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Comment Scrum aide à bâtir une équipe optimale

6 septembre 2016.
D’abord un petit rappel sur ce qui est valorisé en premier lieu par Agile : les individus. On a beau avoir la meilleure solution technique au monde, le code le plus élégant et l’algorithme le plus efficace ; s’il n’y a pas de collaboration au sein de l’équipe, il risque fort que tout cela ne réussisse pas à s’interconnecter.

Scrum. © Spiria, 2016.

D’abord un petit rappel sur ce qui est valorisé en premier lieu par Agile : les individus. On a beau avoir la meilleure solution technique au monde, le code le plus élégant et l’algorithme le plus efficace ; s’il n’y a pas de collaboration au sein de l’équipe, il risque fort que tout cela ne réussisse pas à s’interconnecter.

Une des valeurs Agile est d’optimiser la communication et la collaboration. Tout projet est bâti autour d’individus, d’où les principes suivants :

  • Les équipes s’auto-organisent.
  • Il y a collaboration entre les gens d’affaires et les gens techniques tout au long du projet.
  • Les projets sont élaborés autour d’individus motivés, à qui on fait confiance et offre le support nécessaire.

Quand les gens impliqués dans le projet ne sont pas motivés, s’ils ne sentent pas qu’on leur fait confiance et qu’on ne leur donne pas l’appui nécessaire, on peut oublier l’auto-organisation. Dans ce cas, le mince équilibre de la collaboration s’écroulera.

Le travail collaboratif est un bel objectif, mais on tombe souvent dans les pièges des cinq dysfonctions d’une équipe :

  1. L’absence de confiance. Admettre nos erreurs et nos lacunes. Demander de l’aide au besoin. Nous sommes tous de bonne foi et on se donne mutuellement le bénéfice du doute.
  2. La crainte des conflits. L’harmonie peut parfois être artificielle. Il faut laisser place aux désaccords, à la critique constructive.
  3. Le manque d’engagement. Si les objectifs ne sont pas clairs, il est difficile de se rallier à un objectif commun.
  4. Le manque de responsabilisation. Il est difficile d’identifier des responsables lorsque les objectifs ne sont pas clairs. En s’engageant sur des objectifs, on peut rapidement identifier les problèmes et se remettre en question.
  5. Le manque d’attention aux résultats. On se soucie des résultats collectifs sans se concentrer sur les comportements individuels. Tous ensemble, on célèbre les succès et on souffre des échecs, tout en apprenant. L’équipe d’abord !

Et Scrum dans tout ça ?

Scrum est fondé sur la théorie de contrôle des processus empiriques. Cette théorie veut que la connaissance s’acquière par l’expérience et que la prise de décision soit basée sur ce qui est connu. Ce cadre permet d’inspecter et de s’adapter aux différentes situations. Par la transparence qui y est prônée, on s’assure d’avoir un langage commun et une définition commune de ce qui est considéré comme achevé.

Scrum peut agir en tant que remède aux dysfonctions d’une équipe, de par ses règles et son cérémonial propre :

Sprint Planning

  • Améliore l’engagement par les débats et la participation de tous.
  • Aide à la responsabilisation en rappelant les objectifs et en s’assurant qu’ils soient bien compris, et en se fixant les objectifs pour le Sprint qui débute.
  • Encourage la confrontation d’idées par les débats, lors de l’estimation des tâches et de l’analyse.

Pendant le Sprint

  • Responsabilisation et engagement par des statuts clairs.
  • La discipline dans la tenue des “mêlées quotidiennes” apporte la confiance, stimule les discussions, aide à l’engagement et la responsabilisation. Les “mêlées quotidiennes” portent aussi l’attention sur les résultats, gardant les gens informés et intéressés.
  • La définition de “terminé” aide à s’impliquer, se responsabiliser et se soucier des résultats.

Revue de Sprint

  • On souligne les bons coups de l’équipe.
  • On revient sur les objectifs du projet et du Sprint pour en vérifier l’atteinte.

Rétrospective

  • Aide à bâtir la confiance en apprenant à se connaître, en développant des liens avec ses coéquipiers.
  • Améliore l’engagement dans l’amélioration continue.
  • On stimule la confrontation d’idées par les conversations.
  • Aide à se responsabiliser en s’engageant sur des éléments d’action, des améliorations.