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Récap de la semaine : lunettes intelligentes, claviers vieille-école, Tinker Board, diagnostic assisté par ordinateur, etc.

27 janvier 2017.

Lunettes intelligentes

Devez-vous porter des verres à double foyer ou progressifs ? Ou bien encore jonglez-vous entre les paires de lunettes pour voir à toutes les distances ? Ces jours pourraient prochainement être révolus grâce à des recherches menées à l’université d’Utah. Une équipe dirigée par Carlos Mastrangelo, professeur en génie électrique et informatique, et Nazmul Hasan, étudiant au doctorat, ont présenté des “lunettes intelligentes” dont la zone de netteté peut s’ajuster automatiquement. Ces verres adaptatifs fonctionnent un peu comme le cristallin de nos yeux. Ils sont constitués de glycérine prise en sandwich entre deux membranes élastiques. Trois actionneurs mécaniques peuvent agir sur la courbure de la membrane arrière, modifiant ainsi la distance focale des verres. Un dispositif à impulsions d’infrarouges, placé dans le pont de la monture, permet de mesurer en continu la distance entre les lunettes et les objets placés devant. Ces mesures permettent d’adapter en continu le point focal. La mise au point est très rapide, de l’ordre de 14 millisecondes. Une start-up, Sharpeyes LLC, a été créée pour la future commercialisation de cette invention.

Mashable, “This pair of glasses can change focus based on what you look at.”

 

Claviers vieille-école

Les Lofree sont des claviers mécaniques à touches rondes qui évoquent les anciennes machines à écrire. Claviers rétroéclairés, avec ou sans-fil, compatibles Mac, iOS, Windows et Android. Rien n’est dit sur la facilité de nettoyage de ces pièges à miettes et poussières. Il n’est pas non plus précisé si ça fait “ding” au retour chariot (touche “enter” pour les plus jeunes). Pas encore disponibles, mais vous pouvez laisser votre courriel sur le site pour être tenu au courant. En fait, nous sommes presque tentés… (Maudit hipsteur, sors de ce corps…)

Highsnobiety, “This Lofree keyboard turns your mac into a shiny, colorful typewriter.”

 

Tinker Board

Après le succès du succès du Raspberry Pi, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, d’autres constructeurs s’intéressent au marché des nano-ordinateurs monocarte pour bidouilleurs. C’est le cas du taïwanais Asus qui vient de présenter son Tinker Board, au design très similaire au Raspberry Pi. Cette carte de 8,5 x 5,3 porte un CPU quadricœur ARM Cortex A17 (le très bon SoC Rockchip RK3288), un processeur graphique ARM Mali-T764 et 2 Go de mémoire DDR3. Plus puissant à plusieurs égards que le Raspberry Pi 3, le Tinker Board ne supporte cependant que le 32bits en raison de son processeur. Déjà disponible au prix de 65 EUR (90 CAD, le Raspberry Pi 3 Model B étant à 40 EUR, 55 CAD). Compatible Android et Debian (prochainement peut-être Ubuntu et OpenSUSE). Prise en charge officielle de Kodi.

Ars Technica, “Asus takes on Raspberry Pi with 4K-capable Tinker Board.”

 

DAO : diagnostic assisté par ordinateur

Les ordinateurs vont de plus en plus venir en aide aux médecins avec l’avènement des réseaux neuronaux profonds, un processus d’analyse informatisé qui imite la façon dont le cerveau fonctionne. Les chercheurs de Stanford ont alimenté un réseau neuronal profond GoogleNet Inception v3 avec plus d’un million d’images de maladies de la peau, afin de lui apprendre à identifier les pathologies et de différencier les cancers malins des bénins. Les images ont été classées par le réseau en structure arborescente, selon le type de maladie de la peau, des simples problèmes inflammatoires aux différents types de cancer. Avec un taux d’exactitude de diagnostic de 55 à 70 %, les ordinateurs ont surpassé les médecins à cette tâche. Mais les médecins ne sont pas encore sur le point de disparaître comme les allumeurs de réverbères. Pour le moment, les réseaux neuronaux profonds seront seulement utilisés pour le dépistage de première ligne, comme aide au diagnostic.

Ars Technica, “Given enough training images, computers compete with medics on diagnosis.”

 

Platine vinyle sexy

La popularité du disque vinyle ne se dément pas ; mais les tourne-disques n’ont guère évolué et sont encombrants. Le Love est un gadget révolutionnaire qui remplace la platine tourne-disques. Il vient avec deux bases sur lesquelles on pose le disque. La base reste statique et c’est le bras qui tourne sur le disque, lisant les plages et envoyant le son via Wi-fi aux enceintes. Le Love, dû au designer Yves Béhar, est une version plus sexy du RokBlok. Prochainement sur Kickstarter, d’ici une vingtaine de jours. Aucun prix communiqué pour le moment.

The Verge, Circuit Breaker, “The Love is the latest weird turntable that wants to bring vinyl into the digital age.”