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Récap techno de la semaine - № 224 - Switch Lite, bogue Pi 4, art par drones, SimBlock, Teams vs Slack

12 juillet 2019.

Nintendo Switch Lite

Nintendo Switch Lite.

Switch Lite. © Nintendo.

Nintendo a dévoilé une version plus accessible de sa console de jeu Switch qui s’est vendue à plus de 35 millions d’exemplaires. Baptisée Switch Lite, elle est à usage exclusivement mobile (il n’est pas possible de la brancher sur un téléviseur) et elle coûte 100 USD de moins que sa grande sœur. Aussi, les contrôleurs Joy-Con sont fixes. Son écran est un peu plus petit (5,5 pouces vs 6,2) mais conserve la même résolution, soit 720 p. Nintendo dit qu’il n’y a pas de différence de performance entre les deux modèles et que vous pouvez toujours utiliser les mêmes accessoires avec la Lite, y compris les contrôleurs Joy-Con et Switch Pro, ainsi que le Poké Ball Plus. La Lite, disponible le 20 septembre, sera proposée en plusieurs couleurs – jaune, gris et turquoise, et plus tard dans des éditions spéciales comme gris clair Pokémon Sword.

On a aussi appris de façon indirecte que la Switch originale bénéficierait d’une mise à jour de son SoC et de nouvelles puces de stockage NAND flash. Interrogé sur cette information, un porte-parole de Nintendo a répondu « Nous n’avons rien à annoncer à ce sujet ».

YouTube, “Premier aperçu de la Nintendo Switch Lite, la nouvelle venue dans la gamme Nintendo Switch.”

Circuit Breaker, “Nintendo is updating the original Switch with a new CPU and storage.”

Circuit Breaker, “Nintendo Switch Lite is a smaller, cheaper Switch built exclusively for handheld play.”

 

USB-C non conforme sur le Pi 4

Raspberry Pi 4 Model B.

Pi 4 Model B. © Raspberry Pi Foundation.

Les erreurs arrivent même aux meilleurs… Sur le tout nouveau Raspberry Pi 4 Model B, le connecteur d’alimentation a évolué vers USB-C (à la place d’USB micro-B) car le nouveau SoC est plus énergivore. Malheureusement, il y a eu comme un bogue dans l’implémentation. Des gens se sont rendu compte que le Pi 4 ne fonctionnait pas avec certains chargeurs, notamment ceux des MacBook. Tyler Ward, un ingénieur de Southampton, a étudié les plans du mini-ordinateur et a trouvé la faille dans la conception. Le problème est que le port de charge du Raspberry Pi 4 partage une seule résistance 5,1 kΩ entre deux de ses broches, contrairement à la spécification officielle USB-C qui dit qu’il devrait y avoir une résistance pour chacune. Ce design non conforme casse la compatibilité avec les câbles USB-C haut de gamme qui sont E-marked. Ces câbles disposent d’une puce électronique qui négocie la gestion de l’alimentation, les débits de données, et bien d’autres choses. Comme le port USB-C de Pi 4 n’est pas correctement câblé, ces câbles intelligents détecteront l’ordinateur comme un accessoire audio (Audio Adapter Accessory Mode) et refuseront de le charger. La solution au problème consiste simplement à utiliser un chargeur avec un câble non E-marked, comme le chargeur officiel Pi 4. La fondation Raspberry Pi dit qu’une révision de la carte avec un port de charge conforme aux spécifications devrait être disponible dans les « prochains mois », probablement après l’écoulement du premier lot de cartes fabriquées.

The blog of Tyler Ward (aka scorpia), “Pi4 not working with some chargers (or why you need two cc resistors).”

Ars Technica, “Raspberry Pi admits to faulty USB-C design on the Pi 4.”

 

Graffitis par drones

UFO-Urban Flying Opera.

UFO-Urban Flying Opera. © Andrea Guermani, CRA-Carlo Ratti Associati.

Le projet Urban Flying Opera, organisé à Turin en Italie, consistait à récolter de petites illustrations auprès de la communauté artistique par le biais d’une application, puis à en sélectionner un certain nombre pour les peindre sur un mur de 14 x 12 m dans les vestiges d’une ancienne usine du constructeur de camions Iveco. Ce sont 4 drones de Tsuru Robotics, partenaire du projet, qui ont peint les dessins lors d’une performance étalée sur 2 jours. Un filet de protection était installé à quelques mètres du mur pour éviter tout accident pour les spectateurs. On imagine tout de suite l’utilisation que des vandales pourraient faire de cette technique, leur rendant accessibles des murs auparavant inatteignables.

YouTube, “UFO - Urban Flying Opera.”

TechCrunh, “This drone swarm spray painted a jumbo-size graffiti mural.”

 

Simulateur de chaine de blocs

SimBlock.

SimBlock. © Distributed Systems Group (Shudo Lab).

SimBlock est un simulateur de chaîne de blocs développé par Kazuyuki Shudo, professeur associé à l’Institut de technologie de Tokyo, qui permet aux utilisateurs de jouer facilement avec les paramètres de Bitcoin, Litecoin, Dogecoin et, prochainement, Ethereum. Il tourne sur n’importe quel ordinateur supportant Java et permet aux utilisateurs de modifier le comportement des nœuds de la chaîne de blocs. Les modifications peuvent être appliquées à tous les nœuds, à un nœud seul ou à un groupe de nœuds. SimBlock simule la taille du réseau d’une chaîne de blocs, l’intervalle de génération de blocs et les vitesses de communication, en tenant compte de la bande passante et de la latence entre six régions. Pour aider les utilisateurs à comprendre le comportement d’un réseau après différentes modifications, le groupe a créé un outil de visualisation qui montre la communication entre les nœuds, ainsi que la longueur d’une chaîne de blocs. « Bien que nous ayons développé SimBlock pour notre propre recherche », explique Kazuyuki Shudo, « nous avons décidé de le rendre accessible au public sous forme de logiciel à code source ouvert afin que d’autres chercheurs puissent l’utiliser et contribuer, et ainsi accélérer la recherche sur la chaîne de blocs ». Le code et la documentation sont disponibles sur GitHub.

IEEE Spectrum, “Open-source tool lets anyone experiment with cryptocurrency blockchains.”

 

Teams plus gros que Slack

Team vs Slack.

Team vs Slack. © Microsoft.

Lancé en mars 2017 pour faire concurrence à Slack, Microsoft Teams vient de dépasser son rival. Microsoft a annoncé que Teams compte plus de 13 millions d’utilisateurs quotidiens actifs, contre environ 10 millions pour Slack. Ce nombre s’élève à 19 millions si l’on considère les utilisateurs actifs hebdomadaires. Et plus 500 000 organisations utilisent le service. Belle performance pour le géant de Redmond !

Ars Technica, “Microsoft Teams is now officially bigger than Slack.”