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Récap de la semaine : Tesla Model 3 arrive, Apple Park, Google SoC, robot lycaon et moto volante

24 février 2017.

La production de la Model 3 démarre en juillet

Tesla Model 3.

Model 3. Photo © Tesla.

Elon Musk a dévoilé il y a un an la nouvelle automobile électrique de Tesla, baptisée Model 3 (après Model S et Model X). Cette voiture d’entrée de gamme a une autonomie annoncée de 345 km et un prix de 35 000 USD (45 770 CAD). Sa vitesse peut passer de 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes. La Model 3 est essentiellement une version plus abordable du modèle S, lancé en 2012. Tesla a reçu près de 400 000 pré-commandes pour cette auto. Une lettre aux actionnaires de Tesla a révélé que la production du Model 3 devrait commencer en juillet prochain et que le volume augmentera en septembre. La société prévoit que la production atteindra « plus de 5 000 véhicules [par semaine] à un moment donné du quatrième trimestre». À la fin de 2018, Tesla prévoit produire 10 000 voitures par semaine.

Mashable, “The Tesla Model 3 gets real in July.”

San Francisco Chronicle, “Tesla posts loss but says Model 3 rollout still on track.”

 

Apple Park

Steve Jobs Theater.

Steve Jobs Theater. Image © Apple.

Le nouveau campus d’une superficie de 70 hectares sera prêt à accueillir ses premiers employés en avril prochain. Il portera officiellement le nom d’Apple Park. Le transfert de plus de 12 000 personnes va s’étaler sur toute l’année. Le gigantesque anneau de 260 000 mètres carrés, voulu comme un centre de créativité, avait été imaginé par Steve Jobs et ce dernier avait porté le projet jusqu’à ses derniers jours. En sa mémoire, son nom sera donné à l’amphithéâtre de 1000 places qui accueillera conférences et présentations de nouveaux produits. Tous les bâtiments, conçus en collaboration avec l’agence d’architecture Foster + Partners, seront alimentés à 100 % par des énergies renouvelables, dont des panneaux solaires produisant 17 mégawatts.

Ars Technica, “Apple’s new spaceship campus gets a name, lifts off in April.”

 

OP, un SoC signé Google

OP/Google.

Image © OP/Google.

Lors de la réalisation de son banc d’essai du nouveau Samsung Chromebook Plus, le journaliste Dieter Bohn avait été surpris par les performances tout à fait respectables de ce Chromebook, qui ne coûte que 450 USD et qui est à base d’un SoC (System on a Chip) ARM. Les processeurs ARM allaient-ils enfin talonner les Intel dans le monde des ordinateurs portables ? Dieter Bohn notait alors que le processeur responsable de ces bonnes performances était un mystérieux OP1, fabriqué par Rockchip. Il a par la suite découvert qu’OP était une marque de commerce déposée par… Google. Nous savions déjà que Google apportait son aide technologique aux fabricants de Chromebooks, mais on était loin d’imaginer que cela irait jusqu’à la conception de processeurs ARM optimisés pour Chrome OS. Google s’est bien gardé pour l’instant de communiquer sur sa nouvelle marque de processeurs et le site dédié à la marque est complètement anonyme, ne faisant aucune référence à son propriétaire.

The Verge, “Solving the mystery behind the OP1 processor in the Chromebook Plus.”

 

Robot lycaon

Wild dog animatronic.

Wild dog animatronic. Image © John Downer/BBC.

Pour sa nouvelle série animalière Spy In The Wild, la BBC a confié à l’équipe de John Downer la réalisation d’animatroniques qui permettent d’approcher les animaux sauvages au plus près en les leurrant. Plus de 30 robots réalistes ont ainsi été déployés aux quatre coins de monde. Ces robots peuvent faire des mouvements crédibles et émettre des sons, ce qui leur permet d’interagir avec les animaux. Ils sont bien sûr équipés de caméras 4K. Dans la vidéo ci-dessus, on voit des lycaons découvrir un étrange jeune qui se prétend de leur espèce.

Mashable, “This robot spy dog is like 'Westworld' for animals.”

 

Scorpion-3, la moto volante

Scorpion-3, Hoversurf.

Scorpion-3. Photo © Hoversurf.

Le Scorpion-3, inventé par Alexander Atamanov, est un quadcoptère électrique que l’on peut enfourcher comme une moto. Présenté par la société russo-californienne Hoversurf, l’appareil comporte un logiciel contrôlant la stabilité, et par mesure de sécurité, il est aussi équipé d’un dispositif limitant à 3 mètres l’altitude de vol et à 60 km/h la vitesse. Ce dispositif est cependant débrayable. L’autonomie de vol serait d’une heure, ce qui paraît beaucoup, et le prix d’environ 50 000 $. La presse moqueuse ne s’est pas privée de souligner qu’il y avait des moyens moins onéreux de se tuer ou de perdre une jambe. Nous sommes encore loin des Speeder bikes de Star Wars

The Verge, Circuit Breaker, “World’s first rideable hoverbike looks cool as hell but will probably kill you.”