tesla pour Pepsi

Semi truck Tesla.

Tracteur routier. © Tesla.

Depuis que Tesla a annoncé qu’elle prenait des réservations pour ses futurs semi-remorques (à 20 000 USD la pièce), 267 précommandes ont été passées, dont 100 venant de PepsiCo. Cet investissement devrait permettre à Pepsi de respecter son engagement de réduire ses émissions de GES de 20 % d’ici 2030, tout en réduisant les coûts d’exploitation dans le même temps, sachant que l’entreprise compte sur une armée de 100 000 camions (et chauffeurs) pour livrer ses boissons et collations partout aux États-Unis. Musk s’est engagé à livrer ses camions d’ici 2019, mais compte tenu de ses antécédents avec la Tesla Model 3, PepsiCo pourrait bien avoir besoin d’attendre 2030…

Ars Technica, “PepsiCo reserves 100 Tesla Semis, likely at $20,000 a pop.”